Chapitre 12 - Réveil - FIN

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Récapitulatif pour ceux qui sont passés du chapitre 10 au 11. Sur le point de se livrer corps et âme à Chat Noir, Marinette lui avoue être Ladybug. Le chaton joueur écrit son identité dans les paumes de ses mains alors qu'il fait nuit noir. Après une longue nuit ensemble, ils finissent par s'endormir dans le petit salon à l'abris sur la terrasse.  ;)

J'étais réveillé, par le battement d'aile d'un pigeon, je retenais un éternuement. 

Sale volatile !

Je replongeais mon visage dans la crinière bleutée de ma belle, je pris une grande inspiration en m'imprégnant de sa délicieuse odeur. A regret, je me détachais doucement de son étreinte.
Je me redressais lentement. Je l'observais. 

Ma Princesse endormie.

Ma princesse sous la pluie. 

Elle a fait de moi un être renaissant. 

Elle a recollé les deux moitiés de mon cœur. Je ne suis plus un petit garçon perdu et obéissant.

Je ne suis plus un homme écartelé. Je ne suis plus un héro qui échappe à sa vie. 

Je suis Adrien et Chat noir. Je suis sien. 

J'ai confiance en l'avenir. J'ai confiance en l'homme que je vais devenir à partir de maintenant.

Son partenaire, son meilleur ami, son amour, son amant. 

Ma princesse, ma déesse. 

Mon porte-bonheur, Mon âme sœur. 

Muni de ma couverture, je partais à la chasse aux vêtements.

Une fois vêtu, je retrouvais Plagg à l'intérieur et me transformais avant de remonter auprès de la jeune femme.

Je m'agenouillais afin de mieux l'observer... 

Cette Marinette paisible. Mon regard courut le long de ses traits harmonieux, de ses mèches bleutées éparpillées dans un désordre artistique. Sa poitrine se soulevait doucement au rythme de sa respiration apaisée... Ma lady ne m'avait jamais paru aussi précieuse... aussi fragile... 

La scène emplit mon cœur de douceur. J'aurai souhaité l'admirer ainsi pour toujours, hélas l'aube apportait son lot de fraîcheur et puis j'avais encore un plan à mettre à exécution.
Je murmurais à Tikki qu'il était temps de partir alors que je récupérais les effets personnels de la jeune femme. 

Une fois prêt, Je la pris délicatement dans mes bras. Marinette était si exténuée que rien ne semblait pouvoir la réveiller. Ma grâce féline ainsi que ma discrétion furent des atouts de taille lorsque je dus transporter la jeune femme endormie. Le trajet me prit bien plus de temps que je ne le pensais. Je jettais régulièrement un œil sur son visage d'ange. 

Par chance, Marinette était vraiment une grosse dormeuse. Je ris intérieurement car j'imaginais qu'en plus de la fatigue qui se rajoutait au rôle de super héroïne la jeune fille ne risquait pas d'arriver un jour à l'heure le matin.

J'arrivais enfin sur son balcon, je fis signe à Tikki de m'ouvrir la porte fenêtre. Celle-ci s'exécuta avec un sourire joviale, inutile de dire à quel point j'appréciais la kwami. Je posais au sol le petit sac de ma princesse, puis je la déposais dans son lit. 

Par miracle, Marinette ne s'était toujours pas réveillée, je m'autorisais à respirer normalement. 

Sa kwami m'observa, je lui intimais le silence. 

L'aube se levait, le Chat que j'étais regagnait les toits.





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Les rayons du soleil me réchauffaient la joue, je m'étirais avec plaisir.  

Les bribes d'un doux rêve flottaient dans mon esprit. Je battais des paupières. 

Chat noir... 

j'étais avec Chat noir, hier soir...

Clignant, un nouvelle fois des yeux, je reconnus mon lit, ma table de chevet, mes draps... Alors qu'est ce que je faisais ici, dans mon appartement. 

Le plaid humide dans lequel j'étais enroulé me rappela toute la soirée d'une traite.
Je me redressais sur mes coudes alors que l'un d'eux produit un crissement de papier.
Je saisis ce qui semblait être une note à mon intention. 

A l'encre verte, je pus lire. 

« Le chat part chasser le petit déjeuner pour sa Princesse, il revient. Ronron d'amour. CN. » 

Un sourire illumina mon visage, face à ses petites attentions. Peu importe qui était Chat noir, je l'aimais follement. 

Ce fut alors que je la remarquais enfin... cette écriture à l'encre noire sur chacune de mes paumes. 

Sur la droite :

« En ce Chat ,félin Mutin malin,
Se cache un Adrien.» 

Sur la gauche :

«  Mon nom est Célèbre sans conteste.
Je suis un... » 

Soudain , coup du sort ou hasard ? J'arrêtais ma lecture, je perçus des grattements à ma porte. L'atmosphère s'électrisa. C'était lui... 

Je me levais à la volée, j'enfilais un peignoir, je manquais de me prendre les pieds dans la ceinture de celui-ci . Je le nouais puis passais un dernier coup de main afin d'arranger mes cheveux. 

J'ouvrais la porte la gorge serrée. 

Mes yeux de posèrent d'abord sur sa main tenant un parapluie noir ainsi qu'un paquet de viennoiseries. Ils remontèrent le long de ses vêtements de la veille que je reconnus sans peine. Il me fixait de ses iris émeraudes envoûtantes, balayant une mèche blonde de devant ses yeux. J'étais bouche-bée même si au fond de moi, je n'avais jamais osé admettre l'évidence, la vérité m'explosa au visage. 

Mon cœur s'emballa. 

- « Ma Lady a bien dormi ? », me salua Adrien en me baisant la main. 

Nul besoin de la retourner afin d'en achever la lecture... 

Je bondissais dans ses bras. Je l'embrassais désespérément, follement, passionnément en le martelant de  fiévreux « Je t'aime ». 

Son rire éclata d'une joie qui imprégna à tout jamais mon cœur tandis que la dernière rime inscrite à l'encre indélébile sur ma peau résonnait dans mon esprit.

« Je suis un Agreste ».

Séduire en trois leçons - Fanfiction  Miraculous LadybugOù les histoires vivent. Découvrez maintenant