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PUIS, IL y a eu cette fille de terminale qui est venue jouer du piano pour le cours de classique. Les ongles courts, des petites mèches décolorées qui lui tombaient devant le visage qu'elle ne prenait même pas la peine d'attacher.

Elle avait quelques taches de peinture jaune sur la manche de son gros pull, une petite coupure sur le dos de sa main et une tonne de bracelets mal assortis entre eux qui tintaient à chacun de ses mouvements.

Ca me dérangeait, habituellement, de voir des gens qui ne prenaient pas soin de leur apparence et qui ressemblaient à une mauvaise parodie. Mais pas à elle.

Cette disparité semblait être ce qui la caractérisait. Comme Joséphine et ses collants résilles. 

Anne t'aimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant