24. Yuta

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Il se mouve gracieusement dans la salle jusqu'à ce que je coupe la musique sortant de l'enceinte.

- Tiens Yuta, qu'est ce qui t'amène ?
- Prend. je lui lance une serviette qu'il attrape aussitôt. Son odeur est plus forte quand il sue.
- Merci.

Un silence pesant s'abat sur la salle d'entraînement tandis qu'il s'assoit à mes côtes.

- Tu t'es teint les cheveux en brun.
- Oui.
- Et tu t'es amélioré en coréen.
- Ce n'est pas pour ça que tu es venu. il se tourne vers moi. Pourquoi alors ? Pour me traité de tapette ?

Je sers les poings.
- Mes amis veulent que tu rejoigne notre groupe en tant que danseur.
- Ok, je marche. je le tourne vers lui, tout sourire.
- Vraiment ? il me fixe avec un regard inquiétant.

- À une condition. merde.
- Je ne vends pas mon corps. il éclate de rire. Quoi ?
- Une battle de danse pour voir ton niveau, c'est ça ma condition. Mais si tu tiens tant à vendre ton corps on peut s'arrang-
- Va pour la battle ! je me lève et prend mon téléphone pour trouver une musique plus adéquate que sa musique traditionnelle chinoise.

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Nous dansons dans la salle depuis un moment et je me sens léger, dans mon élément, pour la première fois avec SiCheng, je me laisse à être heureux et à sourire de la libération de mes mouvements dans cette salle puant de transpiration mélangé à sa douce odeur.

Mes bras fendent l'air et mes pieds ne touchent presque plus le sol, entraîné dans un enchaînement de pas sophistiqués que j'exécute naturellement. Je suis libre, léger et-

- YUTA ! Yuta ! mes yeux se rouvrent difficilement et devant ma vue trouble, un visage pâle au cheveux bruns est penché. Oh mon dieu, tu vas bien ?

- Si- SiCheng ?
- Oui ? Tu vas bien ? Tu es tombé d'un coup, Yuta j'ai si peur, est-ce que tu vas bien ?
- Oui, oui... Enfin je pense. je me relève lentement en m'aidant de mes bras et m'assois aux côtés d'un SiCheng mort d'inquiétude.

Ce dernier me prend justement par le bras pour me relever.
- Viens, allons à l'infirmerie, je veux pas que t'évanouisses encore une fois. je repousse violement sa main.

- NON ! je me remets sur mes pieds et sors de la salle suivi de près par mon camarade de chambre.

- Pourquoi ? C'est quoi le problème avec l'infirmerie ?
- Il y a pas de problème. répondis-je amèrement. Mais quoi qu'il arrive ne m'emmène jamais là-bas, même si je suis sur le point de mourir. il ouvre la bouche pour dire quelque chose. Ne pose pas de questions, je n'y répondrai pas.

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Gentillesse, tu connais >:( ? C'est une très bonne amie à moi avec tolérance et vérité.

Like we always doOù les histoires vivent. Découvrez maintenant