Londres, les années 1660. La grande peste. Des centaines de morts par jour. Un réel carnage. La maladie s'étendait a vu d'œil. Prenant toujours plus d'ampleur, dépassant les frontières à une vitesse ahurissante.
Mes services étaient réclamés à toutes heures du jour, de la nuit. Je n'avais pas de répit.Ne faisant aucune distinction entre riches et pauvres, miséreux et fortunés, l'épidémie avait cloué dans son lit de mort un jeune héritier.
C'était la nuit. Voyant que la situation de son maître se détériorait dangereusement, le valet qui le veillait était allé faire appeler d'urgence le médecin et l'aumônier.
Assis sur le rebord d'un siège, j'attendais patiemment qu'arrive l'Heure.
Soudainement, la voix du mourant s'est élevé dans le silence vespéral :
- Il fit qu'à tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, on mit une marque sur la main droite ou sur le front . La marque du nom de la bête ou le nombre de son nom.
C'était un bout de phrase que j'avais réussi à comprendre. Il ne s'était pas exprimé dans son anglais maternelle mais dans une sorte d'hébreux ancien.
Je vis alors son corps desséché et lacéré de plaies vibré avec énergie , pris par une sorte de spasme, une trans étrange.
Après cela, l'homme à poussé un grand crie et a rendu l'âme.Cette scène m'a longtemps marquée. Et ce soir, dans mon lit, j'y repensais.
La marque... cette marque que cet homme avait mentionné dans son agonie. Cette marque sur son poignet.
J'ai secoué vigoureusement ma tête comme pour essayer de chasser toutes ces pensés. En vain. Je n'allais sans doute pas réussir à dormir. Je me suis donc levé, en direction de la salle de bain pour passer de l'eau fraîche sur mon visage.
Sur le petit balcon de ma chambre, l'air de le nuit était doux. Le ciel étant dégagé, je pouvais apercevoir une multitude d'étoile.
Elles étaient là, scintillant en silence, parsemant le ciel d'encre.Mon cerveau était en mode surchauffe. Mille et une questions fusaient à l'intérieur. Un mélange de doute, d'impuissance, d'inquiétude et d'incertitude avait pris en otage mes pensées. A cet instant, j'ai réalisé que mes amis me manquaient.
Lilith et même Lucy. Ce n'étaient peut être pas des réels amies, mais des personnes qui avaient su se montrer présentes pour moi dans la vulnérabilité de mon nouveau statu d'humain.
- Les choses ont bien changées mon vieux
Me suis-je dis à moi même, un verre de whisky brunâtre à la main. Il y a de cela quelques semaines, la solitude était mon royaume,le silence mon univers et voilà qu'aujourd'hui j'implorais presque la présence d'autrui.
Mes paupières étaient de plombs le lendemain à l'atelier. Mon menton appuyé dans le creux de ma paume, J'engageais un combat sanglant contre Morphée.
Le tintement des clochettes de la porte d'entrée mon quelque peu tiré de ma léthargie.- M! Bonjour
Une voix fluette à retenti dans les secondes qui ont suivi. Mon oreille a tout de suite reconnu ce sons et a ordonné à mon cœur de battre comme jamais au paravant.
- Zely ?
Vêtue d'un manteau lilas, elle se tenait devant le comptoir.
- Excuse moi de débarquer comme ça à l'improviste mais je passais dans le coin et je tenais à te remettre ceci.
Elle à retirer une petite carte de son sac et me l'a tendu.
- Ça ne va pas être une grande cérémonie, on ne voulait pas de tout ça, mais tu as été tellement gentille la dernière fois et Thom à adoré sa contrebasse, à mon grand désespoir, il ne lâche plus du tout.
Elle a souri
- J'espère sincèrement que tu pourras être là, et si tu peux viens avec une amie. Ça sera parfait.
Elle à jeté un coup d'œil à sa montre.
- Oh non ! Déjà quatre heure ! Je dois me sauver. À bientôt !
Et comme une tornade elle est sorti de la boutique.
J'ai mis quelques secondes avant de comprendre ce qu'il se passait. Cette bombe que ce bout de femme venait de glisser entre mes doigts. Le cataclysme, le poison, empaqueté dans une jolie enveloppe mauve.
Ce soir la, en franchissant la porte de l'auberge, j'ai senti des frissons dévaler mon corps. Quelque chose s'était passé ici, et je pouvais le ressentir. Je me suis précipité à l'intérieur.
- Lilith ?! Qu'est ce que tu fais la ?
- M, je suis vraiment désolée ...
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M
RomanceTôt ou tard, tous autant que nous sommes, nous serons amenés à rencontrer M. Mais qui est-il vraiment?