chapitre 11

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Le groupe voulant s'introduire par la force dans le QG de la secte. Ciel et Sebastian étaient partis dans le bureau de Smith pour s'occuper du chef de cette secte. Pendant ce temps, les servants essayaient de forcer les portes pour savoir ou étaient Jeanne. Baldroy était entrain de forcer une serrure, tout en pestant, c'était dans des moments comme ceux la qu'on entendait fortement l'accent qu'il avait, l'accent typique de la campagne de l'Arizona. Il s'en voulait de ne pas l'avoir accompagné. Baldroy avait réussi a ouvrir une porte, c'était pas la première qu'il avait ouvert. Baldroy ouvrit la porte, et voyait une personne assise dans un coin, dans l'ombre. Il restait sur ses gardes, au cas où il serait tombé sur un des hommes de Smith

"Jeanne ?"

La personne qui était dans son coin tomba au sol, comme si elle était soulagée. Dans la peine ombre, Baldroy reconnu Jeanne et courut vers elle. Enfin, reconnu en quelque sorte, il n'y avait qu'elle pour avoir cette réaction. Baldroy la prit sur son dos, on l'avait frapper et elle trembler. Elle était dans un piteux état

"Jeanne... T'en fait pas, je m'occupe de toi...

- E... Eléonore... Jeanne peinait a faire une phrase.

- Elle va bien. Elle t'attend chez toi. Donc si tu meurs, elle sera toute seule, et tu ne pourras pas lui payer ses soins"

Jeanne fut surprise qu'il sache ça. Comment ? Et pourquoi Eleonore lui avait dit ça ? Même si elle voulait lui poser ces questions, Jeanne n'avait pas pu, aucun son n'arrivait a sortir de sa bouche. Une ombre se dessina au sol, derrière Baldroy. Ce dernier se retourna rapidement pour voir qui était cette personne. C'était le père de Jeanne, avec un pistolet dans la main. Ted semblait pas du tout surprit de voir sa fille dans cet état là. Baldroy savait très bien qui était cette personne. C'était son supérieur dans l'armée, mais il était devenu bizarre quelques mois avant la pseudo-mort de Baldroy et s'était retiré de l'armée. Plusieurs personnes pensaient qu'il avait juste vu trop d'atrocité durant sa carrière et que c'était la raison de son départ. Le jeune blond n'y croyait pas du tout, il en avait connu des personnes qui étaient devenu réellement fou a cause des choses vues durant les combats et ils étaient pas devenu comme lui.

"- Je te reconnais, tu es le fameux soldat qui était reconnu comme un stratège dans le groupe qui est mort en Egypte...

- Laissez moi partir. Fit Baldroy. Votre fille et votre petite fille sont gravement malades, elles doivent être soignées dans les plus brefs délais.

- Petite fille ?"

Ted semblait surprit, a en croire son expression quand il entendait qu'il avait une petite fille. Comment sa fille avait eu cet enfant ? Avec qui ? Depuis qu'il était dans cette secte, même en sachant que sa fille avant vingt-sept ans, il n'avait pas intégré cette information et la voyait encore comme une petite fille de quinze ans.

"- je n'ai pas de petite fille. Insista Ted. Et laisse moi ma fille, je dois lui apprendre a rester a sa place de femme.

- Si vous en avez une ! C'est même moi son père."

Jeanne regardait Baldroy. Est-ce qu'elle avait bien entendue ? Pourquoi il affirmait ça ? Il n'en savait rien. Elle ne savait pas la promesse qu'il avait fait a Eléonore. Le jeune blond ne pouvait pas sortir une quelconque arme pour se défendre, vu qu'il tenait Jeanne, et il avait peur qu'elle ne tombe s'il la tient mal.

"Et avant, vous n'étiez pas comme ça. Affirma Baldroy. Vous vous souvenez, vous étiez fier que votre fille rentre a l'école et s'instruise. Même que lorsque qu'elle a reçu son diplôme vous étiez tellement fier que vous êtes venu avec vos beaux-frère et belles-soeurs, même s'ils étaient les frères et sœurs adoptifs de votre femme. Même que vous m'aviez laisser une permission pour que je vienne. Vous ne vous en souvenez pas ? Vous étiez si fier d'elle, parce qu'elle n'était pas comme les autres femmes, qu'elle ne se laissait pas faire"

Baldroy espérait au fond de lui faire revenir a la raison. Il ne savait pas si l'avoir par les sentiments allait marcher, mais, il fallait tenter quelque chose dans la panique. Ils ne devaient pas mourir. Ted baissa doucement son Arme. Une petite faille ? Il fallait qu'il continue a utiliser les sentiments, pour être sûr.

"- Et vous vous souvenez aussi du jour ou elle a faillit de mettre a pied parce que Jeanne était a l'origine d'une bagarre ? Même si vous lui aviez fait la morale, au moins ça montrait qu'elle avait du caractère.

- Partez."

Alors c'était juste comme ça que cela allait se passer ? Juste en lui rappelant qu'il était si fier de sa fille ? C'était presque trop facile, cela montrait en quelque sorte une faiblesse d'esprit.

"BALDROY !" Hurlèrent deux personnes

Finnian et May Lin arrivèrent en courent, et se mirent entre Ted et le cuisinier. Ils voulaient protéger leurs ami, ainsi que Jeanne. Baldroy leur avait dit directement qu'ils n'avaient plus rien a craindre, qu'ils pouvaient tous partir

"- Il y a un Hôpital près d'ici ? Demanda Baldroy a Ted

- Oui, vous voyez la pharmacie ? Il faut marcher quelques dizaines de kilomètres pour y arriver, c'est assez loin. Répondit le père de Jeanne

- Finnian. Emmène Jeanne là-bas, vu que tu cours vite. May Lin et moi, on va chercher Eléonore pour quelle soit soigné elle aussi. Ordonna Baldroy

- Bien chef ! S'exclamèrent les deux autres servant en Coeur"

Même si cela faisait extrêmement plaisir a Baldroy d'entendre le fameux mot "chef", il ne devait pas se laisser gagné par les sentiments et avoir la tête sur les épaules.

Prend ma mainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant