Jeanne était assise a sa table de sa cuisine seule, tout en pleurant. Eléonore était en train de dormir. Elle en voulait sincèrement a Baldroy. Devant elle, il y avait un tas de lettres, toutes écrites de la mains du jeune cuisinier. Elle avait passer deux bonnes heures a tous relire, et encore il lui semblait qu'il en manquait quelques unes. Pourquoi ? Pourquoi n'avait-il pas écrit qu'une seule et unique lettre pour dire seulement qu'il ne voulait plus la voir ? Ou juste lui dire qu'il n'avait déserté le champ de bataille, et que c'était pour ça qu'il s'était fait passer pour mort ? C'était plus facile a accepter, et Jeanne n'aurai pas hésité une seconde a aller le retrouver a Londres. Et dans tous les cas elle aurait eu moins mal. La jeune fille aux cheveux noirs lisait la dernière lettre qu'elle avait reçue du blond, lui disant que tout allait bien et qu'il fallait pas s'en faire. Une porte s'ouvrit, s'était sans doute sa belle-mère qui venait demander quelque chose.
"Jeanne ?"
C'était bien la voix de sa belle-mère, la jeune femme rangeait ses lettres dans un tiroir et essayait d'essuyer ses larmes. La belle-mère de Jeanne rentrait dans la cuisine. C'était une jeune femme a peine plus âgée que la jeune servante. Jeanne se demandait toujours comme son père était tombé amoureux de cette personne ; c'était tout l'inverse de Marie - la mère de Jeanne. Cette belle-mère était jalouse, méchante et elle était ce genre de personne a s'énervé pour rien. Contrairement a Marie. Jeanne fixait la jeune blonde en faisant la tête.
"- j'ai vu un jeune blond qui ressemblait a celui avec qui tu sortais a une époque.
- Ce n'est pas lui, j'ai cru aussi. Répondit Jeanne froidement
- C'est vrai qu'il est mort a la guerre. Répondit la belle-mère. C'est dommage que tu n'aies pas reçu la dernière lettre qu'il t'as écrit.
- Je l'ai reçu, je l'ai eu le jour où j'ai appris sa mort."
La belle-mère sortie de sa poche une lettre ouverte. Jeanne la regardait bizarrement avant de l'arracher des mains de la femme aux yeux bleus, depuis quand il y avait une dernière lettre?! Jeanne la lisait, c'était bien l'écriture de Baldroy. Il expliquait qu'il était désolé de se faire passer pour mort, mais que c'était la meilleure chose a faire pour tous, et que si un jour ils se reverraient il lui expliquerait tout, même si Jeanne allait vraisemblablement jamais le croire. Mais, Baldroy expliquait qu'il l'aimait encore et qu'il espérait juste la revoir. Et aussi, il expliquait qu'elle avait raison de plus jamais lui répondre et de lui en vouloir.
"- C'est toi qui l'ouvert pas vrai ? Fit Jeanne
- Ouais, tu avais de la chance d'avoir un si beau garçon pour toi, tu ne le m'héritait pas.
- Et papa, tu t'en fous alors ?"
De la rage commençait a monter. Jeanne se sentait idiote ; elle s'était énervée sur la mauvaise personne. Pauvre Baldroy il devait se demander pourquoi elle était comme ça. Et surtout, il n'allait sans doute pas la pardonner. Elle avait été odieuse, et que du côté de Baldroy, c'était elle qui ne lui avait jamais répondu sans raison.
"- Oui, je fais ça seulement pour son argent. Mais maintenant qu'il est aveuglé, il ne va plus jamais te croire.
- Tu es de mèche avec Smith...
- Il ne faut pas être spécialement intelligente pour comprendre ça. Répondit la Belle-mère
- Connasse. CONNASSE !"C'était la seule et unique chose qu'elle n'arrivait a sortir a ce moment précis. Et cela résumait bien la pensée de la jeune fille, même si elle n'était pas entièrement exprimée dans ce cas. Jeanne la poussait avant d'aller dans la chambre de sa fille et elle prit Eléonore dans ses bras. La petite fille dormait, Jeanne ne voulait pas la réveiller. Jeanne arrivait a la porter facilement, malgré sa force inexistence car la petite fille était amaigrie. La jeune femme commencer a courir, elle voulait rattraper Finnian, Mey Linn et Baldroy pour leur expliquer la situation et peu être agir. Ils allaient peu être pas comprendre ce retournement de veste, mais elle n'avait pas tout avoué a Ciel non plus. Elle ne comprenait pas vraiment non plus ce qui se passait pour qu'elle change d'avis comme ça. Peu être le fait qu'elle voulait piéger sa belle-mère, qui sait ? Et aussi, elle devait mettre de côté le fait qu'elle voulait toujours faire tout toute seule, elle devait faire en sorte que l'argent de la récompense soit donné très rapidement... Elle devait faire en sorte que sa fille soit soigné... C'était Eléonore qui était touchée de la tuberculose... La petite fille ouvrit a peine les yeux, voyant sa mère soucieuse.
"- Maman...? Il se passe quoi ? Demanda a peine réveiller Eléonore
- Tu vas bientôt être guérie chérie, ne t'en fais pas... Fit Jeanne. Ne t'en fais pas.
- Je ne sais pas si...
- Eléonore... Tu veux savoir qui est ton papa ? Questionna Jeanne en sachant très bien la réponse. Si tu t'accroches, tu verras qui c'est ton papa.
- Mais... Tu m'as dit qu'il était mort..."
Jeanne ne répondit pas, elle voyait de plus en plus proche les servant du compte. En fait, le père n'était même pas au courant qu'Eléonore était née. Surtout, Jeanne n'avait pas avoué la naissance de cette petite fille. Une fois que toute cette histoire était terminée, elle serait soulagée d'un poids monstrueux. Un sourire se dessinait petit a petit sur son visage
"J'AI QUELQUE CHOSE A VOUS DIRE"
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Prend ma main
RomancePendant la guerre, Baldroy recevait beaucoup de lettre d'une jeune fille. Malgré les années qui on passé, le jeune cuisinier a toujours garder les lettres que la jeune fille lui avait envoyer. Des années plus tard, Bard accompagne Ciel dans une de s...