chapitre 10

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Baldroy et les deux autres personnes étaient encore a leur place en Fixant leur jeune maître. Comment ça se faisait ? Pourquoi Jeanne était-elle restée là bas ? Ils n'avaient pas encore toute les informations. Mais, vite Baldroy détourna le regard, il se sentait triste, il aurait du les accompagner pour pouvoir protéger la fille. En y réfléchissant mieux, il n'y avait pas que la tristesse, il y avait aussi de la culpabilité.

"- Venez au manoir, faut qu'on voit ce qu'on peut faire. Avoua Ciel

- Prenez de l'avance, je dois régler quelques petites choses ici. Fit Baldroy"

Finnian et May Lin n'appréciaient pas trop de laisser seul le cuisinier ; depuis qu'ils se connaissaient, tous les trois pas un jour ne s'était passer sans qu'ils soient ensemble. Mais, ils ne pouvaient contester sa décision. Le majordome, les servants et Ciel partirent sans dire un mot de plus. En vérité, Baldroy ne se sentait pas capable de laisser la petite fille toute seule comme ça... Surtout après ce qu'il avait appris sur sa mère. Le jeune blond était entrain de lire le fameux livre qu'il avait eu dans sa main, il était assis au sol dans la chambre d'Eléonore. Il essayait de lire un peu, même si il avait du mal a prononcer certaines choses. Eléonore fut réveillée, et elle se levait doucement pour prendre une position assise

"- Vous essayez d'apprendre le français monsieur ? Demanda Eléonore

- Je sais qu'une seule phrase de Français, donc je me dis que c'est mieux d'en apprendre un peu plus. Répondit Baldroy

- C'est quoi la phrase que vous connaissez ?

- Si tu pars, je veux partir avec toi, prends ma main et partons ensemble. C'est ta mère qui me l'avait dit. Avoua le jeune cuisinier, qui était au fond de lui fier de l'avoir dit sans faute

- Vous connaissez bien ma maman ? Fit la petite

- Oui. Mais, ça va faire dix ans qu'on ne s'était plus vu.

- Oh ça fait loin dix ans ! S'exclama Eleonore

- Pour toi peut-être. Répondit en faisant un petit sourire.

- Et vous connaissez mon papa ?"

Baldroy ne fut pas très surpris par la question, même s'il n'y avait pas eu de transition ; il avait bien compris qu'elle n'avait pas eu pas d'exemple paternel. Il n'y avait aucune photo d'homme qui aurait pu être son père, c'était un des indices qui lui avait mit la puce a l'oreille. Baldroy fit un signe négatif de la tête. La petite fille fut très déçue par la réponse de Baldroy. Petit a petit de la pluie se fit entendre, Eleonore regardait la fenêtre d'un air inquiet

"- Maman n'est pas rentrée... Et son état ne va pas s'arranger avec cette pluie ;

- ... Comment ça ? Questionna Baldroy. Elle est malade ?

- Oui, elle a la tuberculose comme moi"

D'un coup, la voix de Jeanne qui disait qu'elle aurait assez d'argent pour payer les soins pour soigner la tuberculose si elle a l'argent de la récompense raisonna dans sa tête. Elle devait avoir pas trop d'argent pour payer les soins. La connaissant, elle allait sans doute faire passer sa fille avant elle, c'était une réaction normale pour une mère. Il se levait d'un coup en posant sur la table de nuit le livre.

"- Eleonore, je te laisse, je vais chercher ta maman. On se reverra demain. Avoua le jeune homme

- Vous voulez bien être mon papa ?

- Oui, si tu veux"

La réponse était sortie naturellement, sans vraiment de raisons. Si cela pouvait faire plaisir a cette petite, pourquoi ne pas le faire ? Baldroy se rapprochait de la petite avant de lui faire un bisou sur le front et partir. Maintenant, il fallait tenir sa promesse ; faire en sorte que Jeanne reviennent le plus vite possible chez elle. Premièrement pour ne pas qu'elle meurt, ça serai déjà bien. Et aussi parce qu'il ne voulait pas que la petite soit toute seule comme ça. Surtout qu'elle allait tôt ou tard mourir malheureusement de sa maladie, il fallait faire en sorte que ces deux personnes vivent. Baldroy rentra rapidement au manoir et rejoignit en peu de temps Ciel et les autres. Ils avaient déjà bien parler d'un futur plan qu'ils allaient faire. Bien sûr Baldroy s'était fait blâmer pour son retard. Par principe, il avait répondu qu'il allait plus jamais refaire ça, et que c'est la dernière fois. Bien sûr sur le coup, il n'y pensait pas un mot. Cela devait être la première fois qu'il faisait semblant d'y mettre du sien ou d'aller dans le sens de quelqu'un contre son gré. Mais, il n'allait pas du tout épilogué sur sa discussion avec Eleonore ou ce qu'il avait appris.

"- Baldroy, avec Sebastian, May lin et Fininan, on va attaqué de force le QG, tu veux faire parti de l'attaque? Fit Ciel en sachant très bien la réponse

- Bien sûr"

Ciel avait bien fait de faire confiance a Sebastian pour le recrutement de ses servants. Même si, la première fois qu'il les avaient vu, il y avait un gamin maigrichon, une femme blesser et un soldat qui s'était casser un bras. Ce n'était pas le meilleur tableau qu'on pouvait avoir. Surtout, qu'ils étaient totalement incompétents dans le domaine qu'ils devaient maîtriser. Mais, avec le temps, ils ont fait leurs preuves et Ciel faisait une confiance aveugle a ces personnes pour ce genre de mission.

"- On y va maintenant.

- Bien jeune maître ! S'exclamèrent ensemble les trois amis."

Et c'est ainsi, que le plan pour attaquer en pleine nuit la secte la plus dangereuse - du moins a l'époque - des Etats-Unis se mit en place. Même si personne n'aurait cru qu'un groupe de cinq personnes puisse attaquer un groupe dix fois plus grand que lui, et encore plus de gagner.

Prend ma mainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant