Like we always do

32. SiCheng

Yuta m'a demandé de manger avec son groupe d'amis parce que Taeyong, le leader veut, je cite, "qu'on soit unis, comme une famille dont je serais la mère et qu'on soit ensemble le plus possible". Quoi qu'il en soit, notre "maman" passe le plus clair de son temps à draguer Ten, ce lâcheur. Et Yuta est rester collé à un première année depuis le début du repas ce qui a le don de m'énerver au plus au point.

- C'est bizarre parce que avant, dès que j'étais près de toi, je me sentais apaisé. Mais cette année je ne ressent plus rien. dit mon colocataire en touchant les cheveux du jeune au joues rebondis. Pourquoi refuse-t-il tout contacts avec moi mais pas avec ce Donghyuck ?

- J'en sais rien moi hyung, c'est peut-être juste que t'as arrêter d'être bizarre. Yuta pousse un soupir à fendre l'âme tout en continuant à jouer avec les cheveux du petit.

- Et sinon ça va avec le mec que t'aime bien ? parce que ça le dérange que je sois "gay" mais que son ami le soit non ? Il va me falloir des explications connard...

- Aussi bien qu'avant. il s'avance pour me regarder. Et vous deux, vous allez vous mettre en couple quand ? je cligne plusieurs fois les yeux, légèrement perdu tandis que Yuta marmonne des excuses bidons. Je finis par me lasser et approche mon visage de celui de mon cher japonais.

- Oui c'est vrai ça, quand est-ce qu'on se met en couple. je le vois rougir et s'éloigner de moi en cherchant ces mots. Une main se pose sur mon épaule.

- C'est bon SiCheng, tu l'as assez fait tourner en bourrique pour aujourd'hui. je me retourne pour faire face à Johnny et lui fais un air boudeur.
- Mais c'est drôle... Donghyuk éclate de rire en tapant le dos du pauvre Yuta aux joues cramoisi.

°•°•°•°•°

La journée de cours est enfin terminé et je me dirige vers le dortoir avec Johnny et Yuta qui discutent de leur cours de sciences. À cette heure, les couloirs de l'étage de sciences sont vides et silencieux.

- Vous sentez pas quelque chose de bizarre ? Johnny et moi échangeons un regard avant de humer l'air.

- Ça sent un peut le cramé mais à par ça rien, pourquoi ? une main se referme sur ma manche, mettant tout son poids dessus. Yuta, ça va pas ? ses jambes lâchent et il m'entraîne au sol, inconscient. Yuta ? YUTA ! Johnny se baisse pour le voir.

- Il faut l'amener à l'infirmerie. Je vais t'aider à le porter. il tend la main mais je le repousse puis entour le corps de mon camarade de chambre.

- NON ! je passe mon bras sous les genoux de Yuta et sous son dos pour le porter et me lève. Johnny me regarde en fronçant les sourcils.
- Qu'est-ce que tu fais ? 

- Je le ramène dans notre chambre. je continue ma route sous les regards en biais des autres mecs du dortoir.

Yuta respire régulièrement contre moi, paisiblement endormir. Je le dépose doucement sur son lit. Son visage est détendu et n'a pas perdu de couleur. Il va bien.  

Je veux me redresser mais quelque chose m'en empêche. Quelque chose qui se trouve être la main du jeune homme endormi sous moi. Toujours penché au dessus de lui, je soulève les couvertures pour m'allongé à ses côtés. La chaleur des draps rejoint celle du corps de Yuta qui se rapproche inconsciemment du mien.

Son bras enserre ma taille et sa tête vient se logé dans mon cou, son souffle s'y écrasant et ses lèvres frôlant ma peau sensible. Je ne savais pas que c'était si agréable.

°•°•°•°•°

Je me réveille avec une forte chaleur concentrée dans mon cou et une étrange chose me chatouillant le même endroit. Le soleil est déjà levé et sa lumière inonde la pièce. Je me redresse lentement et parcourt notre chambre du regard; pas une trace de mon colocataire. Une sensation désagréable me traverse.

Sous la couette, une petite chose roulait en boule s'abaisse à des intervalles régulières. Je rapproche mon visage de cette potentielle forme vie et soulève lentement le drap. Mon pied glisse et je tombe devant le lit produisant assez de bruit pour qu'il se réveille.

Sa petite tête se relève puis ses yeux s'ouvrent difficilement. Il bâille, révélant ses dents pointues puis me fixe. Il finit par entrouvrir la gueule et lance un miaulement profond. Il se redresse ensuite brusquement et se cache sous les draps. Un bruit de craquement d'os emplis la salle et la forme du chat grandis avant qu'une touffe de cheveux bruns dépasse des draps. Yuta apparait, les joues roses et le regard fuyant, nu sous les draps.

- Si tu en parle à qui que ce soit, je te tue de mes propres mains. il révèle ses canines pour appuyer ses dires.
- Trop mignon.

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