Un Temps De Royai

Ma petite infirmière

L'image au dessus est la chaise sur laquelle j'ai dessiné à la cafétéria du lycée. Franchement je suis assez fière du résultat! J'en ai fait trois autres; une représentant Naruto, l'autre Koro-Sensei et la dernière, All Might.

Pardonnez ma très longue pause sur Wattpad. Les explications sont en bas. Bonne lecture :)

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Encore une fois, au grand détriment du Lieutenant Hawkeye, son supérieur, Roy Mustang s'était une fois de plus embarqué tout seul dans une affaire de trafic d'armes, en apprenant que quelqu'un de l'armée y était mêlé. Il y avait donc mit son grain de sel, enquêté sans l'accord de ses compagnons, et s'était fichu dans de beaux draps lorsque les trafiquants  avaient compris que Roy avait tout découvert, et qu'il s'apprêtait justement à se rendre au QG militaire le plus proche pour les dénoncer, lui et ses preuves. Donc, lorsque les trafiquants avaient remarqué qu'ils se faisaient suivre, ils tendirent un guêt-apens au jeune militaire, pressés de le coincer, et de le supprimer. Le fait qu'il soit alchimiste les avaient finalement beaucoup surpris, encore plus lorsqu'il avait déchaîné ses flammes contre eux, pouvant plaider la légitime défense lorsque l'Armée découvrirait les corps des criminels, sûr qu'il recevrait les congratualtions des hauts placés et les yeux admiratifs de son équipe (et surtout de son amour d'enfance qui pourrait peut être enfin tomber sous son charme). Mais ce qu'il n'avait pas prévu, c'est qu'un des trafiquants avait eu le temps de tirer une balle, qui s'était logée dans sa cuisse droite. Il avait ressenti une vive douleur dans la jambe, et avec ça, ses espoirs de félicitations, de monter de grade, des yeux admiratifs de Riza, tombant d'amour dans ses bras partir en fumée...

Oubliant totalement qu'elle avait son supérieur hiérarchique devant elle, le terrible Lieutenant Hawkeye lançant dans éclairs à Roy, lui criait littéralement dessus en le traitant de tous les noms, le mot "crétin" en particulier qui revenait souvent dans sa tirade, crétin qui avait les yeux baissé sur le plat fade que l'hôpital lui avait servi, et jouait avec sa fourchette, comme un enfant qui se fait gronder par sa maman, ce qui était plus ou moins le cas. Une infirmière qui passait devant la porte ouverte de la chambre d'hôpital de Roy sembla vouloir dire quelque chose, sûrement "on ne crie pas dans un hôpital" mais le regard que lui lança la furie blonde lui fit passer toute envie d'ouvrir la bouche. Elle tenta tout de même entre deux "protéger un crétin pareil" et "peut même plus vous faire confiance" que le médecin avait dit que l'alchimiste pourrait sortir le lendemain matin, à neuf heures, mais seulement accompagné au vu de sa blessure. Elle regretta tout de suite d'avoir osé ouvrir la bouche car Riza répliqua sèchement: "Ah ben c'est encore la nounou de service, toujours là pour réparer les bêtises de môsieur l'idiot, qui va s'en charger!!!"

Roy, baissa encore plus les yeux et n'essaya même pas de se défendre. Son amie avait plus que raison, à chaque fois, c'était elle qui endossait la lourde tâche de "réparer ses bêtises" (ce depuis leur adolescence) mais d'un autre côté, il aimait bien quand elle s'occupait de lui, car malgré le fait qu'elle affichait clairement qu'elle était dépassé par cette "erreur de la nature" (Oui, elle lui avait déjà dit cela un jour que Roy avait encore plus dépassé les bornes, bien qu'elle s'en soit mordue les doigts ensuite), il arrivait parfois que, lorsqu'elle s'occupait de lui, ses gestes étaient doux, ses mots et son regard aussi, et surtout, ils passaient du temps ensemble, que tous les deux, et franchement il aimait beaucoup ça. Mais Roy n'avait jamais réussi à tenter une approche avec sa chère subordonnée, car comme vous l'aurez compris, il ressentait pour Riza quelque chose qui relevait fortement de la cour martiale. En effet l'armée était un problème, mais qu'importe. Roy Mustang n'était pas connu pour suivre le règlement, contrairement à Riza, et c'était bien là le problème, en plus qu'elle ne semblait pas vouloir succomber à son charme fou.