Qui êtes vous ?

Chapitre 3

Je toqua à la porte de Fullmetal. Personne ne me répondit et pourtant, j'avais attendu la nuit, suivant ainsi les conseils du colonel. Je tenta de pousser sur la poignée de la porte et eu la surprise de la savoir ouverte.  Je rentra à l'intérieur et sourit doucement, attendrit de voir le désordre qui y régnait. Des vêtements sûrement sale traînait un peu partout, de la vaisselle étaient posé à différents endroits de la pièce et le fauteuil était couvert de tache.

Mais je repris mon sérieux en pensant au garçon qui vivait ici. Il n'était pas sortit, sinon il aurait fermer à clé sa porte. Je me décidai d'aller explorer la dernière pièce de l'appartement et eu la surprise de voir la fenêtre ouverte en grand. Je la referma et analysa la pièce. Je me dirigea presque instinctivement vers le lit et vit avec étonnement Fullmetal recroquevillait sur lui même. Il semblait si fragile que je ne pus résister à l'envie de le serrer contre moi. Contre mon coeur. Je remarqua alors qu'il tremblait tel une feuille et le recouvrit de sa couette.

- Fullmetal, réveille toi, c'est le lieutenant Hawkeye.

Je passa une de mes mains sur ses joues dégoulinante de sueur. Les larmes coulaient doucement et j'eu un léger pincement au coeur. Cet enfant de maintenant seize ans avait vu la mort de si près. Il avait combattu tant de chose pour rendre son corps a son frère et maintenant que ce but avait été accomplis, Alphonse était partit rejoindre son amie d'enfance.

- Allez, réveille toi. J'ai quelque chose à te dire.

Ses deux grand yeux doré qui s'ouvrent.  Ils me semblent encore plus grand que d'habitude. Ils me semblent vide. Sans vie. Sans rien. J'ai soudainement peur. Peur de lui. Je ne sais ce qu'il me cache.

- Apparemment le colonel est venu te voir mais tu étais trop fatigué pour l'écouter. Il voulait te faire transmettre qu'il t'attend demain a son bureau. Repose toi d'ici là.

Je m'apprête à partir. Mais quelque chose me retient. Un bruit. Son ventre. Un gargouillement.

- Va manger, Fullmetal. Ton ventre à faim.

Mais il ne fait rien. Il continue de me fixer. Sans ciller. J'ai l'impression qu'il dort les yeux ouvert. Mais il faut qu'il avale quelque chose. Ses os qui sortent par endroit le montre.

- Je vais te faire de la salade. D'accord ?

Il ne réagit pas. Je me dirige vers la cuisine. Je sors du frigo une tomate et la coupe en petit morceau. Je finis de préparer le déjeuner et me dirige vers sa chambre avec un plateau entre les mains.

-  Fullmetal ?  Assis toi s'il te plaît.

Mais il ne fait rien. Et cela m'inquiète. Il ne  semble pas m'entendre. Je m'approche de lui et pose une main sur son front. Il est brûlant.

- Fullmetal, est ce que tu m'entends ?

Je lui m'est un main dans la sienne et attend qu'il me la serre. Et je commence à avoir réellement peur quand je me rends compte qu'il ne fait rien. Aucun mouvement. J'essaye de le faire ciller mais il ne fait aucun mouvement.
Je prends en vitesse le téléphone de son appartement et appele l'hôpital. Il a besoin de soin en urgence.

- Bonjour, ici l'hôpital de Central. Que pouvons nous faire pour vous ?

- J'aurais besoin d'un docteur. Mon... ami à une fièvre élevé et il ne répond pas quand je lui parle.

- Combien la fièvre ?

- Je dirai quarante.

- Hn.... C'est un problème...

- Il a les yeux ouverts mais ne fais rien. Il ne bouge pas et ne réponds pas.

- Un docteur va venir. Attendez s'il vous plaît.

Je raccrocha. Je n'entendais rien a part ma respiration. Je me demandai ce qu'avait Fullmetal. Il ne pouvait être malade. Alors quoi ?
La sonnette retenti et j'allais ouvrir. Une femme d'âge mûr me faisait face et je l'invitait à rentrer.

- Fullmetal ?  Un docteur est venue te voir.

- Je vous pris de m'excuser mais je ne suis que la remplaçante de madame Xavier.

- Oh. Eh bien,voici votre patient.

- Je vous pris de m'excuser mais ne serais ce pas là le célèbre Fullmetal !

- Hum... oui.

- Je vous pris de m'excuser mais quelle problème a t il ?

- Il me semble endormie. Il ne réponds à rien et ne mange pas.

- Je vous pris de m'excuser mais n'a t il pas les yeux ouverts ?

- C'est justement là le problème.

Mais nous fûmes interrompu dans notre échange par les bras de Fullmetal qui s'agitait. Il ne semblait être conscient de ce qu'il faisait et quand la remplaçante essaya de s'approcher de lui, il lui donna un coup de poing dans le nez.
Il était comme dans une crise de démence et cela me terrifai plus que tout. Voir ce garçon si impuissant me rendait malade. Je ne voulais pas  qu'il souffre. Je ne voulais pas qu'il est peur. Je ne voulais pas....