Letrre a Kahil / 8

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17 février 2019

Mon amour, cela fait plusieurs semaines que je n'ai pas ressenti le désir de t'écrire. Je préfère milles fois te partager mes pensées de vive voix.
Mais je dois t'avouer que coucher mes sentiments sur du papier me manque. Je me suis comme qui dirait trouver une âme de littéraire.
Je rentre du café, tu y étais avec moi et ça me semble presque irréaliste d'écrire ces quelques mots.
Deux mois que tu me combles de bonheur.
On se  voit rarement car nos vie ne s'aménage plus en fonction de l'autre. Deux ans sont passés et beaucoup de choses ont changé.
Je ne te le reproche pas car les moments à tes côtés aussi court soit-il rachèterais des années d'absence.
Je t'aime.
Je te l'ai dit bien trop souvent déjà, mais ton prénom ne vient pas dissocier de ces deux mots dans ma tête.
J'ai beaucoup trop souvent délaissé Dieu au cours de mon existence, mais je devrais le remercier jusqu'à mon dernier souffle de t'avoir mis dans ma vie.
Qu'est-ce que je serai devenu sans toi ?
Sûrement une pauvre petite orpheline de foyer tombé dans la drogue. Mais Dieu merci ma seule drogue c'est toi.
Tu m'as épaulé depuis ma plus jeune adolescence, tu as fait de moi une femme, tu m'a appris à aimer la vie.
Je crois que c'est une question de destin, tu es mon destin, tu as toujours été mon destin.
Je pense que si un jour tu venais à lire ses lettres tu ne croirais pas que c'est moi qui les ai écrit.
On est pas vraiment démonstratif, on est plutôt du genre à se montrer notre amour entre deux chamailleries ou entre deux blagues pas drôles.
Mais on le sait, on le sait qu'on s'aime.
Je pense que c'est pour ça qu'on a toujours pas perçu l'intérêt de se cracher au visage nos sentiments.
Nous connaissant même ça tournerait à la dispute.
Tout ça c'est pas fait pour être dit car c'est pas fait pour être gâchée. Peut-être que c'est pour ça que je préfère l'écrire.
Un jour peut-être que je te les ferais lire mais je ne te promets rien.
Peut-être que toi aussi un jour tu trouveras un moyen de retranscrire ton amour. Je dois t'avouer que j'attends ce jour avec impatience.
Enfin, je vais te rejoindre, j'aime écrire mais rien ne me passionne plus que d'être avec toi. J'écourte ma lettre.
Simplement merci d'être toi, merci de m'aimer moi, merci d'être ma lumière.

Léna

Lettres à KahilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant