(T/p) : Re !Ochaco : Vous en avez mis du temps ! T'as testé le tr-
(T/p) : Non.
Ochaco : C'était radical.
Je m'assois à côté de ma meilleure et change de sujet. Elle a passé la matinée avec moi, puis est partie avec ses quatres toutous. Après ça, Katsuki s'est affalé sur le canapé en soufflant bruyamment, soulagé de ne plus à prendre un air neutre. Je m'assois à côté de lui sans grâce et douceur et plonge ma tête dans mes mains.
Katsuki : Alors ?
(T/p) : Alors quoi ?
Katsuki : Je reste ou pas ?
Je me redresse et me tourne vers le robumain. Je pense qu'il n'y a pas à se poser la question.
(T/p) : Tu pars.
Katsuki : Wait what ?
Je me lève, me dirge vers ma porte. Je pose ma main sur le scanner se trouvant à côté pour l'ouvrir. La porte d'entrée glisse le long du mur, laissant apparaître une allée faite de dalles de pierres, entourée par de petits buissons bien taillés, qui donne sur des escaliers pour finalement arriver sur une rue déserte et lumineuse. Je me tourne vers Katsuki et lui pointe du doigt l'extérieur, un grand sourire sur le visage. Il se lève et tente de me faire changer d'avis.
Katsuki : Et la séance essayage ?!
(T/p) : C'était sous le coup de l'excitation !
Katsuki : Mais... tu peux pas faire ça !
(T/p) : Bien sûr que si ! Pars !
Katsuki : Mais pourquoi ?!
(T/p) : Trop dangereux ! Tu as bien dit que tu pouvais me tuer ?
Katsuki : Mais là je le fais pas !
(T/p) : Okay m'en fous ! Pars !
Katsuki : M-mais... mais qu'est-ce que va penser ton amie Ochaco en ne me voyant plus ?!
(T/p) : Je lui dirai que je t'ai ramené à Apreture !
Katsuki : Non ! Non ! Il doit bien y avoir un moyen pour que je reste !
(T/p) : Mais pourquoi tu veux rester ?! demandé-je, exaspérée. T'es un robot ! T'as pas besoin de nourriture, ni d'un logement pour survivre !
Katsuki : Ça t'en sais rien ! Touche-moi !
(T/p) : Quoi ? Pourquoi ?
Katsuki : Fais ce que je te dis putain !
Katsuki m'attrape la main soudainement et colle ma paume sur son torse. Je sens... oh mon dieu... comment est-ce possible ?! Mes yeux s'écarquillent pour montrer ma peur, tandis que ma bouche s'entrouvre pour montrer ma surprise. Quelque chose bat dans sa cage thoracique...
Katsuki : Flippe pas ! C'est pas un cœur humain ! C'est juste le centre d'énergie de ton Love Robot. C'est ce qui permet aux robots d'être en état de marche. Si tu l'enlèves ou le brises, le robot cesse de fonctionner jusqu'à ce que le centre d'énergie soit remplacé ou réparé. Et normalement, il ne devrait pas battre.
Katsuki avait prononcé ces mots en glissant doucement sa main jusqu'à la mienne pour me rassurer. Je pousse un petit "Oh !" d'étonnement en sentant de la chaleur émaner de sa peau. Je retire ma main brutalement et la ramène contre moi. Je recule d'un pas pour tenir une certaine distance entre lui et moi.
Katsuki : Ça fait que quelques heures que je suis dans ce robot et je sais pas si mes besoins d'humains sont encore présents. Mais... le centre d'énergie bat comme un cœur ! Merde ! Si ça se trouve j'ai une chance de mourir ! Me laisse pas crever comme ça, (T/p) !
(T/p) : C'est...
Katsuki : "C'est" quoi ?!
(T/p) : C'est la première fois que tu prononces mon prénom... et tu le places dans une phrase horrible, que je n'aurais jamais cru entendre...
Katsuki : E-e-excu- ouais, bon, tu m'as comprise.
Un long silence prend place, nous laissant le temps de réfléchir à ce que nous allions dire, jusqu'à ce que Katsuki soit le premier à le briser.
Katsuki : Je te serai utile ! Si tu ne me veux pas comme colocataire, accepte-moi comme servant ! Ou... comme... mannequin !! Pour tes nouvelles créations ! Je pourrai t'aider !
Je ne sais plus trop quoi penser. Je suis partagée entre deux camps. Être égoïste et le dégager de chez moi, ou être bienveillante et le laisser s'installer ici. Je ne peux pas le laisser mourir dehors ; si il peut mourir. Peut-être qu'il pourrait m'être utile, comme il le dit.
(T/p) : Je... c'est... o-o... c'est d'accord.
Katsuki soupire de soulagement et s'assoit contre un mur.
Katsuki : Putain j'ai bien cru que t'allais me laisser pourrir dehors...
(T/p) : Je... je vais enregistrer ton empreinte sur le scanner de la porte. Comme ça, tu pourras entrer et sortir de la maison quand tu voudras. Donne-moi ta main.
Après avoir enregistré l'empreinte de Katsuki, je repose ma main sur mon scanner et attends que la porte d'entrée se referme complètement avant de m'agenouiller devant le robumain. Les yeux toujours écarquillés et la bouche toujours entrouverte, je pose ma main sur son "cœur" une deuxième fois. Il bat vite et fortement. Il a vraiment eu peur... Je lève les yeux vers lui et croise son regard. Je sens son souffle se couper et repartir de façon lente pour se répandre sur mon bras. Ma main se lève et se baisse au rythme de sa respiration.
(T/p) : Tu respires...
Katsuki : Ouais... c'est un autre détail pour te prouver que je peux avoir des besoins humains.
(T/p) : Woaw...
En me rendant compte que cette situation devient gênante, je retire ma main, m'éclaircis la voix et me lève. Alors que j'allais partir, Katsuki m'atrrape la main. Je me retourne vers lui et lui lance un regard interrogateur.
Katsuki : Pour te remercier... on... va faire du shopping ?
Je lance un petit onomatopée de surprise et penche la tête sur le côté. Après quelques secondes de beugue mental, je redresse ma tête et souris doucement, touchée par son attention. Il sait comment me parler lui ! Lui qui était si vulgaire quelques heures plus tôt, il est devenu si calme maintenant...
(T/p) : Je... Je me prépare et je reviens ! Je t'apporte des affaires ! lui souris-je sincèrement.
Katsuki : Hein..? Huh ?! Oh putain j'étais en caleçon tout ce temps ?!
(T/p) : On dirait bien !
Katsuki : Ouais bah bouge ton cul alors abrutie !
Je retire ce que j'ai dit, il est aussi malpoli qu'il était tout à l'heure...
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Katsuki x Reader : Amour artificiel.
FanficNous sommes en 2087. Le monde a beaucoup évolué depuis l'époque de nos ancêtres. D'après les écrits de ma grand-mère maintenant décédée, les ordinateurs ne pouvaient pas projeter d'hollogrammes tactiles, Mars n'était pas encore colonisée par l'espèc...