Chapitre 50

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L'agent Bensley accompagné du détective McProust entrèrent dans la salle d'interrogatoire. Il enlevèrent les menottes qui étaient accrochées à la table mais qui restaient liées autour des poignets de notre brune préférée.

Bensley : On va aller se dégourdir un peu les pieds.

Ils la sortirent de la pièce sans qu'elle ne bronche une parole. Il traversèrent le couloir et descendirent au sous-sol pour rejoindre une autre salle d'interrogatoire en pleins travaux avant d'être interrompu par un homme aux cheveux poivres et sel qui leur barra la route.

L'homme : Excusez moi messieurs, mais ce n'est pas une très bonne idée d'emmener cette jeune femme ici. Remontez avec elle.

Bensley : Laissez nous passer au lieu de dire n'importe quoi.

L'homme : Ecoutez moi bien, cette jeune femme est innocente et quelqu'un est venu pour l'éliminer afin de ne pas être reconnu coupable du meurtre de Garry McClane. Alors ramenez là dans la salle d'interrogatoire s'il vous plait.

Les deux agents de police se regardèrent avant de rire. McProust se tourna vers la jeune femme.

McProust : Vous en avez encore beaucoup des admirateurs secrets aux yeux bleus ?

La brune observa alors les yeux de l'homme qui clamait son innocence. Et il ne parut pas aussi inconnu qu'au début.

Romy : Vous êtes...

L'homme : Là pour vous sauvez, tout les trois. Alors demi-tour droite et faites moi confiance.

Un homme a la peau mate arriva dans le dos de la jeune femme, une arme à la main. L'homme aux cheveux blancs se précipita sur Romy et les deux agents afin de les mettre à l'abri derrière le mur qui était à leur droite. Un coup de feu retentit sans que personne ne soit touché.

Bensley : Un ami a vous ?

Romy : Bien sur que non ! Il est venu m'abattre, il fait partit du cartel la Hola, c'est lui le propriétaire de l'entrepôt.

McProust : Vous parlez maintenant ?

Bensley : Où est votre arme ?

McProust : Un détective n'en a pas je vous le rappelle, et la votre ?

Bensley : Enfermée à double tour dans mon tiroir. On a que 20 secondes avant qu'il ne le comprenne.

Romy : Oui mais on a des munitions.

McProust : A quoi servent des balles sans munitions ?

Romy : Vous vouliez savoir qui je suis ? C'est simple, taisez-vous et regardez. C'est l'homme de ma vie qui m'a formée.

L'homme : Donnez lui tout ce que vous avez sur vous.

Les agents s'exécutèrent et Romy put se libérer grâce au cadavre d'un stylo sous les yeux admiratifs de l'homme aux yeux bleus.

McProust : Et maintenant vous allez faire quoi ?

Romy : Je vais essayer de tous nous faire sortir de là.

Elle ouvrit la balle, retira le projectile, et sorti la poudre que contenait la douille en l'insérant dans le corps en plastique du stylo qu'elle avait au préalable rebouché grâce à l'amorce de la munition. Elle utilisa une feuille du carnet du détective qu'elle venait de retirer de sa poche et la plia afin des les assembler au bout du stylo pour créer une ailette. Le tout forma une version improvisée d'une fléchette. Une version "MacGyver". L'homme se rapprochait de plus en plus d'eux, elle jeta un regard à l'agent McProust et sauta sur le côté afin d'envoyer le stylo en direction de l'homme armé. La fléchette explosa contre un mur adjacent et l'agent McProust s'empressa d'aller désarmé l'intrus et de le prendre en joue pour l'interpeller. Et c'est à ce moment que Jack et Riley arrivèrent, l'un encore armé jusqu'aux dents, et l'autre regardant partout autour d'elle d'un air inquiet. L'homme aux cheveux gris regarda la brune.

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