J'étais de retour au lycée quelques jours plus tard. Ils avaient dramatisé.
Finn, cependant, était devenu complètement fou. Il insistait pour goûter TOUS mes plats. Je vous jure, c'était super bizarre.
A un moment, j'avais pris une tarte aux questches. Il m'a regardé alors que je l'avais dans les mains, la bouche ouverte.
-Non, avais je dit.
-Si si si, je goûte: ce n'est pas négociable.
Résultat, je me suis enfuie ma part de tarte dans les mains en en avalant le plus possible. Heureusement que je cours plus vite que lui.
Depuis, cet imbécile me boude (mais goûte toujours à tous mes plats).
-Coucou! lui dis-je pleine d'entrain.
Je me dirige vers lui pour l'embrasser (le bisou du bonjour quoi, classique). Et il tourna la tête, un air boudeur plaqué sur sa tronche de cake (joli cake j'avoue).
Le con.
-Ah mais donc tu boudes vraiment, en fait?
-Bah ouais, tu veux pas que j'veille à ta santé, alors jmen fous je te boude.
-Et donc je suis privée de bisous?
-Voilà.
Je me suis plaquée contre lui ai j'ai entouré sa taille de mes bras (en mode koala).
-M'en fous, je veux mon bisou.
-Tu l'auras pas.
-Finn, je me débrouille toute seule... Tu n'as pas besoin de veiller constamment à tout ce que je mange... Quand tu n'es pas là, je me débrouille!
Il me regarda et leva les yeux au ciel.
-J'avoue, j'ai peut être poussé le bouchon trop loin. Mais j'ai eu la peur de ma vie, moi.
-On s'en fout, bisou.
Il m'a embrassée tendrement. Et puis ça s'est vite transformé à un bisou un peu moins chaste. Certains ont tendance à dire (je le disais aussi hein vous en faites pas) que c'est dégueulasse, que les brosses à dent ça existe, bref. Je m'en fous.
C'est mon namoureux.
Et moi j'adore l'embrasser.
Parce qu'il est à moi.
Bref.
Je me détache de lui après plusieurs minutes mais je reste dans ses bras. Une fille super bien foutue s'approche de nous avec sa bande de copine.
Ah. Danielle fait partie des amies de la biatch de service, apparemment.
-Tiens, Finn... Au cas où tu en as marre de ce laideron qui te colle aux pattes...
Elle lui donne un papier avec son prénom écrit dessus.
Je me détache de Finn. Celui ci me retient par la main.
-Elle n'en vaut pas la peine, me murmure-t-il. Calme toi...
-C'est moi que tu traites de laideron? demandais-je, d'une voix que je voulais calme.
-Ouais, c'est toi. (Elle eut un rire dédaigneux qui me donna encore plus envie de lui faire bouffer du verre brisé) T'as un problème, la moche?
Allez, c'était parti. Elle avait ouvert les vannes. J'allais déverser ma méchanceté enfouie sur elle.
-Moi ça va, je l'assume ma laideur. Mais moi tu vois, je suis moche mais naturelle. Un peu de maquillage et c'est bon. Toi, même quand tu te tartine la gueule de je ne sais pas combien de produit sensés te rendre plus jolie, tu ressemble encore à un ornithorynque. Ou a un rat-taupe, je sais pas, sûrement un mix des deux.
-Bah ouais, mais moi au moins je suis pas grosse.
-Ah ouais, je suis grosse, depuis quand c'est pas bien d'être grosse? T'as un problème avec les grosses, peut être? Tu vois, Barbie Ratée, c'est le genre de pétasse comme toi qui détériore nos images personnelles. Parce que tu te crois la plus belle, la plus intelligente, la plus intelligente, tu te permets de tout balancer aux autres, alors moi non plus je vais pas me gêner. T'es pas belle, non, pas à l'intérieur et donc à l'extérieur non plus. Tu penses que t'es intelligente? Franchement? La dernière fois qu'on a testé ton QI, la machine a dû exploser. Parce qu'elle supporte pas les quotients intellectuels négatif. Bah ouais ma vieille, je suis peut être grosse, moche, mais moi au moins j'ai assez d'intelligence pour me rendre compte de mes défauts.
Elle s'apprêtait à répliquer. Je l'ai coupée.
-C'est pas la peine de répondre, je sais que t'as pas compris les trois quarts de ce que je viens de te dire. Tu veux un dictionnaire pour t'expliquer les mots compliqués? Genre les mots de plus de quatre lettres? Allez, je te laisse avec ton miroir. Ah, et au fait... Merci, mais non merci.
J'ai pris le papier, je l'ai déchiré et j'ai soufflé les confettis sur son visage.
Elle est partie, huée par tout le couloir. Je l'avais démontée, je n'en étais pas peu fière. Ce genre d'idiote de bas étage, non merci, très peu pour moi.
J'eus droit à des félicitations de nombreux premières. Mon copain m'a pris dans ses bras.
-C'est pour ça que je t'aime, toi.
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Un sucre ou deux? [Finn Wolfhard FanFiction] REECRITURE
FanfictionQuand on répète la même chose treize fois par heure, on apprend vite à se détacher du monde qui nous entoure. J'aurais certainement dû m'en détacher un peu moins quand j'ai rencontré ce mouton égocentrique. Bref, venez découvrir la vie trépidante e...