Nous sommes en 2087.
Le monde a beaucoup évolué depuis l'époque de nos ancêtres. D'après les écrits de ma grand-mère maintenant décédée, les ordinateurs ne pouvaient pas projeter d'hollogrammes tactiles, Mars n'était pas encore colonisée par l'espèc...
Le 69ème étage putain... Le pire c'est que j'ai même pas pensé à ça quand j'ai écrit le chapitre 😭😂
J'ai vu qu'il y avait des gens qui ne savaient ce que c'était, le 69. Alors je vous explique avec un petit dessin réalisé par mes soins.
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J'ai aussi entendu parler d'une pétition pour le lemon, vous êtes fous ma parole 😭😂
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(T/p) : TOUT ÇA C'EST DE VOTRE FAUTE !
Jiro : Ochaco, on s'en va.
Ochaco démarre la voiture et roule, s'éloignant de plus en plus d'Aperture Science.
(T/p) : NON ! ON PEUT PAS S'EN ALLER ! KATSUKI A BESOIN D'AIDE !
Momo : Calme-toi (T/p) ! On peut rien faire pour l'instant !
Je tourne la tête vers Momo, furieuse. Comment ose-t-elle me dire qu'on ne peut rien faire ? Hors de moi, je m'approche d'elle, la prends par le col et la plaque contre un mur de la camionnette.
(T/p) : C'EST DE VOTRE FAUTE ! VOUS M'AVEZ ENVOYÉE LÀ-BAS À VOTRE PLACE POUR PAS RISQUER VOTRE PEAU ! VOUS PENSEZ QUE JE L'AVAIS PAS COMPRIS ?! JE SUIS PAS CONNE !
Jiro : NE LA TOUCHE PAS !
Jiro pose sa main sur mon buste et me pousse violemment pour que je lâche Momo. Je me cogne brutalement contre une table où sont posés plusieurs ordinateurs portables, en poussant un grognement de douleur.
Denki : OH ! TU TE CALMES ESPÈCE DE CONNASSE !
Jiro : COMMENT TU M'AS APPELÉE ?!
Denki m'aide à me relever et à m'asseoir sur une chaise.
Denki : QUOI ! T'ES SOURDE ?!
Denki s'approche dangereusement de Jiro, la faisant reculer jusqu'à être dos contre un mur.
Denki : N'ose plus retoucher (T/p) de toute ta vie. Parce que même si Katsuki est pas là pour la protéger, je ne me gênerai pas pour le remplacer jusqu'à ce qu'il revienne.
Denki revient vers moi et se penche pour voir si je ne suis pas blessée.
Denki : Ça va ? Tu n'as pas mal au dos ?
(T/p) : Ça... ça va.
Denki : Est-ce que tu peux me dire où Katsuki a été touché ?
(T/p) : J-j'ai pas vu. Il... il m'a dit de m'en aller avant qu'il... qu'il...
Denki : Okay... tout va bien, (T/p)... c'est fini...
Jiro : Mon père n'est pas idiot. Le connaissant, il a tiré dans son centre d'énergie, informe la robumaine en croisant les bras.
Les paroles que Katsuki m'avait dites lors de notre première rencontre me reviennent en tête : "Flippe pas ! C'est pas un cœur humain ! C'est juste le centre d'énergie de ton Love Robot. C'est ce qui permet aux robots d'être en état de marche. Si tu l'enlèves ou le brises, le robot cesse de fonctionner jusqu'à ce que le centre d'énergie soit remplacé ou réparé." Alors si le père de Jiro a tiré dans cette partie... Katchan... serait comme... mort ? C'est impossible... je dois être en plein rêve là ! Oui c'est ça ! Quand je me réveillerai, Katchan sera en train de dormir à mes cotés !
Je me pince le plus fort possible, versant une larme à cause de la douleur, mais rien ne se passe. Je ne réveille pas. Je ne suis pas dans ma chambre. Et Katchan n'est pas près de moi. Je suis juste dans cette putain de camionnette. Sans Katsuki. C'est la putain de réalité.
(T/p) : On doit y retourner !
Jiro : (T/p), on va y retourner de toutes façons. Nous devons voler la machine.
(T/p) : Alors, tout ce à quoi tu penses est cette putain de machine ?! KATCHAN VIENT PEUT-ÊTRE DE MOURIR ET TU PENSES À CETTE PUTAIN DE MACHINE ?! crié-je exaspérée.
Jiro : OUI CAR LE BUT DE LA MISSION C'ÉTAIT DE LA VOLER !
Momo : LES FILLES, DU CALME ! Jiro, ton comportement est vraiment agaçant ! (T/p), contrôle un peu ta colère ! Je sais que tout ça est difficile mais ce n'est pas la peine de vous monter les unes contre les autres !
Le ton ferme de Momo me ramène à la raison et me calme directement. Je lance un regard désolé à mon amie et m'accoude à la table à côté de moi, en cachant mon visage avec ma main.
Ochaco : On ferait mieux de te déposer chez toi, (T/p). Il faut que tu te reposes.
(T/p) : O-okay... okay.
Le reste du trajet se passe dans le silence, personne ne parle. Moi, je n'ose plus. L'ambiance est tellement pesante que je pourrais la sentir s'écraser contre mes épaules.
Une fois rentrée chez moi, j'enlève mes chaussures et les jette à l'autre bout de l'entrée. J'enlève mon blazer et le laisse tomber à terre. Je le rangerai plus tard. Je vais dans ma cuisine d'un pas traînant et m'approche d'un grand placard. Je l'ouvre et en sors une bouteille de vin. Je referme les portes du placard, vais chercher un tire-bouchon et m'assieds contre le premier mur que je vois. J'ouvre la bouteille que je tiens dans les mains avec un peu de difficulté et en prends une gorgée. Le liquide est un peu amer mais j'aime ça. Je souffle longuement, exténuée et reprends une gorgée de ma bouteille d'alcool. Putain c'est bon cette merde. Je porte le vin une troisième fois à ma bouche et en bois un peu plus longtemps que les autres fois. Je pose l'arrière de mon crâne contre le mur derrière moi et regarde le plafond d'un air livide.
Tout est de ma faute. Tout est de ma putain de faute.
Pourquoi n'ai-je pas tiré ? J'avais la possibilité alors pourquoi ? Pourquoi ?
Je suis tellement faible... je suis tellement pathétique... à cause de moi la mission a raté et l'homme que j'aime est probablement mort.
Je passe au moins une heure à picoler sans modération, espérant que l'alcool me fera oublier mon désespoir. Ma tête tourne dans tous les sens et les couleurs qui m'entourent commencent à se mélanger bizarrement. N'ayant même plus la force de me lever pour aller chercher une autre bouteille, je m'allonge sur le sol de ma cuisine et commence à pleurer.
Je finis par m'endormir, bouteille à la main, encore habillée par l'uniforme d'Aperture et aussi rouge qu'un cul de babouin à cause de l'alcool.
Je finis par m'endormir, seule.
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Petit chapitre avec pas trop d'actions je sais, mais je voulais vraiment me concentrer sur les sentiments de Reader.
