Tome 1 « quand j'aime j'y met toute mon âme »
Tome 2 « on est ensemble, jusqu'à ce que l'amour nous sépare »
#1 feu (08/11/18)
(02/04/19)
(04/09/19)
#1 1995 (01/02/2019)
#1 Screw (30/06/19)
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septembre 2019
Deux putains de semaines et demi. J'avais eu le temps de devenir folle au moins quinze fois. Je n'avais eu aucun nouvelle direct de Ken, pas un message, pas un coup de fil, rien du tout. Tout ce que je savais, c'était qu'il semblait s'être calmé, d'après ce que m'avait dit Haks après leurs échanges téléphonique.
J'avais eu un soutien plutôt inattendu de la part de tout le monde. Ils s'étaient tous montrés présents et à l'écoute en cas de problème, en m'appelant une fois pas jour chacun, passant des qu'ils le pouvaient, sans manquer une occasion de me dire que tout allait s'arranger. Je commençais à ne même plus y croire.
Ma tristesse s'était transformée en haine. J'avais les nerfs contre lui plus que contre personne d'autre au monde. J'avais envie de le frapper très fort, histoire de lui remettre quelque neurones en place. J'avais été tenté d'essayer de l'appeler dans la semaine, pour lui raconter comment mon rendez vous avec le gynécologue s'était passé, et aussi pour lui montrer ma dernière échographie, avant de me rappeler qu'il savait très bien que ce rendez-vous était prévu. S'il avait vraiment voulu avoir de lames nouvelles, voir l'écho, il m'aurait appelé, ou il serait rentré. Mais il ne l'avait pas fait.
Je m'étais arrangé pour ne jamais passer une nuit seule depuis qu'il était partis. Mek avait passé quelques nuits dans la chambre d'amis, Moh aussi, Doum's était venu une nuit avec Isma, et Sofia avait passé quelques jours à la maison aussi. Je ne pouvais pas être seule. J'étais trop anxieuse de l'être.
L'agence immobilière m'avait rappelé. J'avais craqué au téléphone en leur disant que je n'en savais toujours pas plus concernant notre choix final de maison, parce que les choses étaient compliqués ces temps ci. La pauvre dame au bout du fil c'était sentis mal en m'entendant pleurer, et je m'étais ensuite senti mal d'être aussi faible.
Mais les hormones n'aidaient pas, bien au contraire. Le médecin m'avait dis et répété de me relaxer au maximum, d'éviter le stress et l'angoisse, parce que ce n'était vraiment pas bon pour le bébé. Mais c'était compliqué. J'étais à six mois de grossesse, j'avais même eu la date estimée de mon terme, et Ken n'était pas là.
J'avais tenu à garder toute cette histoire secrète aux yeux de mes parents et mon frère. S'ils apprenaient que Ken s'était barré, il allait passé un sale quart d'heure en revenant et je voulais m'en charger moi même. Je n'avais pas envie d'impliquer ni mes parents, ni mon frère. D'ailleurs, ils avaient été mis à l'écart aussi concernant l'histoire avec mathieu. Je n'avais pas envie de les stresser avec ça.
Comme tous les jours depuis presque trois semaines, mon premier réflexe en ouvrant les yeux était de regarder mon téléphone. Mais il n'y avait rien. Pas un message de Ken. Je commençais même à me demander si il allait revenir un jour. Blasée, je sortais du lit et prenais une rapide douche. J'étais déjà en retard chez Sneaz, qui avait organisé le dernier barbecue de l'année sur son balcon. Il était déjà 11h00, je n'avais pas envie d'être en retard.