Amour de lycée

14.

Je me réveillai en sursaut après un cauchemar. Une fois que j'eu retrouvé mes esprits , je sentis que j'étais couchée sur quelque chose de plutôt mou . Je pensai que c'était un oreiller mais quand j'ouvris les yeux j'aperçu ma professeur les yeux fermés. J'étais dans mon lit d'hôpital , elle a côté de moi et ma tête sur sa poitrine. Elle avait sûrement du basculer allongée quand elle s'était sentie fatiguée puisqu'en me remémorant les événements de la veille je m'étais endormie assise dans ses bras en pleurant . Je regardai son visage paisible : il l'était beaucoup plus que quand elle était réveillée car c'est dans son tempérament d'être stressée et de parler vite. De plus elle a une lueur de tristesse dans les yeux surement a cause du décès de son mari deux ans plus tôt.
Dix minutes plus tard elle se réveilla puis remarqua que je l'observai et se leva donc gêné tout en s'excusant de s'être endormie. Je la rassurai en lui disant que ce n'était pas grave que moi aussi et qu'en plus j'avais pleuré dans ses bras . Elle me répondit :
«- Eh mais non t'en veux pas pour ça . Je t'ai poussée à me parler des tes parents donc c'est de ma faute. Et puis je pense que tu avais besoin de te livrer à quelqu'un . Ça doit être dur de porter ça toute seule
- Un peu, par contre vous êtes la seule au courant ainsi que mes deux meilleures amies donc s'il vous plait ne le dites à personne . La suppliai-je
- Eh du calme , je vais ne le dire à personne si c'est ce que tu souhaites.
- Merci beaucoup. Vraiment merci pour tout
- C'est normal je suis la comme je te l'ai dit au début d'année »
Je regardai alors l'heure sur mon portable et vis qu'il était déjà 19 heures. On avait dormi toute la journée. Comme quoi nous avions toutes les deux des heures de sommeil à rattraper. Mon ventre gargouilla si fort que Mme Dosango me demanda si je voulais qu' on sorte manger :
« - Ne vous inquiétez pas ça va aller , en plus je n'ai même pas d'argent sur moi
- Ton ventre crie famine dit-elle en rigolant aller je t'emmène et ne t'inquiète pas pour l'argent j'en ai moi.
- D'accord mais alors je vois rembourserai dès ma sortie . Par contre il me fait une autorisation pour sortir.
- Attends je vais la chercher »
Elle se mit à courir hors de la chambre telle une enfant afin d'aller voir le médecin me laissant seule avec mes pensées . Elle était tellement gentille et attentionnée. Elle a vraiment pas eu une vie facile de ce que j'en sais et je trouve cela injuste . Une si belle personne autant physiquement que mentalement ne mérite pas une vie triste. Deux , trois larmes se mirent à couler quand soudain elle entra dans la chambre.