- Regardez ! » m'exclamai-je alors que je regardai les nuages dans le hublot. Olivia et Pablo se baissèrent pour voir ce que je leur indiquai.
- C'est l'Ecole d'Azur. » commenta Pablo sans quitter de vue ce qui s'offrait à son regard, et Olivia écarquilla les yeux :
- Waw ! » s'émerveilla-t-elle. L'Ecole était bien dressée sur une montagne volante, occultée par une masse de nuages que nous traversions actuellement. Mais le bâtiment, qui ressemblait à un ancien manoir, n'occupait qu'une seule partie de la montagne qui, elle, était réellement gigantesque, et nous avions intérêt à ne pas nous perdre.
L'Ecole avait été construite à un endroit stratégique, c'est-à-dire sur un endroit de la montagne présentant une large surface plane où différentes sortes de camps d'entraînement se trouvaient aussi, ainsi que des terrains, et un dernier terrain entouré par une grande quantité de gradins. Je me demandais quels sports il était possible de pratiquer ici.
Toutes les Première années étaient scotchés aux hublots, lâchaient des cris d'extase et d'admiration, et ce jusqu'à l'atterrissage où nous fûmes tous obligés de nous asseoir à notre place et d'attacher nos ceintures. L'avion se posa sur une piste d'atterrissage qui lui était réservée, puis s'arrêta et ce fut officiellement la fin du voyage.
Nous prîmes nos valises en nous bousculant les uns les autres pour sortir le plus vite possible, mais Olivia se débrouilla pour rester près de moi, terrifiée à l'idée de se retrouver seule et complètement perdue, et il fallait avouer que sa présence qui s'était faite familière dernièrement me rassurait également.
Dehors, deux hommes dans la trentaine et une femme du même âge nous attendaient, les bras croisés. Une femme plus âgée qu'eux (peut-être de soixante ans ?) se tenait droite, les bras croisés et un sourire accueillant aux lèvres.
Une fois que nous fûmes tous sortis, elle fit un geste rapide à ses lèvres et sa voix s'en retrouva amplifiée. Je me rappelai que ma mère m'avait dit que c'était une Formule d'Amplificateur, maîtrisée par les Mages Air, donc ce devait être une Mage Air.
- Bienvenus à tous et à toutes à l'Ecole de Magie d'Azur. Je me présente : Lorena Silván. Je suis la directrice, et voici trois personnes dont vous devriez vous souvenir puisqu'elles sont chargées de votre surveillance pour le restant de l'année. Bien, je ne vais pas m'entretenir longtemps, puisqu'une grande quantité d'entre vous vont malheureusement bientôt devoir repartir. Nous allons donc procéder au fameux test de Magie annuel. » Un silence s'installa et nous nous jetâmes tous des regards effrayés, mise à part Alan, pas très loin de moi, qui arborait une expression confiante.
La femme surveillante s'avança pour nous donner les instructions, et la directrice fit un geste du doigt pour amplifier sa voix avec la formule de tout à l'heure :
- Je vais vous mettre en lignes espacées les unes des autres, s'il-vous-plaît. » Nous nous exécutâmes comme nous pûmes, en essayant de nous bousculer le moins possible.
- Je flippe. » me confia Olivia lorsque nous fûmes placés.
- Bien, maintenant mes collègues vont faire passer des étiquettes magiques dans chacune des rangées et n stylo. Prenez une étiquette par bagage, et écrivez-y votre nom en majuscules et la première lettre de votre prénom en majuscule aussi. Je répète pour les oreilles distraites...» Je cessai d'écouter, suivant du regard un des surveillants qui distribua lesdites étiquettes aux personnes situées à l'extrémité des rangées.
Lorsqu'Olivia eut terminé, elle me passa les étiquettes et les stylos. Je m'appuyai sur ma valise pour écrire mon nom et prénom deux fois, une fois pour ma valise, et l'autre pour mon sac à dos, puis passai les étiquettes à mon voisin. Je ne m'étais jamais autant appliqué pour écrire : mon stress commençait à augmenter à l'idée de repartir.
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Les Gardiens- A New World
Fantastique"- Je suis un sorcier ? » m'étais-je alors exclamé, rempli d'espoir. - Pas vraiment. Ce terme était plutôt utilisé dans l'antiquité. Tu es un Mage. - C'est quoi un Mage ? » Lui et maman avaient échangé un regard, puis c'était maman qui avait pris l...