Tant que nos cœurs battent. N🌑S

5. Différents 🌓

14 Avril 2015 , Paris 8h56

J'ai échouée. Lamentablement échouée. Je ne connais rien de lui alors qui est ce que je suis censée défendre ? Juste une image en fait. Je ne sais pas si je suis vraiment faîte pour ça. Peut-être même qu'on me virera. J'ai la boule au ventre mon dossier et vide. Bien sûr qu'on s'est 2-3 fois par la suite mais rien de très concluant. Il me fait écouter beaucoup de rap du groupe « PNL ». En tout cas il ne veut rien me dire , il ne veut rien me dévoiler sur son enfance, sa profession, ses loisirs , ses motivations. Tout ce qu'il trouve à dire c'est « On se revoit dans quelques loki » je ne sais pas ce que ça veut dire. Bref. Point mort. Le procès est demain. DEMAIN. Ma patronne me met une pression comme si sa vie en dépendait. J'ai un jour. Un jour pour lui faire cracher le morceau. Mais comment ? Je reçois un message.

De Nathan ❤️ :
Dîner chez des amis on y va ?
À Nathan ❤️ :
D'accord viens me chercher.

Je file m'habiller.

Depuis que je connais Nabil , je m'habille tout en noire. Il m'a dit que ça m'allait bien peut-être que je pourrais ... non qu'est ce que je raconte j'ai pas besoin de lui plaire Nathan me suffit. Quelques minutes plus tard. Nathan arrive. Il me regarde de haut en bas.
- dîner ne veut pas dire enterrement, peut-être que pour toi l'ambiance est mortel mais pas pour moi alors fais un effort. Dit-il.
- Je ne veux pas me changer je me sens bien comme ça. Dis-je.
- Naha , Naha tu es ma copine et je t'aime beaucoup mais ne me mets jamais en colère d'accord , change toi. Dit-il.
Je me change à contre coeur.

- Voilà là j'aime beaucoup. Dit-il.

Je ne réponds pas. Quand à lui il mets 20 ans a choisir sa tenue.
- Il faut que je sois parfait.dit-il.
Je lève les yeux au ciel.
- Mon Dieu comme je m'aime.
Je donne à manger à mon bébé. On part enfin en direction de chez ses amis.

🌓🌓🌓🌓

Une fois arrivés , on sonne chez ses amis. On entre , ambiance très bizarre. Marine le pen placardée dans tout le salon , Jean Marie le pen affiché également dans la maison. Je suis extrêmement gênée. Chacun ses opinions politiques mais les afficher comme ça , c'est clairement du manque de respect. Ils sont 4 : Stéphane , Louis , Julien et Laure. Nabil dirait sans doute « pff que des babtous » je rigole à cette pensée.
- Bonjour. Dit Louis.
- Bonjour tout le monde. Dis-je.
- Tu fais quoi dans la vie ? Demande Julien.
- Avocate. Dis-je.
- T'es sur une affaire en ce moment ? Demande Stéphane.
- Oui , je dois défendre un jeune.
- Mppf , je te parie que c'est un bougnoule ou un singe ça. Dit Laure.
- Nan mais y'a qu'eux de toute façon. Dit Nathan.
- C'est clair mais on est plus chez nous hein. Dis julien.
- Moi je pense que 2017 le Fn passe je suis désolée. Dis Julie.
- Mais elle a raison qu'on les renvoie chez eux bon sang , on rase les banlieues et on crée des entreprises pour les vrais français t'sais ? Demande Stéphane.
- je pense que si la France est un aussi beau pays c'est grâce à sa diversité de cultures , de religions , de couleurs. On est tous des être humains on a pas à se diviser. Dis-je calmement.
Ils me regardent et rigolent tous.
- Mais mec fais la taire qu'est ce qu'elle raconte celle-là ? Demande Stéphane.
- Tais toi Naha franchement tu dis de la merde. Dit Nathan.
- Mais j'expose juste mon ...
- Ta gueule on en a rien à faire franchement , t'es avec nous ou t'es contre nous. Dis Julie en fumant un joint.
- Ton fournisseur serait content de t'entendre dire ça. Dis-je.
- Je te demande pardon ? Demande t'elle en se levant.
- Quand c'est pour jean marie t'entends ? Demandais je ironiquement.
Julie se lève et s'en va. Les garçons vont la réconforter , excepté Nathan.
- Je te reconnais plus qu'est ce qu'il y'a ? Demande-t-il.
- Moi non plus je te rassure Nathan , ce que tes amis disent est inadmissible comment tu peux tolérer ça ? Tu es médecin enfin , tu es confronté à des gens nouveaux tous les jours mais tu te comportes comme un bon suiveur. Dis-je.
- Dis pas n'importe quoi , embrasse-moi. Dit-il en m'embrassant.
Les autres reviennent et on se rassoit tous ensemble. On a décidé de changer de sujet et de parler d'économie. Un sujet plus ou moins normal. Toute la journée passe comme ça et je reçois un message.

De Nabil :
Eh. Jveu bouger c la dernière fois qu'on se croise alors je t'emmène.
À Nabil :
Trop gentil d'avoir penser à moi mais je suis pas chez moi désolé 😘😅.
De Nabil :
Ct pas une qst.
À Nabil :
Euh.. je vais trouver une solution.
De Nabil :
Tu fais la désirée là ou j'reve ?
À Nabil :
Non du tout, je rentre chez moi de ce pas
De Nabil :
J'prefere.

Je verrouille mon téléphone.
- Bon désolé demain je travaille , au plaisir vraiment. Dis-je.
On les salue et on roule direction mon appartement.

                  🌓🌓🌓🌓

Arrivés en bas de chez moi , Nathan gare la voiture.
- Je dors chez toi ? Demande t'il.
- Euh .. non pas ce soir .. j'ai beaucoup de travail et il faut que je finisse. Dis-je rapidement.
- T'es sûr ?
- Oui.
Il m'embrasse et s'en va. Je monte chez moi. Je me rends compte qu'il y'a de la lumière dans celle-ci. J'ai peur ! J'ouvre doucement la porte d'entrée et remarque que Gratouille n'est plus dans son panier mon dieu !
- Rentre ! Dit une voix que je reconnais immédiatement.
J'entre et me dirige dans le salon. Je remarque que mon chiot est tétanisé. Il saigne légèrement à la patte droite. Je le prends directement dans mes bras pour le soigner. Nabil s'assoit et regarde la télé pendant que je soigne Gratouille. Ce soir il dormira avec moi. Je vais dans ma chambre et l'installe dans mon lit. Je lui chante une petite chanson pour l'endormir. Une fois finis je reviens au salon.
- Comment t'as fais pour rentrer ? Et qu'est ce t'as fais à mon chien ? M'énervais je.
- Je suis venu cambrioler mais j'ai zapper que je t'ai dis de revenir entre temps. Dit-il calmement.
- Mais tu te prends pour qui ? Qu'est ce t'as fais à mon chien ?
- Je t'ai sauvé d'une vieille soirée remercie moi au lieu de t'exciter pour r et ton clebard j'lui ai rien fais ,nan je rigole je l'ai mordu. Dit-il en riant.
Je m'apprête à lui mettre une claque mais il m'attrape les poignets.
- Doucement avec tes mains. Dit-il énervé ce qui me calme directement.
- Personne n'est aussi cruel , pourquoi tant de haine? Demandais je timidement.
Il me lâche les poignets et allume sa clope.
- Tu peux pas comprendre l'histoire d'une vie alors ne pose pas de questions igo. Dit-il.
- Mais je peux , c'est juste que j'ai du mal à te suivre , du mal à te cerner. Dis-je en m'approchant de lui , toute attendrie.
- Est ce que tu t'es cernée toi même déjà ?
- je ...
Il fume tellement que ça me fait tousser.
- Quelle fragile ! S'exclame t'il.
- Mais pourquoi fumes tu autant ?
- Pour avoir le cœur de la même couleur que mes poumons. Dit-il.
Cet homme est incroyablement poétique. Je ne sais pas. Sa voix. Son regard. Tout me paralyse. Je suis comme hypnotisée.
- Bon maintenant que j'ai sauvé ta soirée je peux bouger pépère. Dit-il.
Il s'apprête à partir mais je le retiens.
- Tu ... ne devrais .. pas prendre .. le volant dans cet état. Dis-je.
- Hmmmm... ok je prends le plus grand lit. Dit-il en me poussant.
Il se dirige vers ma chambre , je le suis. Il s'arrête sur la tenue que je voulais mettre de base ce matin.
- Pas mal cette tenue. Dit-il.
Je rougis.
- Essaye là devant moi. Dit-il fermement.
- Non je ... n'aime .. pas ... trop ...mon corps et .. je n'ai jamais..
- Me raconte pas ta vie ! Dit-il.
Il s'assoit sur le lit en me regardant patiemment.
- Je .. j'ai peur ..
Il lève la tête surpris. Il se lève et viens derrière moi.
- T'es une belle femme. Dit-il en me regardant. Mais j'aime pas la timidité moi , alors ne me contrarie pas et déshabille toi. Dit-il dans mes oreilles.
Doucement j'enlève mon haut. Au moment d'enlever mon jean je bloque.
- J'en ai vu des milliers poupée. Dit-il détaché.
Je retire doucement mon jean et me retrouve en sous-vêtements devant lui. Devant un homme. Devant un homme qui n'est pas le mien. Dois-je m'en vouloir ? Oui mais il me donne tellement de confiance.
- Reste comme ça finalement. Dit-il.
On s'allonge sur mon lit. Il est concentré sur son téléphone et je ne fais que le regarder. Comme si il n'y avait que lui. Qu'est ce qu'il m'arrive ? Il se retourne vers moi et m'embrasse le cou. Je ferme les yeux tandis qu'il me touche sur tout le corps , ce qui me procure 1000 frissons. Prise d'une pulsion je glisse un « encore » ce qui le fait sourire. Il s'arrête d'un coup et éteint la lumière. Qu'est-ce que j'ai ? Je suis repoussante à ce point ? Je remarque qu'il s'est endormi. Mon chiot me fait des caresses ce qui m'endort également.

🌓🌓🌓🌓

Le lendemain je me réveille , je me rends compte que je suis seule dans le lit. Je reçois un message de Nabil. « pas besoin des bras d'une femme je connais pas ceux de ma mère »

🌓🌓🌓🌓

Ne t'attaches pas ou prend le risque de tomber bien bas.