LE ROUGE à lèvres de Joséphine me colle à la bouche. Mathilda m'a forcée à lui piquer un collant résilles à mettre sous mon pantalon noir. Elle a regardé ce dernier en roulant des yeux.
"Un pantalon noir en plein été, franchement, déplore-t-elle."
Mais il me rassure. C'est idiot, mais c'est comme ça. Je le porte souvent dans mes rêves.
Je pique une bière ouverte sur la table et la boit à gorgées lentes, les yeux qui se perdent dans le vide. Regarder les gens me suffit. Et puis, Joséphine m'a oubliée. Mathilda danse avec Othilie, qui préférerait visiblement être ailleurs.
J'ai l'impression de regarder une scène à laquelle je n'appartiens pas.
Il n'y a plus que le monde et moi.
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Anne t'aime
Short StoryLes gens savent tous faire quelque chose ; Anne, elle, sait faire des rêves lucides. [correction approuvée par la douce et sympathique imaginairemenx]