-Entraînez-moi.
Un soir, Élorie était venue trouver le magicien dans la bibliothèque et lui avait demander ça. Comme promis, Élorie restait vivre dans ce sanctuaire de Londres avec Strange et Wong, parce que la pierre était en elle. Tony lui, ne pouvait pas. Il n'en avait pas le droit. Il venait autant qu'il pouvait. Il se trouva stupide d'avoir dit à Élorie, il y a des mois de ça, qu'il trouverait ça insupportable. Rien ne remplace le fait qu'elle soit en vie, qu'elle soit encore sienne.
Strange referma le livre qu'il lisait pour dévisager Élorie, surpris par sa demande.
- Vous voulez que quoi ? demanda t-il.
- Que vous m'entraîniez.
- Je suis désolé, je ne peux pas vous apprendre les arts mystiques.
- Non pas ça, je veux que vous m'appreniez à contrôler la pierre. Elle était votre avant d'être mienne.
Strange se leva et s'approcha d'elle. Il savait qu'elle était suffisamment intelligente pour savoir quand faisant tout ça, elle jouait avec le feu. Lui, il s'était permi de le faire parce que la pierre était un objet. Mais pour elle, c'etait le fil de sa vie. Il y avait beaucoup de risques, comment son corps réagirai si la pierre faisait tel ou tel chose ? Pourtant elle était très sérieuse.
- Pourquoi ? questionna t-il.
Comme souvent en ce moment, ses yeux devinrent absents. Oh, il aurait aimé savoir ce qu'elle avait dans la tête. Parce qu'elle ne lui dirai pas, elle ne pouvait pas. Le temps à ses lois. De toute façon, elle ne savait pas vraiment. Elle avait cet affreux sentiment en elle, comme une envie de vomir. Elle savait qu'elle avait vu quelque chose, quelque chose d'important, et il fallait qu'elle sache précisément quoi. Pourquoi elle ne se souvenait pas bien ? Parce qu'elle avait vu l'infinité, et l'infinité c'est bien trop.
Et si Élorie désirait tellement savoir ce que la pierre lui avait montré en dernier, parce que oui, elle avait cette vague impression que c'était ce qu'elle lui avait montré en dernier, c'était parce qu'elle savait que c'était la raison de son réveil. Sur ce point, la surdouée était plus intelligente que Tony et Strange, parce qu'elle avait eu la présence d'esprit de reconnaître qu'ils n'étaient que des Hommes, qu'ils n'étaient pas assez intelligents pour maîtriser la pierre. C'était la pierre qui l'avait réveillé, elle le savait, elle voulait savoir pourquoi, et la réponse était dans ses souvenirs.
- J'ai ce sentiment flou qu'il me manque une partie de l'histoire, qu'il me manque une partie de moi... J'ai le vague souvenir d'avoir vu quelque chose d'important mais je ne peux pas mettre le doigts dessus. Si vous m'appreniez à la maîtriser, peut-être que je pourrai trouver un moyen de me rappeler ou de voir à nouveau, souffla t-elle d'une voix un peu perdue.
Strange la dévisagea. Il ne pouvait pas comprendre, évidemment. Mais il connaissait un peu Élorie, il connaissait son intelligence et son sérieux. Il savait qu'elle ne prenait rien de tout ça à la légère. Si elle lui demandait ça, c'était que c'était vraiment important. Alors il accepta.
Désormais, à chaque fois que Tony venait rendre visite à Élorie, elle s'entraînait. Pas au combat, mais à la méditation. Elle apprenait à communiquer, à maîtriser la pierre. Elle voulait que le rapport de force change. Et elle essayait vraiment dur, jusqu'à l'épuisement total, Strange était impressionné. Élorie était toujours ravie de voir Tony, mais il interrompait toujours quelque chose d'important. Il freinait sa progression. On ne peut interrompre puis reprendre une séance de méditation, il faut recommencer depuis le début. Alors Élorie n'avançait pas vraiment.
Lors d'une séance, alors qu'Élorie était épuisée d'essayer et de ne pas réussir, Strange voulu la pousser dans ses derniers retranchements. Les deux s'étaient rapprochés et il pouvait se permettre d'être familier avec elle.
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Golden Days [T.Stark] (Terminée)
Fanfiction"- Attendez, vous connaissez Élorie Kickson ? - Je la connaissais, au passé." Le petite Élorie, celle avec qui Tony avait partagé son adolescence, était revenue, 15 ans après le tragique événement. Mais il la reconnaissait à peine, ses yeux étaient...