Prend ma main

chapitre 3

La voix a peine grave du jeune homme c'était transformer en voix de femme. Nea pleurait très fort. Il était extrêmement triste, et en même temps était en colère. Baldroy comprit assez vite en fixant la personne qui le frappait qu'elle prenait une autre identité pour travailler ici. Baldroy passa un de ses bras au niveau de la taille de la jeune femme et la prit contre lui, avec son autre main, il caressa le haut de la tête de la jeune fille qui avait cesser de le frapper. Elle n'avait pas beaucoup de force, Jeanne le savait, mais cette colère devait sortir. Baldroy était un idiot de première. Pourquoi avait-il caché le fait qu'il était en vie pendant tout ce temps ?

"- Calme toi... Fit Baldroy

- t'es qu'un idiot... Murmura Jeanne"

La jeune fille levait la tête pour fixer le cuisinier. C'était Jeanne. Voila pourquoi Baldroy pensait que c'était une femme en premier lieu. Pourquoi elle se faisait passer pour un homme ? En étant plus jeune, elle était très fière d'être une fille et ne voulais pas du tout se faire passer pour un homme. Il y avait eu quelques secondes de silence. Il y avait mieux comme retrouvailles que ça, mais il fallait se contenté d'une baffe.

"Pourquoi ?"

Baldroy lâcha petit a petit. Il ne demandait pas pourquoi c'était un idiot, le cuisinier l'était car il aurait sans doute du dire que tout allait bien ou alors expliquer la situation. Mais... Jeanne aurait jamais cru qu'un démon avait croisé son chemin et qu'il était devenu cuisinier maintenant. C'était une fille rationnel, donc entendre ça serai a ses yeux une blague. Le silence de Baldroy énervait énormément Jeanne. Pour la jeune fille, il fuyait encore la vérité.

"- Répond. Ordonna Jeanne

- Tu ne vas pas me croire. Répondit Baldroy. Et toi tu fiches quoi la ?

- J'ai pas envie

- Je te répond dès que tu me réponds"
Elle soupira avant de le lâcher. La jeune fille reprit sa gavroche, et mit tous ses cheveux dans son chapeau. Elle craqua son cou avant de se rapprocher de la gaziniere. Elle essayait de prendre des tics considéré comme des tics d'homme pour que sa supercherie paraisse réelle. Après tout se temps, alors c'était ça leur retrouvailles ? Une baffe ? Et en plus, ils devaient être sous le même toit. Pas que cela déplaisait a Baldroy, loin de la. Mais, il voyait qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas avec Jeanne, elle était extrêmement triste. Il ne savait pas que cette histoire l'avait a un tel point infecté. Le cuisinier se rapprocha de Jeanne. Son regard n'était plus le même, il y avait une sorte de tristesse permanente dans ses yeux.

"- Je peux aidé pourquoi ? Fit Le jeune blond

- Donne moi les tomates dans le sac"

Le cuisinier fit ce que la jeune fille demandait. Baldroy l'aidait a cuisiner, c'était la seule fois qu'il avait réussi a faire quelque chose qui n'était pas carbonisé ou alors tout juste potable. Il y avait eu un silence pesant durant la préparation du repas. On pouvait encore sentir une sorte de colère. Jeanne était entrain de bien déposer la nourriture dans les assiettes, Baldroy lui avait avoué qu'il n'allait pas le faire, car il ne savait pas comment bien dresser un repas.

"- Jeanne, tes parents font toujours parti de la secte de Smith ? Demanda Baldroy

- Yep, enfin mon père. Ma belle-mère c'est une femme horrible. Répondit Jeanne

- Mon jeune maître enquête sur cette secte, tu pourrais lui donner quelques informations ?

- Peu être"

Mince, quelqu'un d'autre enquêtait sur cette secte. Jeanne voulait être seule pour pouvoir démantelé cette organisation ; il y avait une grosse somme d'argent qui était donner a la personne qui réussi a la démantelé et la jeune femme avait besoin d'argent, et devoir partagé la récompense de lui convenait pas. Baldroy comprit qu'il y avait quelque chose, et il se rappelait qu'il avait lu dans le journal qu'il y avait de l'argent donner si on réussissait l'exploit de dissoudre cette secte

"- C'est combien de dollar qu'ils promettent déjà ? Fit Baldroy

- Mille. Assez pour...

- Pour payé les soins de la tuberculose."

C'était connu, plein de personne étaient touché par cette maladie, et les soins coutaient affreusement cher. Alors, elle connaissait quelqu'un qui était touché par cette maladie ? Etait-ce elle ? Jeanne fit un signe de la tête pour montrer qu'elle voulait dire ça. Le cuisinier ne posait plus aucune questions, il sentait qu'il en avait déjà assez demander. Jeanne a toujours été comme ça, elle ne disait rien de ses motivations, surtout que Baldroy savait que son jeune maître s'en fichait de l'argent a la clef, et qu'il allait sans doute rien prendre. Mais, Jeanne ne connaissait pas du tout cette personne.

Une pendule annonça vingt heure. La jeune fille aux cheveux noirs prit deux assiettes, et regardait le blond. Elle avait fini le dressage des plats, elle avait tout fait minutieusement, elle était très perfectionniste. C'était ça qui avait fait qu'elle soit une femme connu pour son travaille bien fait, elle ne supportait pas faire quelque chose bâclé. C'était aussi explicable par le fait que Jeanne savait qu'elle avait de la chance d'être instruite, donc cela avait du renfoncer ce trais de personnalité.

"- Prend des assiettes s'il te plait, et n'oublie pas que je m'appel Nea.

- Pas de problème"