AU LYCEE, je ne trouvais plus Constance à la sortie. Elle ne fumait plus avec ses amis. Peut-être qu'elle n'en avait plus.
Je la cherchais dans chaque recoin, avec le fol espoir que mes rêves deviennent réalité.
Chaque jour, quand je me levais et trouvais mon lit vide, les draps froids, je voulais pleurer un peu plus fort. Je voulais plonger dans les nuages et retrouver ces rêves d'amour.
Je voulais sentir le coeur de Constance contre le mien, sa peau chauffer contre la mienne, ses lèvres frotter contre mon cou, ses boucles d'oreilles tinter contre les miennes, ses mains se perdre dans mes cheveux.
Mais il n'y avait rien, même plus de Constance à reluquer dans les murs de mon établissement. Seulement un rêve qui paraissait chaque jour plus réel, mais aussi plus lointain.
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Anne t'aime
Short StoryLes gens savent tous faire quelque chose ; Anne, elle, sait faire des rêves lucides. [correction approuvée par la douce et sympathique imaginairemenx]