Tome 1 « quand j'aime j'y met toute mon âme »
Tome 2 « on est ensemble, jusqu'à ce que l'amour nous sépare »
#1 feu (08/11/18)
(02/04/19)
(04/09/19)
#1 1995 (01/02/2019)
#1 Screw (30/06/19)
❤️
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Après l'appel de mon frère, j'avais à peine pris le temps de faire ma valise que j'attendais Ken dans la voiture. Tremblante, fatiguée, stressée, je priais le ciel qu'il se dépêche, qu'on puisse quitter Paris le plus rapidement possible.
-Tu peux m'expliquer plus calmement s'il te plaît? demandait-il en démarrant
-Ma grand mère a fait un avc, elle est hospitalisé et d'après ce qu'ont dit les médecins, la fin est proche. Ma famille veut que je puisse lui dire au revoir.
Je ravalais mes larmes, ne voulant pas pleurer pour la énième fois de la journée. J'étais épuisée, physiquement et mentalement. Mes yeux me piquaient, mes mains étaient encore tremblantes de ma discussion avec Ken, et tout le reste de mon corps s'était mis à trembler à l'appel de mon frère.
-Ça va aller mon cœur
Il passait sa main sur ma cuisse et y exerçait des petits cercles.
-Essayes de dormir, je te réveil dès qu'on s'arrête
Je décidais de suivre son conseil, et avec du mal, j'arrivais finalement à m'endormir. Il me réveillait deux heures plus tard, à une station service sur l'autoroute. Je profitais de cet arrêt pour aller aux toilettes, et retournais directement attendre Ken dans la voiture. Lorsqu'il revenait, il avait une dizaine de paquets de bonbons et gâteau dans les mains.
-Manges un peu, me disait-il
-J'ai pas faim
-T'as rien mangé ce soir, manges un peu de sucre. Au moins un Kinder Bueno
Il me le tendait, et je cédais.
-Merci
Je me penchais vers lui et l'embrassais doucement. Toutes ces péripéties m'avaient fait oublier que je ne l'avais pas embrassé depuis bien trop longtemps. Sa main passait dans la nuque, me rapprochant au maximum de lui. Son contact m'avait manqué. J'avais besoin de lui, maintenant plus que jamais. De son toucher, de sa présence, de son soutien. De lui, tout simplement.
Il était 5h du matin lorsqu'on arrivait chez mes parents. Ayant la clé, on rentrait doucement pour ne réveiller personne. Seulement, ma mère était déjà assise sur le canapé, regardant la télé d'un œil inattentif.
-C'est vous, vous m'avez fait peur
Elle se levait et venait nous saluer. Elle me prenait longuement dans ses bras, et une fois encore je tentais de ravaler mes larmes. J'en avais assez de pleurer.
-T'as pas dormis? je lui demandais
-Non, je préfère être réveillée au cas où le téléphone sonne
-Elle va comment?
-Elle s'est pas réveillée depuis l'avc, on verra avec les médecins tout à l'heure pour la suite, disait-elle, les yeux brillants