Point de vue externe:
Ils étaient tous assis à l'attendre, le grand sirotait son café glacé, tandis que le petit grignotait, il tapait dans les donuts qu'avait choisi la personne à la touffe blonde.
Le japonais se faisait fortement désirer auprès de ses amis. Ils se demandaient tous ce qui se passait et pourquoi il voulait leur parler alors que ça faisait une éternité que le japonais ne parlait plus.
Une porte se claquait, le vent entrait dans la pièce. Des frissons apparaissaient sur les amis et les yeux se rivaient sur le japonais qui était enfin présent.
Il avait les yeux rougis et gonflés. Ils se demandaient vraiment ce qui n'allait pas mais ils n'allaient pas tarder à le savoir.
« -Je sais qu'il est tard., fît lentement le japonais. Mais je devais vous parler. Ça ne peut plus durer ainsi. »
« -On t'écoute Yuto. », répondît la personne à la touffe blonde.
« -Vous deviez sûrement vous demander pourquoi j'étais silencieux pendant si longtemps?, les trois hochaient la tête. Parce que je ne vais pas bien et je n'avais pas la force de quoi ce soit, donc de parler... Ce soir, j'ai tenté l'irréparable mais quelqu'un m'en a empêché. »Tous se demandaient, comment ça l'irréparable? Que voulait-il dire par là?
« -J'ai voulu mourir. Et je le veux encore aujourd'hui, je ne vais pas vous mentir parce que je n'en vois plus l'intérêt. Et vous devez savoir pourquoi, vous méritez de le savoir. J'ai perdu quelqu'un, j'ai perdu mon amour par ma faute. C'est à cause de moi qu'il est mort, je luttais pour mourir alors que lui luttait pour vivre et au final l'inverse s'est produit. »
Il voyait bien que ses amis ne comprenaient toujours pas où il voulait en venir.
« -Il s'est suicidé..., finissait par prononcer le japonais. À cause de moi, il s'est suicidé. »
Le petit levait le doigt en signe qu'il avait une question à poser au japonais mais ne voulant pas l'interrompre, il s'était dit que c'était au cas où.
« -Tu te demandes sûrement pourquoi je dis que c'est de ma faute?, le petit hochait la tête. Parce qu'il ne voulait pas être un fardeau de plus pour moi, il ne le supportait plus à la fin avec sa famille et..., des sanglots finissait par éclater aux yeux du japonais. Sa maladie, pour laquelle il se battait depuis deux ans. »
Les trois amis étaient silencieux face à tout ce que le japonais leur avait déballé, ô grand jamais ils n'auraient cru que ça cacherait une telle souffrance dans une seule et même personne. Ils s'en voulaient presque pour n'avoir rien vu de cela.
« -Tu aurais dû, dès le départ, venir nous en parler Yuto. On ne t'aurais pas jugé et encore moins laissé souffrir seul. On est là pour chacun d'entre nous quatre, il n'y a pas d'exception qui soit, donc maintenant n'hésite pas., fît la personne à la touffe blonde. Tu n'imagines même pas comment je me sens impuissant parce que je réalise que je n'ai même pas vu que tu étais mal alors que j'aurai dû. Tu es mon ami et tu n'aurais pas dû souffrir seul dans ton coin, je n'imagine même pas non plus comment tu as dû souffrir... »
Le petit avait la tête baissée et les larmes lui avait envahie le visage. Il se sentait si mal pour le japonais.
« -On t'a tendu la main ce jour, ce n'est pas pour rien Yuto, tu es notre ami et tu es en droit d'aller mal mais parles-en nous, tu ne devrais pas souffrir seul comme le dit Hyo, je me sens terriblement mal maintenant parce que ça me fait réaliser qu'on n'a pas agi comme de bons amis ou que tu n'avais pas suffisamment confiance en nous pour nous avoir rien dit... », disait le grand.
« -Jinho, ne pleure pas. Maintenant qu'il nous en a parlé, on va l'accompagner, d'accord?, fît de nouveau la personne à la touffe blonde en s'adressant aussi au japonais. On a appris de nos erreurs et on ne recommencera pas. On ne le laissera plus seul désormais et on va l'aider à faire son deuil comme il le devrait, on va l'aider à s'apaiser, à moins penser à la mort. »
« -D'accord. », répondît seulement le japonais.Ça en disait long mais au moins ils en étaient sûrs, ils allaient aider leur ami, jusqu'au bout désormais, ils allaient l'accompagner partout où il faudra pour apaiser ses souffrances.
Le japonais s'était enfin soulagé d'un poids.〰️ Et, voilà enfin le chapitre huit après 4 mois d'absence, j'espère qu'il vous plaira tout autant que le reste de l'histoire.
Je reviens tout doucement mais sûrement pour finir de raconter ceci.
Alors, avez-vous mis un nom sur la personne que Yuto parle?Sur ce, je vous souhaite une bonne journée ou soirée.
- elly.
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can you feel it.ʰᵘⁱᵈᵃʷⁿ (réécriture)
Fanfic« dis-moi que tu le sens, dis-moi que tu le sens à un tel point que ton cœur pourrait sortir de ton corps. » (en cours de réécriture)