Second Chances {Jikook}

Bonus : Vipères {Suga}

Bonjour ?

wow, ça doit bien  faire quatre ans depuis le dernier update sur cette histoire ? 

Ca me fait vraiment étrange de revenir dessus pour poster quelque chose, mais je faisais le grand ménage dans mes brouillons, et j'avais totalement oublié l'existence de ce bonus. Je ne sais pas pourquoi je ne l'ai jamais posté, il est pourtant  fini (probablement la faute à mon perfectionnisme haha). 

Du coup, surprise ? Je vous le publie enfin, après presque trois ans qu'il poiraute dans le coin... Je me suis contentée de corriger les fautes, je n'ai pas le courage de tout reprendre (autant pour ce bonus que l'histoire globale), j'espère qu'il pourra quand même plaire ! 

Et merci de continuer à lire cette histoire au passage ? Ca me surprend toujours autant de voir que les vues continuent d'augmenter malgré les années qui passent. Elle est loin d'être parfaite, et mon niveau d'écriture de l'époque n'était pas phénoménale, mais je suis heureuse de voir que vous passez toujours un bon moment en la lisant. 

Des bisous ♥♥♥

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J'ai horreur de l'hiver, ou de la moindre température qui s'en rapproche. Tout le monde chope une flopée de maladies pour les refiler à leurs proches, on se les gèle même avec des couches et des couches de vêtements. Et la nuit c'est encore pire. Sans parler de la neige, ce truc blanc qui ne sert qu'à ralentir la circulation et nous faire glisser quand il se transforme en verglas.

Malgré mon énorme veste, je sens encore le froid se glisser sur ma peau et me donner des frissons. J'aurais aussi du mettre mes grosses godasses pour pas avoir les pieds trempés en marchant dans l'herbe humide. Saleté de temps.

J'accélère le pas, plus vite je serais arrivé au squat, plus vite je pourrais partir. Cette journée a été particulièrement longue et chiante, alors tout ce que j'attends c'est de me retrouver sur mon canapé pour me rouler une cigarette, sans avoir à faire affaire avec des abrutis.

Enfin, j'aperçois la vieille bâtisse, au milieu des mauvaises herbes et des ronces. Un vrai tas de ruines, elle n'a jamais été terminé, à croire que son propriétaire avait changé d'avis en plein milieu.
Mais au moins, c'est un squat parfait. Personne ne vient nous faire chier ici, tout le monde se fiche de cette baraque abandonnée. Il n'y a que des gosses qui s'y aventurent quand ils en ont le courage, mais ils ne font rien de très gênant.

L'herbe laisse petit à petit place au gris morne du béton, et mes pas résonnent lorsque j'entre dans la maison. J'évite les débris éparpillés un peu partout, en traversant la première pièce pour me retrouver dans ce qui devait sûrement être le salon.

J'entends déjà des éclats de voix, et il suffit que le son de ma marche arrive jusqu'à eux pour qu'elles se calment.

Sans prendre la peine de saluer les quatre personnes déjà présentes, je pars directement m'installer dans un vieux siège abîmé. Et c'est seulement après être assis que je lève les yeux vers les garçons.

Il y a des restes de bouteilles de bières et des canettes vides au sol, seulement trois semblent encore  remplies , posées sur le rebord d'un mur. Je reconnais Dongsoo, une bombe de peinture à la main en train de taguer un énième dessin sur les murs, il a aussi amené son enceinte, d'où s'échappe une faible mélodie. Les deux autres habitués sont plus éloignés, l'un en train de fumer, et le second devant le vieux sac de boxe que l'un d'eux avait ramené récemment.