13.

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LA DANSE n'avait plus la même saveur sans Constance, qui n'avait plus le temps de venir. Le CD me donnait envie de hurler. Il n'y avait plus de petites fausses notes, plus de fou rire, plus de "oups, désolée, je me concentre" d'une petite voix tendre. Dans ces moments là, ce n'était pas le CD qui déraillait mais mon propre coeur.

Ca plaisait mieux à Raphaëlle, parce que ça l'aidait à mieux se concentrer sur ses mouvements. Mais Raphaëlle était très stricte, pour la danse et en général. Mathilda et Joséphine préféraient le chaos, qu'elles trouvaient plus amusant, imprévisible - à se demander pourquoi elles faisaient du classique.

D'habitude, j'étais d'accord avec Raphaëlle.

Mais là, je ne pouvais pas m'empêcher de regretter le chaos.

Anne t'aimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant