Katsuki : C'était nuuuul !!!(T/p) : Carrément... j'ai jamais vu un film aussi pourri...
Assise sur mon lit avec Katsuki, j'éteins ma télévision grâce à ma télécommande et pose ma tête contre mon mur tout en soupirant.
Katsuki : Les autres cons ils sont toujours dehors ?
Je me lève de mon matelas et me dirige vers le volet intérieur de ma baie vitrée, que j'entrouvre pour voir l'extérieur.
(T/p) : Oui, toujours.
Katsuki : T'as déjà essayé d'appeler la police auparavant ?
(T/p) : Oui. Mais 20 minutes plus tard, ces connards étaient déjà revenus. Alors ça sert à rien d'appeler aujourd'hui.
Katsuki : Tu peux porter plainte.
(T/p) : Ouais mais flemme. Et malgré nos avancées technologiques, la justice est toujours aussi lente donc ça sert à rien non plus.
Je reviens sur mon lit et m'allonge face au robumain qui m'imite et plonge son regard dans le mien.
Katsuki : T'as quoi à me regarder comme ça ?!
(T/p) : Que ! M-mais c'est toi qui me reluque comme si j'étais un bout de viande baignant dans de la sauce !
Katsuki : Et qu'elle délicieuse viande...
(T/p) : QUOIIII ?!
Katsuki : Je ! C-C'ÉTAIT UNE RÉFÉRENCE ABRUTIE !
(T/p) : ARRÊTE DE CRIER !
Katsuki : TOI ARRÊTE DE CRIER !
(T/p) : EH BAH DANS CES CAS LÀ, FERME TA B- euh non, BONNE NUIT.
Katsuki : MERCI À TOI AUSSI !
(T/p) : MERCI !
Nous nous déshabillons, et trop énervée pour me changer, je décide de ne dormir qu'en petite culotte.
Katsuki : Q-q-q-q-q-q-qu'est-ce que tu fais ?!
(T/p) : Bah là tu vois je fais glisser ma couverture sur moi, je place correctement mon oreiller pour que mon sommeil soit agréable, je pose ma tête dessus et-
Je me stoppe en regardant le visage de Katsuki, choquée.
(T/p) : Tu... tu rougis.
Katsuki : N-n-n-n-n'importe quoi ! V-v-v-v-va mettre un soutien-gorge !
(T/p) : Non.
Katsuki : P-pourquoi ?!
(T/p) : C'est mauvais pour les seins de porter un soutif la nuit.
Katsuki : Alors va mettre un débardeur !
(T/p) : Non.
Katsuki : Mais pourquoi ?!
(T/p) : Zzz...
Katsuki : Tu te fous de ma gueule ?!
Je ne réponds pas et continue à faire semblant de dormir.
Katsuki : Merde...
Je l'entends se glisser sous mes draps et poser sa tête lourdement sur un oreiller. Je lève mes main et les claque deux fois contre elles pour éteindre la lumière.
Katsuki : T'es sérieuse là ?! Tu dormais pas ?!
Je ne réponds toujours rien et l'entends lancer des injures avant de se taire pour dormir. Je souris, satisfaite de mon coup, et essaie de m'endormir à mon tour.
Katsuki : (T/p)...
(T/p) : Oui ? dis-je en ouvrant les yeux malgré mon impossibilité à voir dans le noir.
Katsuki : J'ai pas eu le temps de te le dire directement, donc je vais le faire... merci.
(T/p) : Je te remercie aussi.
Katsuki : Hein ? Pourquoi ?
(T/p) : Ces deux derniers jours, je me sens beaucoup moins seule... grâce à toi. Avant je sortais jamais, sauf quand Ochaco m'y obligeait. Et... je pense que c'est pour ça qu'elle m'a obligée à acheter un Love Robot.
Katsuki : Elle t'y a obligé ?
(T/p) : Ouais. Sûrement pour que j'ai de la compagnie. Elle était vraiment relou... mais... au final ce qu'elle a fait est une bonne chose.
Je ferme les yeux et essaie à nouveau de tomber dans les bras de Morphée.
Le lendemain, je me réveille et, comme d'habitude, Katsuki n'est plus dans le lit. Je remarque un plateau posé sur sa table de nuit. Je m'en approche et constate qu'il contient mon petit-déjeuner et une petite feuille. J'attrape cette dernière et lis ce qu'il y a d'écrit dessus.
"Je suis parti faire les courses quand les autres cons sont partis parce que y'avait plus rien à bouffer dans ton putain de frigo. J'ai pris ta carte bancaire, sois pas surprise si tu la trouves pas. En attendant, je t'ai préparé ton p'tit dej' comme d'hab'. Je pense revenir pour midi et par pitié METS TA PUTAIN DE MAISON EN BORDEL !!! C'EST TELLEMENT RANGÉ ICI QU'IL M'A FALLU UNE BONNE DEMI-HEURE POUR TROUVER UNE PUTAIN DE FEUILLE ET UN PUTAIN DE STYLO ! MERDE !"
Je rigole légèrement et commence à manger mon petit déjeuner, en me disant qu'il faudrait que j'achète un portable à Katsuki. Bref. Aujourd'hui, il m'a fait des pancakes ! Oh. Mon. Dieu. C'est mieux qu'un cadeau de Noël ! J'engloutis le tout comme un goret pour finalement m'essuyer la bouche comme une bourge, grâce à un bout de Sopalin qu'il a laissé sur le plateau. S'attendait-il à ce que je bouffe comme une malpropre ? On s'en fout ! C'était trop boooon !!! J'en pleure de joie !
Soudain, j'entends ma porte d'entrée s'ouvrir. Je saute de mon lit et descends les escaliers à toute vitesse pour rejoindre Katsuki. Je le vois poser plein de sacs contre un mur et refermer la porte derrière lui. Je cours le plus vite possible et lui saute dessus, tout en pleurant toutes les larmes de mon corps. Fort heureusement, il réussi à garder son équilibre et à me porter.
Katsuki : (T/P) PUTAIN QU'EST-CE QUE TU FOUS ?!
(T/p) : Merciiiii ! Merci ! Merci !
Katsuki : Pourquoi ?!
(T/p) : Pour les pancaaaaaakes !!
Katsuki : (T-t-t-t-t/p) !
(T/p) : Quooooi ?
Katsuki : V-v-v-v-v-v-va mettre un putain de débardeur !
(T/p) : Hein ? Oh ! Mon Dieu ! Tu ! Tu as ta tête dans mes seins !
Katsuki : J-j-j-j-j-j'avais remarqué oui !
Je descends rapidement de ses bras et croise mes bras contre ma poitrine en le regardant les larmes aux yeux.
(T/p) : PERVERS !
Je m'enfuis en courant, comme une enfant ayant fait une bêtise, laissant Katsuki déboussolé.
Katsuki : Quelle chieuse...
(T/p) : CHIEUSE TOI-MÊME !
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Katsuki x Reader : Amour artificiel.
FanficNous sommes en 2087. Le monde a beaucoup évolué depuis l'époque de nos ancêtres. D'après les écrits de ma grand-mère maintenant décédée, les ordinateurs ne pouvaient pas projeter d'hollogrammes tactiles, Mars n'était pas encore colonisée par l'espèc...