Katsuki x Reader : Amour artificiel.

Chapitre 30

? : Hello les filles !

(T/p) : Salut, enculé !

? : Ouh ! Il devient méchant le chaton !

Je me mets devant La Machine, allume ma lampe-torche et bloque les portes de l'ascenseur avec mon pied.

? : Un peu de lumière ça ne nous fera pas de mal, n'est-ce pas, ma chère ?

Il lève sa main droite dans laquelle se trouve une petite télécommande grise. Il appuie sur un bouton et remet le fin objet dans sa poche. Toutes les lumières de l'accueil s'allument dans le même temps, m'éblouissant quelques secondes.

? : Jetez vos armes.

J'obéis et laisse tomber la seule arme que j'avais en ma possession dans l'écart qui sépare l'ascenseur du sol du rez-de-chaussée. Les filles font de même et se postent à mes côtés. Mon cœur bat à une vitesse phénoménale, j'ai si peur qu'il nous arrive quelque chose. J'essaie de me calmer mais dès que je vois le canon du pistolet du père de mon amie pointé vers moi, je ne peux m'empêcher de trembler. J'essaie tant bien que mal de trouver une échappatoire, il faut que je nous sorte d'ici : hors de question que les gens que j'aime soient blesser. Hors de question qu'on meure ici. Peut-être pourrais-je créer une diversion pour que mes amies puissent s'enfuir ? Avec Katchan bien évidemment.

? : Ça ne sert à rien d'essayer de trouver un moyen de vous barrer, vous êtes prises au piège.

J'aimerais tellement lui dire de fermer sa petite gueule mais le provoquer n'est sûrement pas une bonne chose. Soudain une idée me vient à l'esprit. Mon talkie-walkie ! Il est forcément connecté à celui d'Ochaco ou celui de Denki ! Il faut qu'ils sachent que nous sommes en danger ! En essayant d'être le plus discrète possible, j'approche ma main de ma ceinture. Le père de Jiro me rappelle à l'ordre encore une fois en ayant bien compris que je préparais quelque chose. Il m'ordonne de lever les mains. Je sens la sueur couler le long de ma nuque, me chatouillant lentement, jouant avec mes nerfs. Je perds le contrôle de la situation. Ma respiration se fait tremblante comme le reste de mon corps. J'essaie de me calmer mais n'y arrive pas. Je jette ma lampe-torche à terre, n'en n'ayant plus besoin, et lève mes deux mains en l'air.

? : Faites de même, vous autres.

En levant les mains, Jiro, dans un mouvement discret, allume le talkie-walkie en passant sa main derrière moi. Un sentiment de soulagement m'empare aussitôt, mais je ne laisse rien paraître sur mon visage pour ne pas être suspecte aux yeux du père de Jiro.

Jiro : Père, puis-je te demander quelque chose ?

? : Autant accorder une dernière faveur à ma fille chérie ! rit l'homme d'un air sinistre.

Jiro : Quelles étaient tes réelles intentions avec cette machine ?

? : Des histoires de grandes personnes.

Je crois que qu'elle essaie de gagner du temps avant que les autres arrivent. Mais je sens qu'elle galère et je ne sais pas du tout quoi dire pour l'aider. Momo intervient et prend les rênes de la conversation.

Momo : En avez-vous honte pour ne pas vouloir en parler ?

? : Ha ! Ha ! En quoi ça te regarde, toi ?!

Momo : Eh bien parlons de quelque chose qui nous concerne plus ! Pourquoi avoir envoyé votre fille dans cette machine ?!

L'homme nous regarde avec un sourire de fou, un regard d'assassin. Un visage qui restera sûrement gravé dans ma mémoire et qui me hantera jusqu'à la fin de mes nuits.