Chapitre 17

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Ça y est, c'est l'heure d'aller à l'aéroport.

On était un peu en retard donc je courais.

Voyant mon père dans la rue, avec une tête vraiment vénère, j'essayais de faire la plus naturelle possible. Mais là, le pire arriva.

Ma perruque (avec le filet) tomba. Et là, c'est le drame :

"-Camille ?!

- Euuuuuuhhhh... I don't speak your language ! répondis-je avec un accent mytheux. 

- Camille, arrête de faire l'innocente ! Maintenant tu reviens à la maison et tu es punie, le temps que tu comprennes qu'être homosexuel est la pire chose qui puisse arriver à ma fille !

Je regardais Léa. elle était super choquée par les paroles de mon père. Elle dit :

- Vous rigolez j'espère ?

- Ah, j'imagine que vous êtes la conne qui a fait changé ma fille...

La mère de Léa s'énerva. Elle était hors d'elle.

- Comment venez-vous de traiter ma fille ?!

Oui, ça partait clairement en couilles. J'avais l'impression d'être dans un film.

- Oui, je l'ai traité de conne. Les homosexuels ne peuvent pas être autre chose que des cons.

- Pardon ? Les gens différents de vous ne sont pas des cons. Les homosexuels n'ont pas choisi d'être comme ça, ils sont NÉS  comme ça. Nous vivons dans un pays dont la devise est "LIBERTÉ, ÉGALITÉ, fraternité". Aujourd'hui nous vivons dans une époque où l'ont peut être ce que l'ont veut, et où on veut voir les gens être heureux comme ils sont, comme ils veulent."

Ça a laissé mon père sans voix. Mais, il a quand même dit :

"-Si vous le dites. Tu peux rester avec humm... elles là, mais après ce voyage en corée, tu reviens à la maison et on parlera de ça."

J'ai sauté de joie, et nous nous sommes dépêcher pour aller à l'aéroport car maintenant nous étions bien en retard.


Ce jour où tout a basculéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant