12 • en la mémoire du héros

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J'en ai râle bol! Ça pouvait pas être pire. Max me colle comme un petit chiot depuis que je suis arrivé avec la moto. Je l'ai trouvé sous une bâche derrière l'hangar, Lucien n'était pas pour mais j'ai sûr trouvé les bons arguments, il me doit bien ça.

- Sérieux, c'était pas obligé

Je sors des toilettes dames devant lesquels il m'attend sagement.

- ordre du boss

- Je l'emmerde ton boss!

Nous retournons en classe, j'avais testé pour voir si il me suivrait pour aller au toilette en plein cours. Et bien la réponse est OUI. J'en ai marre. C'est horrible et va fait pas deux heures. J'ai des poings ça sert à se défendre merde sinon j'aurais pas appris à frapper.

Nous revoilà donc pour un cours barbant nous préparant à cet après-midi de festivités en l'honneur de la mémoire du grand protecteur. Moi je veux pas, oui je veux pas le commémorer en souriant. Non je veux me terrer dans un trou profond pour être seule avec ma peine. Pourquoi je sui obligé de venir merde!

J'ai plus envie d'entendre parler le prof alors je m'installe, la tête sur mes bras croisé sur la tête, le sommeil m'emporte de suite.

C'est en trainant des pieds que j'ai suivis mes camarades de classe, Marie cherche à comprendre pourquoi je fais la gueule. Elle tente avec Maxence et Laure de me redonner le sourire.

Je me stoppe subitement, tout les trois me regardent surpris de ma soudaine activité.

- arrêter, vous m'énervez plus qu'autre chose, vous pouvez pas comprendre!

Je lance un regard dur à Max pour lui faire comprendre qu'il ne peut rien lâcher aux autres. Ordre mon frère qui m'arrange bien pour l'instant mais je vais pas le laisser gagner croyez moi.

Je recommence à suivre notre troupeau de lycéens. J'entends Marie demander à mon garde du corps s'il est au courant de quelque chose. Une chance pour sa face qu'il répond par la négative. Je pense qu'il a toujours des espoirs mais mon cœur est littéralement démoli et j'ai d'autres chats à fouetté pour l'instants.

Nous y voilà, la grand place de la ville, au centre une estrade a été monté devant un grand drap blanc et la foule est venue en masse commémorer la mémoire de leur protecteur. Sur les planches de bois, je reconnaît mon frère. Il est vêtu d'un costume cravate noir.

Après cinq minutes, il s'approche du micro. Sa voix retentit dans le haut parleur sous le silence de la foule:

- bonjour très chers habitants de Anshon, aujourd'hui nous nous sommes rassemblé à la mémoire d'un grand homme, mon grand-père, le protecteur et ancien chef du gang familial d'en bas. Il a apporté une longue paix, des infrastructures tels que l'électricité, le téléphone, l'internet, des moyens de développement pour les commerces et restaurants ou encore un système scolaire légal. Notre ville a évolué grâce à lui. Il nous as quitté bien trop tôt, bien des choses on changé mais moi même et les hommes du gang de mon grand-père avons décidé de reprendre en main les choses afin que notre ville remonte la pente à nouveau...

Les poings serrés, je me crée un passage entre tous ses inconnus qui viennent pour sa mémoire et écouter ce discours barbant. Je n'écoute plus ce que Lucien raconte il ne fait que répéter que mon grand-père est un héros. Je monte sur l'estrade sans attendre.

Le silence tombe, le monde me dévisage, Lucien n'a pas l'air très heureux de ma présence. J'avance vers lui et vole son micro.

- il y a 10ans, je l'ai vu tombé! Oui c'est un homme bien mais ce n'est pas en ressassant le passé que tout ira mieux! Nous devons apprendre des erreurs du passé pour nous reconstruire. Votre héros en a fait une immense, c'est de continuer son gang familial et garde son rival en activité. Il faut les anéantir les deux. Depuis 10 ans j'ai évité tout violence mais je suis revenue, moi, sa petite fille, Liline Nathan déclare ouvertement m'opposer au gangs! De les détruire même si je dois me battre contre mon propre frère.

Je fixe mon frère, plus une mouche ne vole, un silence de mort règne, me voilà, moi contre eux, contre des deux gangs à la con! Voici un but précis, ce que m'as transmis mon grand-père bien aimé.

- tous à terre! Hurle quelqu'un

La foule se disperse paniquée. Maxence me rejoint.

- tu es folle? Il me questionne

- non

- on dirait pas, commente mon grand frère adoré

Je les fixe. La foule semble s'être très vite évanouie alors que des coups de fusil retentissent déjà depuis les bâtiments environnants. Ils ne touchent pas au dit civile afin de tenter de les avoir avec eux. Nous nous mettons comme nous pouvons à l'abri en descendant de l'estrade.

- merde! Jure le big boss d'en bas, Léon, Maxence faites partir d'ici la timbrée qui me sert de sœur.

- merci, je suis là quand même

Un grand blond au yeux bleu m'approche, il a un flingue en main.

- tu me suis, il faut évacuer les lieux.

Trop tard mon coco, une grosse jeep noir arrive et directement des hommes armés en sorte. Voilà ce qu'en se triste jour il me fallait, de la chair à taper!

J'ignore ce qu'on me raconte et cours vers eux. Mon corps agit, mon cerveau s'éclipse. Pas besoin de réfléchir, tout le vient naturellement, j'encaisse ce qu'il faut pour ensuite frapper les points faibles de mon ennemi sans jamais aller en dessous de la ceinture.

Je ne regarde pas un seul de mes ennemis jusqu'à ce que j'en trouve un qui me résiste. Il est bien mieux entraîné. Mon regard croisé ses yeux bleu, je les reconnaîtrais entre milles, tout comme cette chevelure châtain très clair.

Voilà l'adversaire parfait, je j'aurais pas pu mieux rêvé! Enfin!

- cette fois-ci fessons parler nos mains... tu es doué pour parler mais es-tu toujours capable de te battre ?

- la dernière fois, il y a pile 10 ans tu as été vulgairement humilié par une gamine, accroche toi bien tu vas déguster!

Sans attendre je me lance et attaque tentant de trouver ses poings faibles. J'encaisse et évite en retour. Il est fort ça ne fait aucun doute.

Ceci n'est pas un roman d'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant