Chapitre 14

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PDV (point de vue) Camille

Je sors de l'hôpital avec des anti-dépresseurs. Je crois réellement je que je suis en train de tomber dans la dépression.

Je n'avais qu'une hâte : retrouver Léa. Je voulais tout lui expliquer, et ne plus garder ce poid sur mes épaules.

Je la retrouve chez elle.

"- Camille ? Tu as l'air triste ? Pourquoi tu pleures ?

Effectivement, j'étais en train de pleurer, sans même m'en rendre compte.

J'éclata en sanglots et je tomba dans ses bras. Trop, c'est trop, je suis à fleur de peau en ce moment. Mais c'est normal, qu'auriez-vous fait à ma place si vous voyiez votre monde s'écrouler ?

- Camille ? Explique-moi, qu'est-ce qui ne va pas ?

J'entra chez elle et lui raconta tout du début à la fin. Mon père qui est homophobe, le cyber-harcèlement, ma tentative de suicide, etc.

- Tu veux rester chez moi cette semaine ? Mes parents sont d'accord !

- Non merci. Ça me ferait du bien de rester toute seule.

- Je vois. Bon bah à demain alors ! :)"

Je sors de chez elle. Je rentre chez moi, et me défoule sur une photo de mon père en la coupant et recoupant avec des ciseaux.

Tout à coup, j'entends une voiture se garer devant chez moi.

Je regarde par la fenêtre. Merde. C'est al voiture de mes parents. Mais qu'est-ce qu'ils foutent là putain ?!

Ils rentrent dans la maison.

J'entends les bruits de pas de ma mère dans les escaliers.

"- Chérie, ton père veut te parl... je ne la laisse pas finir.

- Qu'il aille se faire foutre. dis-je dans le lus grand des calmes.

Mon père entre dans ma chambre.

- Tu ne parles pas comme ça !

- Je te parle comme je veux, tu n'es même pas mon vrai père.

- Bref, je voulais te faire rencontrer un beau garç...

- Mais t'es chiant avec ça ! Je suis homo, il faut que je te le dise comment ? Laisse-moi aimer qui je veux !

- Arrête d'essayer de te rendre intéressante ! Je sais bien que non, ça n'existe pas ce truc ! Et puis c'est quoi cette seringue sur le sol du salon ?

- J'ai essayé de me suicider, à cause de toi !

-...Punie ! Tu resteras dans ta chambre jusqu'à nouvel ordre !

- Quoi ? Mais tu n'as pas le droit !

Il prit un cadenas et le mit sur la fenêtre. Puis il prit les clés de ma chambre, et sorti de celle-ci en verrouillant ma porte.

Je sais ce que je vais faire.

Ce jour où tout a basculéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant