16. Pareils 🔐

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30 Septembre 2015,Paris 10h00

C'était y'a 2 mois. C'était y'a 2 mois la dernière fois que je l'ai vu. Ça fait longtemps. On s'est séparés à la gare puis on s'est pas revu depuis. Grr. Il ne répond même plus à mes messages. C'est très bizarre. Bref je me réveille ce matin. Je me prépare et je m'habille.

Oui je sais

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Oui je sais. Ça change de d'habitude. J'ai mes règles et j'ai pas du tout la tête à m'habiller classe aujourd'hui. Bref je suis en retard , j'en ai strictement rien à faire. Depuis que j'ai rencontré Nabil j'ai appris à vivre selon moi. Marre qu'on me dicte des trucs à chaque fois. Je sors de chez moi. Je croise la voisine. Elle m'insulte comme d'habitude. Sauf que cette fois-ci ça passe pas.
- écoute moi bien toi , c'est la dernière fois que je te permets de m'insulter sans rien dire, recommence encore une fois je te jure que tu vas le regretter. Dis-je en la menaçant.
Elle ne répond pas et je pars fièrement. Je monte dans ma voiture et je démarre.

                     🔐🔐🔐🔐
J'arrive au travail. Main dans la poche. Ma patronne m'appelle dans son bureau.
- dis donc toi , t'as pas l'impression de faire un peu tâche ? Me demande t'elle pleine de mépris.
- Non. Dis-je simplement.
- t'es habillée comme une véritable cas social , on est pas chez ta mère. Crie t'elle.
- déjà je m'habille comme je veux , y'a des jours avec y'a des jours sans et ne parlez pas de ma mère. Dis-je calmement.
- depuis quand t'as la bouche comme ça toi ? Demande t'elle en rigolant.
- depuis que j'ai compris qui j'étais.
- j'ai bien dis à Nabil qu'il n'y avait rien à en tirer d'une fille comme toi entre 2/3 parties de jambes en l'air mais bon. Elle marque une pause.je t'apprend rien si ? Demande t'elle en souriant.
Alors Nabil couche avec ma patronne ? Putain le sale ... je baisse la tête sans rien dire. Je ne la regarde même pas.
- La prochaine fois que t'auras en tête de me défier sois sûr de toi , allez dehors. Dit-elle méprisante.
Je sors sans dire un mot. La confiance que j'ai quand je suis avec lui est tellement incroyable que c'est comme si rien ne pouvait m'atteindre. Je vais dans mon bureau. Je travaille mais ma tête n'arrête pas de penser à lui. Putain. J'en ai marre. Il me torture l'esprit et ça lui fait plaisir.

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Tant que nos cœurs battent. N🌑SOù les histoires vivent. Découvrez maintenant