19• Soirée pijama

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Je termine de poser les ships sur la table basse. Mon père a un gala de charité loin et est donc partit avec ma mère deux jours me laissant seule dans cette maison. Quand je leur ai demandé pour inviter des amis, ils ont été étonné du nombre. Non pas qu'il est énorme, au contraire. C'est juste que avant j'aurais invité trente à cent personnes et non trois. Une bonne soirée entre amies avec Léon comme chien de garde puisque je suis toujours aussi nocive pour ma propre sécurité d'après mon grand frère adoré. Selon lui je ne devrais pas intervenir dans ses affaires mais y a pas que les siennes que je fout en l'air. Il a du mal à digéré la situation, il finira par craquer je vous le dis moi.

Trois coups à la porte d'entrée. Marie et Laure sont arrivés. Je me dépêche de leur ouvrir pendant que Léon tient fermement à faire nos pizzas. Ce midi j'ai découvert qu'il cuisinait vraiment très bien. Mais vraiment trop bien. Il peut être utile au final. Mon ventre crie de joie. Je devrais vraiment lui demandé pour qu'on sorte ensemble car c'est vraiment le mec parfait. Il est gentil, comprends mon point de vue, il cherche à me protéger. Puis il est canon. Et ce regarde, je m'y perdrais bien. En bonus il est vraiment douer au lit. Son seul défaut est qu'il fait partie d'un gang. Et que je suis pas amoureuse de lui. Les sentiments ont toujours beaucoup compter pour moi.

J'accueille mes amies et nous nous installons devant la télévision. Léon nous salue brièvement avant de retrouver cuisiner. On se goinfre de ships et autres en parlant et regardant un film à l'eau de rose. Un peu de douceur ne fait pas de tord après tout.

- alors raconte un peu comment ça ce passe avec Al' parce qu'il me semble que vous vous regardez souvent, je demande curieuse de savoir

- dis pas n'importe quoi, rougit évidemment Marie

- depuis la soirée, vous vous tourner autour c'est clair et toi tu ne nous dis rien, pour preuve, il passe plus de temps avec nous maintenant.

- tu devrais plutôt te mêler de tes ognons

- ma vie sentimentale est très bien comme elle est actuellement et on parle de mon cousin. On était inséparable avant.

- on est peut-être juste parfait pour être amis, affirme Marie

- vu le regard qu'il te porte... y a pas de doute

- tu es une experte pour les coups d'un soir mais sûrement pas en vrai couple

- je suis sortie longtemps avec mon ex

Marie me regarde, ouais en fait c'est vraiment pas un bon exemple ça en fait. Léon vient déposer sur la table basse les pizzas que nous attaquons immédiatement. C'est juste trop bien. Il s'installe en silence à côté de moi alors que je tente d'avoir le soutien de Laure qui semble être ailleurs en fixant de façon furtive notre intrus.

Soudain on sonne à la porte. On se regarde tous avec un air interrogateur. Je ne vois pas qui ça pourrait être à part mon cousin. Je me lève et vais ouvrir sous le regard de tout le monde.

Face à moi, je reconnais immédiatement l'assassin de mon grand-père. Il est vêtu d'une veste en cuir. Deux hommes plus âgés se tiennent derrière lui.

- je viens chercher Laure, il me fait fermement

- pourquoi ? Je répond de façon agressive

- parce notre père ne veut pas que vous soyez amies

Je suis prête à la défendre, à le frapper, depuis quand Laure est une Lebour ? Je me tourne vers elle. Au passage je vous bien que Marie n'apprécie pas non plus notre invité surprise.

- tu es vraiment tomber bien bas pour être avec se traitre de Léon, me sort Flavien

Je pivote vers lui prête à le massacrer lui et son sourire moqueur. Il m'énerve, j'ai qu'une envie, le défigurer à mort. Je veux le voir à mes pieds, se tordant de douleurs. Mais une main vient se poser sur mon épaule me sortant de ma lubie.

- ça ne sert à rien... me faire Laure timidement. Tu ne sais pas tout... il faut que je le suive... c'est mieux pour mon bien... pour vous... au revoir les filles

Flavien clappe la porte derrière eux sans un mot. J'entends Léon lâcher un grand soupire alors que moi je cherche juste à comprendre le pourquoi du comment devant le morceau de bois dont mes yeux ne pouvait se détaché. Je me tourne vers lui.

- tu peux me donner des explications ? Je demande fermement

- moi aussi je voudrais comprendre, Laure n'a pas le nom de Lebour... elle ne fait pas partie de ses fous, ajoute Marie en venant à côté de moi et croisant les bras

Léon est face à nous.

- vous ne savez rien, Laure est... il semble hésiter avant de continuer : la fille cacher d'Auguste Lebour, question de sécurité... ils veulent la protéger à tout prix.

- si elle est sa fille cacher, comment tu peux le savoir ?

- parce que c'est ma petite sœur et Flavien est mon grand frère

Je manque d'éclater de rire. C'est la meilleure celle là. Puis je vois bien dans son regard qu'il ne blague vraiment pas, il est sérieux, très sérieux.

- et pourquoi tu n'es pas avec eux? Je demande

- je suis parti et ta grand-mère m'a recueilli, j'étais jeune et je venais de voir Berserker Delieu être tuer dans une ruelle de la main de mon père. Une balle dans le dos.

- menteur! Je m'insurge, mon parrain est mort d'un cancer!

- parce que tu crois que c'est vrai ?!? Je l'ai vu de mes yeux mourir et ce jour là j'ai détesté ma famille bien trop cruel, tu es bien plus naïve Liline que je le pensais !

Je m'assieds sur les escaliers sous le choc, la tête entre mes mains. Quand cette fichue guerre arrêtera de prendre des vies. Une main délicate et compatissante vient se poser sur mon épaule.

Léon nous informe qu'il part rompant le long silence. Je ne dis rien, en arrière plan le film que nous regardions se termine et le générique vient. Marie reste à mes côtés. La porte s'ouvre et se ferme. Nous ne sommes plus que nous deux.

- je... finit par commencer Marie hésitante, je suis désolé pour ton parrain et... on va faire quelque chose pour Laure...

Mon cerveau cherche une solution. Il tourne à plein régime. Je redresse ma tête subitement. J'ai une idée, risquée mais j'ai rien d'autre.

- une lumière vient s'allumer, fait Marie en souriant et s'écartant amusé

- ouais mais j'aimerais savoir si tu sais où est la maison des Lebour ?

Marie sourit:

- j'ai encore mieux, tu as un ordinateur ?

Je vais lui chercher mon pc portable dans ma chambre et m'installer avec elle dans le divan. Pendant qu'elle tape sur le clavier frénétiquement à une vitesse folle, j'arrête le film et englouti une part de pizza.

- voila ! Proclame mon amie stoppa les cliquetis du clavier

Je penche ma tête et aperçois l'écran.

- oh putain, je lache proche d'en faire tomber ce qu'il reste de la part de pizza.

J'ai une vision face à moi de la maison vue du haut sur chaque étage. Marie ouvre une autre page qu'elle a préparé avec une vue de la maison en photo dans tout les sens. Elle me montre le troisième onglet. Face à moi, les vidions en live de caméras mobiles qui entourent la maison.

- t'es une malade Marie

- pas autant que toi, rit Marie. On a tous nos talents mais on les montre pas tous. Je ne suis pas si sage tu vois

- tu es une pro de l'informatique

- j'ai juste craqué la sécurité des Lebour sans qu'ils puissent le savoir. Les meilleurs en informatique ne se montrent pas toujours. Jack, du gang d'en bas qui est leur hacker, ne m'arrive probablement pas à la cheville. Je sais que toi et Max vous voulez ramener une paix et une vraie stabilité à cette ville, il est hors de question que je ne face pas partie de votre groupe.

Ceci n'est pas un roman d'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant