8.

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CETTE NUIT là, j'ai rêvé de Constance. Pas dans un rêve lucide, pourtant.

Il y avait du satin qui ployait sous le piano qui jouait à en percer les tympans des danseuses qui tendaient des pieds pointés serrés dans des rubans saumon ; puis Mathilda et son diadème de plastique qui allumait la cigarette de Constance.

Les projecteurs étaient rivés sur elle, comme d'habitude. Il n'y avait d'attention que pour Mathilda, toujours, tout le temps.

Et la blonde l'a embrassée.

Et même si ce n'était que le fruit de mon subconscient jaloux qui se faisait des montagnes de rien, je me levais avec un goût amer aux lèvres

Anne t'aimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant