Lettre a Kahil / 2

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3 octobre 2018

La rechute.

J'ai retrouvé quelqu'un. Oui j'ai refais ma vie.
Il est gentil, il m'aime. Il regroupe un tas de qualités que tu n'as pas.
Je ne l'aime pas. Je l'apprécie peut être mais je ne l'aime pas. Comme tout ceux qui t'on succédés. Comme si ma capacité d'aimer n'était actif que sous tes beau yeux.
Il me reproche d'ailleurs ma réticence face à l'affection, je parais trop détaché d'après lui, pas assez amoureuse.
Tu me reprochais la même chose pourtant toi je t'aimais éperdument.
Qui était le plus bête ?
Toi qui ne m'ai jamais assez considérée pour t'en rendre compte ou moi guider par ma peur de souffrir qui ne t'ai jamais donné assez ?
D'ailleurs quand tu es partie pour cette autre fille tu a hurler en bas des escaliers qu'ELLE au moins savait aimer.
J'ai entendu dire qu'elle t'as laisser, qu'elle est partie faire sa vie ailleurs. Loin de toi. Moi je n'aurais jamais fait ça. Amour de façade ou amour véritable, tu as fait ton choix. Et je dois dire que les conséquences de tes actes m'ont plutôt plu. J'ai renoué quelques liens avec le karma.
Dans ma dernière lettres j'ai dis que je comptais t'oublier. J'ai mentis. Et tu sais quoi, le plus drôle c'est que je me suis aussi mentis à moi même.
J'ai un secret que je ne t'ai jamais avoué. Quand mon coeur pense t'avoir oublié mon cerveau te place dans mes rêves comme pour lui mettre une claque derrière la tête. Enfin tu le sais bien il n'ont jamais vraiment bien cohabité ces deux là.
Mais ces rêves là qui hante mes nuit sont beaucoup trop présent dans mes jours et je ne sais toujours pas si c'est destructeur ou vivifiant.
Je commence à oublier ton visage, parfois tu paraît presque flou dans ma tête. Mais ton âmes reste le plus ancien et le plus beau de mes souvenirs.
Tu es gravé en moi comme une trace de pas dans du béton frais ou comme une cicatrice d'enfant sur une peau d'adulte. Tu gâche le décors mais tu fait partie de mon histoire.
J'espère que tu te porte bien ce soir, que tu es heureux et que tu ne m'en veux pas trop de t'avoir ignorer quand tu es venu sonnée à ma porte.
Je n'ai plus de nouvelle depuis alors si, je pense que tu m'en veux, mais je ne m'excuserai pas.
Mon "petit-ami" se trouve devant ma porte.
On sort ce soir.
Il est beau, je me suis fait belle.
Mais bon Dieu ça me tue.
Dans ses yeux c'est le reflet de tes iris noir que je vois.

Léna

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