21.

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J'ENCHAINE LES rêves lucides, qui me paraissent tous plus doux dans la nuit, mais plus durs au matin. C'est de plus en plus dur de me lever, d'apprécier la saveur de la vraie vie.

Le vrai monde me paraît fade. Il n'y a rien à faire, parce que je ne peux contrôler personne.

Parfois, Joséphine me demande si ça va. J'opine gentiment en la regardant tirer sur sa cigarette roulée et elle ne me demande rien de plus. Une fois, elle m'a dit qu'elle n'en croyait pas un mot. Je lui ai coulé un regard si noir qu'elle n'a rien osé ajouter.

La réalité est triste et je ne la veux plus. 

Anne t'aimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant