Chapitre 32: Bataille finale

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PDV Reyna

Nous avions rejoints la colonie des sang-mélé, et je vu alors ce carnage. Il y avait du feu partout, des débris, les bungalows tombaient en poussière.

- Légions romaines! hurlai-je. Nous allons battre ces monstres et aider les grecs! Exécution!

Mes troupes se disspèrssèrent et je partis moi même vers des monstres, Rachel derrière moi, une brosse à cheveux à la main.

Je tranchai, abattai, tuai... Mais rien n'y faisait: les monstres étaient bien trop nombreux. Je n'avais jamais vu ça auparavant, mes troupes rejoingnaient le monde d'Hadès, et les grecs n'étaient déjà pu beaucoup.

Tout à coup, je vis le bungalow d'Atlas s'effondrait. Calypso... était-elle dedans? J'avertis Rachel, et nous partîmes toutes les deux pour voir.

Nous courâmes vers son bungalow et ouvrit la porte: Calypso était toujours là, couchée sur son lit, le front perlé de sueur, tenant sa main sur son ventre.

- Calypso! hurla Rachel.
- Je... ma fille... sauvez là, murmura-t-elle.

Nous prîmes Calypso dans nos bras et sortîmes du bungalow qui prenait feu. Nous amenâmes Calypso dans un coin reculé, et Rachel couru en sprintant le plus vite de sa vie pour trouver des enfants d'Apollon.

Quand à moi, il fallait que j'aille aider mes troupes. Je repartis donc dans la bataille, et grâce à mon pouvoir de Bellone, je prêtai ma force aux autres, avant de sombrer dans le noir.

PDV Annabeth

- Thalia...Non...
- Laisse Anna, parvint à articuler Thalia, je peux le faire.

Une larme perla sur ma joue. Je voyais Thalia faiblir. Je savais bien qu'elle paraissait forte, mais en vrai, elle était extrêmement fragile. Et il fallait qu'elle aide ses chasseresses à combattre. Sans elle, les chasseresses étaient comme des poussins sans leurs mères.

Je jetai un regard un Percy, qui regardait Thalia, un peu ébahi, et je couru prendre le ciel à la place de Thalia.

- Annabeth! cria Percy. Qu'est ce que tu fais?

Apollon récupéra Thalia dans ses bras, tout allait bien.

Je sentis la masse du ciel se fondre sur mes épaules. J'avais déjà sentis cette sensation une fois, et je vous dis, porter le ciel est bien plus effrayant et dur qu'aller dans le tartare. Je sentais tous les problèmes du monde sur mes épaules, comme si tout était de ma faute.

- Percy! criai-je, ne t'en fais pas pour moi, tuez les monstres!

Je vis alors la bataille commençait. Percy s'attaqua directement à Atlas, les autres avec les amazones aux monstres, et les chasseresses d'Artémis aux loups.

Les coups d'épées, de lances et de poignards se faisaient entendre sans arrêt.

La fin était proche.

Le ciel commençait à pesait lourd.

Très lourd.

Je pensai à mon père, à ma belle mère, à mes petits frères tellement chiants, à ma mère, la déesse Athéna, à mes amis, et à Percy. À Percy, l'homme de ma vie. Je lui avais dit "oui", "oui" et "oui", mais le destin, mais les prophéties, mais nos parents... Tout nous disait d'abondonner. Tout nous disait d'oublier.

Ma vison devenait flou, j'allai perdre le contrôle, j'allai tomber dans le noir à mon tour, comme toutes les chasseresses et les amazones, comme tous les monstres...

Mais j'entendais encore la voix de Percy. Il disait:

- Atlas, je vais te tuer. Je vais sauver ma petite amie, on va se marier, avoir des enfants et un hamster, et on va vivre, heureux. Heureux.

~Les héros de l'olympe~ tome 6: La fille de CalypsoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant