Golden Days [T.Stark] (Terminée)

Chapitre 4 / The East Wind

Ce n'était pas une agréable brise qui flottait dans ses cheveux, non, c'était un vent violent qui fermait ses yeux, ou du moins, ils étaient entrouvert. D'ici, Élorie voyait la ville de New York encore calme. Accrochée à Tony sous son armure d'Iron Man, elle volait pour la première fois de sa vie. C'était agréable, elle avait toujours adoré l'adrénaline.

Les autres Avengers était déjà sur place, en bas. Mais alors qu'ils s'approchaient de leur but, un immense portail s'ouvrit dans le ciel. Tony se stoppa direct, manquant de faire tomber Élorie qui s'accrocha encore plus sans faire de commentaire. Ils restèrent quelques instants comme ça, suspendu en l'air, les yeux rivés sur ce trou dans le ciel. Quand un espèce d'immense limace volante fit son apparition avec des motos volantes et des extraterrestres.

-Oh bordel... lâcha Érolie.

Elle fut terrifié par cette vision. Elle avait eut un entraînement de la part de S.H.I.E.L.D, mais elle n'était pas Clint ou Natasha. Ses petits bras ne servaient à rien.  Tony aussi resta tétanisé pendant un instant mais le temps pressait.

- Tu es sûr de vouloir y aller ? Demanda Tony.

- Oui. Je vais fermer ce portail.

Déterminés, ils se dirigèrent vers la tour Stark, là où était le Tesseract. Mais les ennemis les avaient repérés et commencèrent à leur tirer dessus. Tony faisait du mieux qu'il pouvait pour les esquiver et Érolie pour s'accrocher.  Mais un tir le toucha Et toucha la main gauche d'Érolie. Elle lâcha Tony et commença sa chute vers la mort.

- Élorie ! Cria t-il.

Les mains tendus vers lui, elle tombait. Tony se précipita pour venir la récupérer. Elle tombait trop vite. Il piqua vers le sol, le coeur battant, la respiration coupé.  Il augmenta ses propulseurs à fond alors qu'elle le regardait se reprocher d'elle. La petite Élorie, il ne pouvait pas la laisser une deuxième fois.

Et alors qu'elle pensait mourir, Tony la récupéra à deux mètres du sol. Il enleva son casque pour respirer un coup, il avait eu peur. Érolie resta crispé à lui, ne voulant plus le lâcher. Cette fois, il ne l'avait pas laisser tomber. Et ils restèrent un moment comme ça à reprendre leur souffle.

La main d'Élorie saignait, mais elle était aussi brûlée, ça lui faisait un mal de chien. Tony la reposa sur la terre ferme, à l'abris.

- Il faut te soigner. Dit Tony.

- Je dois d'abord fermer son portail.

- Je ne peux plus t'y emmener, c'est trop dangereux.

-J'irai à pied, tu dois bien avoir des ascenseurs dans ta tour ? Demanda t-elle en souriant.

La dose d'adrénaline lui fit un bien fou, elle se sentait vivante, et ça inquiétait Tony.

- Tu ne peux pas y aller à pied, c'est tout aussi dangereux.

- Je n'ai pas vraiment le choix. Alors ne me retiens pas plus longtemps, j'ai un job à faire.

Le temps pressait ils ne pouvaient se permettre de se disputer. Alors Tony soupira et rajouta :

-Sois prudente.

Il lui jeta un dernier regard et s'apprêta à partir quand Élorie le retint :

- Hé Tony, merci.

C'était sincère. Après tout, il lui avait sauvé la vie. Il lui sourit et s'envola vers le champs de bataille qu'était la ville. Élorie prit une grande inspiration et sortit de la ruelle. Devant elle se jouait un spectacle effrayant, le sang, les cris, les armes, les larmes. Seule dans ce merdier avec son petit couteau et son cerveau, elle se sentait bien faible.