Chapitre 12

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Finnian courait. Le jardinier courait le plus rapidement qu'il pouvait. Il avait promit a Baldroy d'emmener cette jeune fille le plus vite possible a l'hôpital le plus proche. Quelques fois, le petit garçon parlait a Jeanne pour savoir si elle était encore en vie, ou au moins consciente. Jeanne avait du mal a garder les yeux ouverts.

"Je... Je suis désolée pour la dernière fois..."

La jeune fille aux cheveux noirs s'excusait d'un coup, parce qu'elle sentait qu'elle n'allait peu n'être pas tenir, même avec de la volonté... Elle sentait aussi qu'elle ne devait pas laisser sa fierté gagnée sur le reste. Et elle savait que ne pas s'excuser pour la colère qu'elle avait eu a ce moment là. Finnian ne savait pas vraiment quoi répondre, il n'avait jamais eu quelqu'un qui était sur le point de mourir sur le dos et aussi de devoir faire face a une personne qui pensait qu'elle allait sans doute mourir.

" Je pense que c'est plus à Baldroy que tu dois t'excuser, c'est plus contre lui que tu t'es énervée. Affirma Finnian"

Jeanne voulait répondre au jardinier, mais elle s'était évanouie avant de prononcer quelque chose. C'était vrai, elle avait eu un accès de colère, sur le coup elle en voulait fort a Baldroy. Jeanne ne voulait a Baldroy pour avoir fait pleurer sa propre famille, sans doute qu'elle n'avait jamais eu non plus de nouvelle de la part de Baldroy. Et aussi... Pourquoi avoir inventé cette histoire de démon ? Il aurait pu dire la vérité en disant qu'il avait plus supporté d'avoir vu ses compagnons de route s'en aller et qu'il voulait recréer sa vie ailleurs. Jeanne l'aurait compris. Il fallait qu'elle demande plus en détail ce qui c'était passé a cette époque là...

Quelques jours c'étaient écoulés lorsque Jeanne rouvrit ses yeux. Elle était allongée sur un lit d'hôpital. Elle prit quelques instants pour réaliser ou elle était, et elle entendait quelqu'un parler assez bas. La jeune fille prit du temps avant de comprendre ce qu'il disait. C'était du Français, et cela s'entendait que la personne qui lisait ça ne comprenait pas du tout ce qu'il lisait. Un petit sourire se dessina sur le visage de Jeanne

"- Tu ne comprend pas ce que tu lis, ça s'entend. Avoua Jeanne

- J'apprends comme je peux. Répondit la personne en rigolant"

C'était bien sûr Baldroy. Jeanne se redressa pour se mettre assise. Elle remarquait qu'il y avait plusieurs personnes dans la chambre ou elle était. Il y avait Eléonore, elle dormait et en guise de couverture elle une simple veste. Il y avait également Finnian et May Lin, ils dormaient eux aussi. Durant quelques secondes elle pensait un peu aux deux autres servant, ils étaient adorables. Ils étaient profondément gentils également, elle comprenait mieux pourquoi ils étaient amis avec Baldroy. En parlant du jeune cuisinier, il lâchait le livre qu'il avait en main et se gratter la tête.

"- Eléonore est guérie, on a donné l'argent aux médecins. Avoua Baldroy

- Mais... Comment vous avez fait pour payer pour moi ? Questionna Jeanne

- Ton père nous a donné l'argent. Assura Baldroy. Et il a commencé a faire connaissance avec ta fille.

- En parlant de ma fille..."

La phrase prononcée par Baldroy au sujet d'Eléonore raisonnait encore dans la tête de Jeanne. Comment il savait que c'était sa fille ? Jeanne était la seule au courant de leur lien de sang. Baldroy se doutait un peu de ce qu'elle allait demander

"- Comment, tu as su ? Demandait Jeanne

- Que c'est ma fille ? Fit Baldroy pour être sûr. Écoute, je ne savais pas et comme elle m'a demander d'être son papa... Je n'ai pas pu refuser."

Elle comprenait mieux ce qu'il avait dit maintenant. Mais, il aurait pu juste dire un simple oui devant la petite fille et ne jamais dire devant le père de Jeanne. Elle savait qu'elle n'allait sans doute pas avoir de réponses a ce sujet, peu être dans le feu de l'action c'était la seule phrase qu'il avait réussi a dire.

"Et Finnian et May Lin s'amusaient bien avec Eléonore. Fit en rigolant le cuisinier"

C'était plutôt mignon a voir, les deux autres servants avaient plus un rôle de grand frère et de grande soeur pendant que Baldroy essayé de rester sérieux. Il n'avait pas toujours réussi, mais il avait quand même eu le m'hérite d'avoir essayé. Jeanne laissa échapper un petit rire, avant de repenser aux questions restées sans réponse qu'elle avait

"- Et, je me posais des question aussi sur le pourquoi tu m'as jamais dit que tu étais vivant...

- Je n'ai pas le temps de tout expliquer. Répondit Baldroy. Mais..."

Le cuisinier prit doucement dans ses bras la petite fille et la transporta près de sa mère. Il s'était dit qu'en se réveillant, Eléonore allait être heureuse en voyant sa mère... Bien plus qu'en voyant trois personnes qu'elle n'avait jamais vu avant et qui allaient bientôt repartir. La jeune mère prit contre elle sa fille. Le cuisinier sorti d'une poche une enveloppe et la tendit vers Jeanne.

"- Toutes tes réponses sont la dedans. Et si tu as le Coeur de reprendre l'envoie de lettre avec moi, j'ai laissé une adresse pour pouvoir envoyé.

- Merci... Fit Jeanne en prenant la lettre. Tu repars quand en Angleterre ?

- Dans trois heures, je dois être dans le bateau qui me fait revenir a Londres"

Jeanne lança un regard vers l'horloge, il était cinq heures du matin. Alors, il partait a huit heures. Cela faisait mal a Jeanne de savoir qu'il partait et qu'ils allaient probablement plus jamais se revoir, elle ne comptait pas a cet instant précis de Partir de son pays d'origine, et lui avait ses affaires a Londres. Était-ce la fin de leur histoire ? Jeanne avait peur que si elle envoyait des lettres que cela n'allait plus être comme avant. Baldroy réveilla ses amis, après une satisfaction générale de voir que Jeanne allait mieux, May Lin et Finian dirent en revoir a la jeune femme, en précisent que si elle voulait, elle pouvait venir quand elle le voulait a Londres. Le Jardinier et la servante partirent les premiers, ils ne devaient pas être en retard, sinon Ciel et Sebastian allaient les blâmer. Baldroy était le dernier a être dans cette chambre, avant de franchir la porte, il se retourna en faisant un petit sourire

"Au revoir"

Et c'était sur ses mots que Baldroy quittait la pièce. Jeanne prit contre elle sa fille en pleurant. Pourquoi n'avait-elle rien dit ? Ou rien répondu ? Elle s'en voulait encore plus.

"Je l'ai vue partir sans rien dire ... Il fallait seulement qu'il respire" Murmura Jeanne

Elle ne savait pas vraiment pourquoi, mais cette phrase était sortie toute seule. C'était celle qui collait le mieux a la situation.

Prend ma mainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant