Chapitre dix-huit

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Douze ans plus tard...

Hermione contempla en silence le manoir Malefoy qu'elle trouvait désormais vide. Trop vide. Sentant une foule d'émotion la submerger, elle laissa les larmes dévaler sur ses joues. Drago, la voyant dans un tel état, s'approcha d'elle et la serra très fort dans ses bras.

- Ça va aller, amour, lui chuchota-t-il à l'oreille. Scorpius se débrouillera comme un chef...

- Et si les professeurs ne l'aimaient pas? demanda-t-elle désespérément. Et si tout le monde le détestait? Il est un si gentil garçon!

- C'est impossible que ça lui arrive, il est notre fils, dit-il doucement à sa femme. Te rappelles-tu comme on se sentait à Poudlard, avant? Je suis sûr que ce sera pareil pour lui.

Elle se blottit contre lui alors qu'il resserrait son étreinte. Leur fils Scorpius, l'aîné de la famille, était parti pour Poudlard ce matin pour sa première année et la jeune femme ne cessait de penser à son petit bébé qui s'en allait loin d'elle.

- Sèches tes larmes, ma belle, fit-il ensuite. Le stresse n'est sûrement pas bon pour le bébé.

- Je suis enceinte, pas malade, lui dit-elle. Tu sembles toujours l'oublier.

- Ça me donne un bon prétexte pour te cajoler, pas vrai ? dit-il tout de même en l'embrassant.

En effet, Drago était aux petits soins avec Hermione à chacune de ses grossesses. Avec Scorpius, il l'avait pratiquement suivi partout en l'embrassant à chaque occasion. Il avait aussi insisté pour qu'elle prenne son congé de maternité après deux mois de grossesse (ce qui n'avait évidemment pas fonctionné) et il ne cessait pas de la dorloter.

Quand elle avait été enceinte de Rose, leur petite fille, il l'avait quasiment surprotégée. Personne, sauf leurs familles et leurs amis proches, n'avait pu l'approcher... et Blaise était sûr que ce n'était pas seulement à cause de ses gênes de veela. Par contre, malgré cet exile constant, il n'avait pas cessé d'être là à chaque seconde de sa grossesse pour supporter tous ses caprices de caviar à trois heures du matin.

Et maintenant, alors qu'elle entreprenait le troisième mois de sa troisième grossesse, ce n'était maintenant plus une intuition que Drago était l'homme parfait, c'était une certitude.

- N'oublie pas que ce soir nous allons chez les Potter en attendant des lettres de James et Scorpius, ajouta-t-il en la serrant contre lui.

- Je n'oublierais pas, répondit-elle en l'embrassant tendrement.

Il répondit aussitôt à son étreinte d'une façon automatique, savourant le baiser de sa femme. Après toutes ses années, ils aimaient toujours autant Hermione, si ce n'était pas plus. Ses douze dernières années avaient été les plus heureuses de sa vie, car il avait sa magnifique femme et ses merveilleux enfants. Il n'arrivait toujours pas à croire à sa chance.

- Maman? demanda Rose, qui venait d'arriver.

La jeune fille avait maintenant 9 ans et était la fierté de son père. Ses cheveux, longs, droits et bruns et ses yeux gris faisaient la majorité de son charme, ainsi que son caractère attachant. Il était de connaissance générale que la petite Rose faisait déjà tomber les garçons. Même James, le premier fils de Ginny et Harry, était totalement sous son charme malgré leur différence d'âge. Ce qui inquiétait le plus Drago à son propos, c'est qu'elle était l'enfant de la famille qui avait hérité de ses gênes de veela. En effet, pour la première fois depuis au moins des siècles, une fille était une veela. Normalement, les femelles de cette espèce -les vélanes- possédaient seulement un charme hors du commun, mais ça ne semblait pas être le cas de Rose qui avait été diagnostiqué pour trouver un compagnon avant ses vingt ans.

Je l'aime à mourir de LoveisalwayswiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant