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   Suivant Noel, le nouvel an était une des fêtes de fin d'année les plus attendue. Décompte, Feu d'artifice, embrassades, Le passage dans une nouvelle année émoustillait  plus d'un.

Évidement, ça n'avait jamais été le cas pour moi. Qu'était-ce un an de plus quand j'étais là  depuis des millénaires ? Et puis ces festivités avaient toujours été pour moi synonyme d'une charge de travail supplémentaire.
L'alcool coulant à flot, l'inconscience à son paroxysme...

  Néanmoins, je me rappelle d'une Saint-Sylvestre un peu moins... monotone.
  Décembre 1867, dans un chalet au Nord du Canada. J'avais fais la connaissance de Lilith quelques décennies au paravant sans qu'on se soit vraiment connu.
    Les circonstances nous avaient réuni par un curieux hasard.

Elle, ses cheveux blonds vénitiens , ces yeux séducteurs, cette robe, dont je ne me souviens plus la couleur, et son corps idyllique.

Je m'en étais allé à l'aube, retournant à ma besogne, ce qu'elle n'avait guère apprécié. Je pense qu'elle en voulait « plus ».  Plus qu'une simple nuit de plaisir . La soirée  m'avait été agréable, mais cela m'était impossible.
   Bien qu'un siècle soit passé, je doute qu'elle m'ait entièrement gracié.

Mes nouvels ans n'avaient donc jamais été très glorieux, et cette année la, Lucy, avec le soutient fervent de sa mère, s'était entêtée de déroger à la règle.

Elle avait été presque furieuse quand elle m'a demandé ce que je comptais faire et que je lui ai répondu que je resterai sans doute dans ma chambre.

- Pas question ! Avait elle fulminé.

Elle s'est alors mise appelé toute sorte de club privé et de d'hôtel pour réserver des places à la soirée de Saint Sylvestre. Malheureusement pour elle ( heureusement pour moi), la majorité d'entre eux étaient déjà complet.

   Vers midi,elle a déboulée dans l'escalier avant de passé sa tête dans l'entrebâillement  de la porte, toute excitée et hilare.

- Tu as exactement six heure pour te trouver un costume et faire quelque chose de cette crinière!

Tiré littéralement par le bras, Lucy me trainait dans les rayons, de boutiques en boutiques.

- Arrête un peu de râler, tient, essaye celui là, la couleur devrait bien t'aller.

Dans un grand soupir exagéré, j'ai saisie le tissus soyeux.

Je suis ressorti quelques minutes plus tard.

- Wow...euh

Les joues de Lucy ont virées au cramoisie, la fille dans le magasin qui rangeait des articles a maladroitement fais tomber toute  une pile avant de s'excuser en bafouillant.

- Tu sais quoi? On va le prendre.

Je n'ai pas osé la contredire, on est passé à la caisse et on est rentré.

  Il était maintenant vingt heure, j'étais dans le salon, avec Carole, attendant que Lucy se décide à sortir de sa chambre.

- Cinq minute ! A t-elle vociféré du haut des marche pour la quatrième fois au moins.

   - Tu sais, elle a l'air forte comme ça, mais Lucy est... sensible.

Carole avait quelque chose dans le regard. Quelque chose teinté d'une saveur venant du passé.

- Elle est vraiment remarquable.

- Et toi tu est vraiment trop élégant dans ce costume, tu risques de faire des ravages ce soir !

J'ai souri, mon apparence n'avait jamais compté pour moi. L'idée de me regarder dans une glace ne m'avait jamais effleuré l'esprit. Je voyais la beauté chez les autres mais j'étais incapable de m'auto- évalué.

- C'est bon, c'est bon je suis là !
Elle a descendu les marches.

Je l'ai trouvé belle, vraiment belle .

- Tu es...ravissante

- Oh merci, a t-elle bafouillé en rougissant un peu.

Son teint pêche paraissait immaculé et ses cheveux longs  regroupés en haut de son crâne lui donnait un air angélique.

- Une photo  ! S'est exclamée Carole toute excitée.

Moi, en train de poser pour une photographie, avant d'aller à une soirée du nouvel an.

Les choses devenaient de plus en plus incongrues, et cela n'était que le début ...

La soirée risquait d'être longue.