Chapitre 9

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Point de vue de Marco :

Je suis dans la cours avec mes gars.
On fait notre sport quotidien tout sa depuis 3 ans maintenant.
J'ai toujours appris à mes gars que si ils venaient à être attrapés ils ne devaient jamais s'abandonner mentalement ni physiquement, pour, un jour, pouvoir reprendre là où ils se sont arrêté. Et c'est exactement se que nous faisons, bientôt je vais reprendre les reines de mon affaire et plusieurs têtes vont sauter.

- Tu as des nouvelles de Carlos ? me dit Pedro

- Non, il doit m'appeler dans 6 jours. S'il le fait avant c'est qu'il y a un problème et s'il n'appelle pas du tout c'est qu'il y a une putain de grosse merde dans mon business.

Dans les prisons il n'y a pas de téléphones, la règle s'applique à tout le monde, sauf à moi évidement.
Ici, quand je veux quelque chose je l'ai. Sa n'a pas été bien difficile de corrompre certains gardes de la prison. Leurs faire peur a était le moment que j'ai préféré et voir leurs têtes se décomposer quand je leurs avais dis que si ils ne travaillaient pas pour moi je violerai et tuerai leurs femmes et enfants était encore mieux.
Ils ont pas réfléchis longtemps avant d'accepter. Néanmoins je ne l'aurais jamais fais.
Je ne touche pas aux enfants, ils n'ont rien demandés mais les femmes je n'ai aucun scrupule à les tuer par contre je ne les viole pas.
C'est la règle.

Je me met en place, debout, genoux plié et dans chaque main je prend un poids de 85 kg et je ramène contre ma poitrine et j'enchaîne la série pendant 10 min.
Une fois terminé on rentre sa va être l'heure de manger.
Il y a 10 couloirs de cellules dans notre bâtiment, quand on s'est fait arrêter le directeur a fait en sorte que nos cellules ne soit pas à coté pour ne pas avoir la possibilité de mettre en place un plan d'évasion. S'il savait que c'était pas sa qui allait nous arrêter.
Il aurait mieux fait de nous mettre dans des prisons différentes.
On est 4 à avoir arrêtés, moi, Pedro, Emidio et Lucia.
Dans mon affaire tout marche par bras droit, j'ai beaucoup de travailles alors je peux pas faire des sortes d'entretiens à tout mes gars par contre je les connais tous et je connais leurs familles et ils le savent, la moindre erreur sera fatal autant pour mes gars lambda que pour mes amis.
Carlos et mon bras droit depuis toujours, on a grandi ensemble, il a lui même choisi un bras droit qui est Pedro.
Pedro lui a choisi Emidio et Emidio à choisi Lucia.
Mon père avait choisi cette technique pour gérer ses soldats quelques année avant sa mort, il s'était rendu compte que sa marchait beaucoup mieux.
Si un des bras droit faisait une connerie il était puni et son boss aussi et si un boss faisait une connerie c'était son bras droit et lui même qui payait.
Mon père a eu cette idée de génie, résultat maintenant il y a beaucoup moins de traite, quand on choisi son bras droit on se doit de bien le faire.

On arrive devant les couloirs des cellules, Pedro et Lucia vont dans leurs couloir respectif et moi et Emidio on part en direction du couloir 3, on est les seule à être ensemble.

- Il y a une nouvelle qui est arrivé tout à l'heure, je l'ai croisé dans les couloirs.

Un gardien m'avait prévenu de son arrivé.

- Oui je sais.

Ni Emidio ni moi ne parlons durant la fin du trajet, on regagne nos cellules qui sont en face l'une de l'autre et les gardiens viennent les fermer en baissant la tête quand ils arrivent à la mienne.

Je me met sur mon lit et je décide de me reposer un peut avant d'aller manger.

Quelques heures plus tard on est dans la queue du self, je prend mon plateau et Emidio et moi rejoignons Lucia et Pedro à notre table. Je me demande si un jour ils vont changer se plat à gerber. Je pense que je vais mettre un petit coup de pression à cette grosse cuisinière pour qu'elle nous fasse de bon repas consistants.

- C'est pas la nouvelle là-bas ? dit Lucia

Je relève la tête de mon assiette pour me faire un visage sur elle.

- Cette nana est suicidaire de se mettre à la table de Rebecka dit Pedro

Je ne m'attendais pas à voir une petite blonde au visage doux et fin devant moi, d'après mon garde elle aurait essayé de tuer son ex petit copain.
J'en doute fortement.

Je ne m'attarde pas plus longtemps sur elle et continue de manger.

- Rebecka arrive ! dit Emidio On va assister à la première raclé de la nouvelle, sa promet d'être palpitant !

- Arrête ! dis Lucia en donnant un coup de coude dans les côtes d'Emidio, c'est pas drôle pour elle.

- Rhoo rigole un peut Lucia, bien-sûr que c'est drôle ! s'exclame Emidio.

- Non c'est pas drôle.

- Si.

- Non.

On a beau être proche, les entendre piailler commence à me casser les couilles.

- Fermez là.

Emidio baisse la tête, il a bien compris que le comportement enfantin qu'ils viennent d'avoir me mettait en colère plus qu'autre chose. Je n'ai absolument pas le temps pour ses conneries, ils auraient même mérités des coups plutôt qu'un redressement de bretelle, je suis pas leurs mère merde ! Je sais bien que c'est pas facile d'être renfermer ici mais il faut savoir se contrôler.

- Tu vois le mec là-bas ?! hurle Rebecka

J'entends Rebecka parler, évidemment elle parle de moi.
Quand est-ce qu'elle va comprendre qu'elle est juste mon vide couille.
J'y prête pas attention et continue de manger cette purée.

Il me semble entendre une phrase qu'il ne me plait pas.
Je relève la tête et regarde Rebecka en haussant les sourcils.
Malade celle là.

Je n'ai pas entendu la suite de leurs conversations mais en tout cas sa a très vite dégénéré car la nouvelle et Rebecka sont maintenant entrain de se foutre sur la gueule.

On se rapproche de la foule qui s'est mise autour d'elles, les détenus nous laisse passer pour que nous puisons suivre le spectacle du premier rang. Les gardes viennent les séparer et les emmènes chacune à l'opposé.
La nouvelle a du cran.
Elle a peut-être bien voulu le tuer son ex.

La nouvelle se stop devant moi et me regarde

- Attache ta chienne.

Elle a pas froid aux yeux celle là, elle ne sait pas à qui elle parle et il va bien falloir qu'elle se fasse à l'idée que même si elle a déjà tout perdu, moi, j'ai le pouvoir de lui faire perdre un bien plus encore.
Il va falloir que je la remette à sa place.

Le garde la pousse et elle disparaît de mon champs de vision.

1 heure plus tard c'est l'heure de la douche.
Bien évidement je ne fais pas la queue et passe directement devant tout le monde.
Et personne ne dit rien.

Je rentre dans une douche où le loquet est vert prêt à me doucher.

- Oh mon dieu !

Putain, alors là, si je m'attendais à sa.

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Voilà le chapitre 9, j'espère que vous l'avez aimé ! N'hésitez pas à commenter se que vous aimez ou se que vous aimez pas pour que je puisse m'améliorer. Passez une bonne journée et bientôt le Chapitre 10 !

Bisouuuss

Alerta màfiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant