Le nouveau job

Dérangés

PDV Mac:

Alors que je venais de couper le moteur de la voiture, je m'oriente vers Romy et la regarde profondément. J'ai bien crut défaillir ce soir. La voir inconsciente, clouée au sol, sans rien pouvoir faire m'a choqué. Je n'ai jamais vécu ça auparavant. Tout ce que je vis avec elle n'a rien à voir avec ma relation précédente avec Nikki. La relation que j'ai avec Romy me semble beaucoup plus intense, plus vraie. Depuis que je l'ai revue le jour de son arrivée à Phoenix, je n'ai fait que de penser à elle. Romy me sort de mes pensées.

Romy : Mac ?

Moi : Oui ?

Romy : T'étais parti où là ?

Moi : Nulle part. Je suis là maintenant. Et je resterai toujours là.

Romy pouffe légèrement.

Romy : C'est beau ce que tu viens de dire mais je ne crois que tu supporterais de rester dans ta voiture jusqu'à ta mort.

Je rigole à mon tour.

Moi : Non je voulais pas parler de ça. Ce que je voulais dire que je voulais rester à tes cotés.

Romy : Moi aussi je ne veux pas vivre sans toi. Mais si on descendait de cette voiture ?

Je lui sourit, sort de la voiture, et va lui ouvrir la porte.

Romy : Merci monsieur le gentleman. 

Moi : A votre service.

Je me baisse et lui fait un baise-main. Je relève les yeux vers elle et nous rigolons. Nous nous dirigeons ensuite vers la villa.

Après être entrés, nous nous dirigeons vers la cuisine. Romy s'adosse contre un placard et me regarde doucement. 

Romy : Alors ce mariage ? Comment tu l'a trouvé ?

Moi : Et bien à part-

Romy : On ne parle plus de ça. D'accord ?

Moi : Je me suis amusé. En plus j'avais une cavalière d'exception.

Romy : Petit veinard va ! 

Je m'approche d'elle et pose ma main droite juste à coté de sa tete. Nous sommes à présent proches l'un de l'autre. Très proche même. Je peux sentir son souffle s'accélerer. Je me penche à son oreille.

Mac : *chuchote* Un dernier vers princesse ?

Elle me fixe et ne dit rien. Je la vois déglutir.

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Romy : P-Pourquoi pas.

Je sors une bouteille de vin ainsi que deux verres.

Je verse le liquide rougeâtre en quantité égale et donne un des verres à Romy.

Moi : A nous ?

Romy : A nous.

Nos verres se cogne l'un à l'autre. Romy porte son verre à ses lèvres tout en gardant un contact visuel avec moi. Après avoir bu une gorgée, elle passe légèrement sa langue sur sa lèvre supérieure.Nous restons tout deux figés, incapables ni de parler, ni de bouger. C'est comme si une tension s'était crée entre nous. Romy dépose son verre sur le comptoir. Elle me regarde droit dans les yeux et fait un pas envers moi. Elle me parle d'un ton inhabituel.