46. Donghyuck

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- Tu vas me défendre auprès du juge hein ? Dire que je suis un bon père, je suis un bon père n'est ce pas ? Et dire que ta mère a menti, que tu n'étais au courant de rien. Tu vas m'aider n'est ce pas. Tu vas m'aider à sortir de là, d'accord mon fils ? je n'ose pas relever les yeux. Je sens son regard lourd sur moi et la culpabilité pèse plus lourd sur mes épaules. 

- Non je... Je peux pas... mon visage se crispe douloureusement, les larmes coulant sur mes joues avant de s'écraser sur mes poings serrés. Cette chaise est vraiment inconfortable.

- Donghyuck, regarde moi... sa voix est douce, comme quand il me racontait une histoire avant que je m'endorme. REGARDE MOI ! sa main tape sur la vitre et je lève, en sursaut, mon visage inondé par mon pleure. Tu dois m'aider. TU DOIS AIDER TON PÈRE ! mon corps se refroidi soudain, une douleur m'enserrant la gorge.

Des ongles crochus viennent gratter ma trachée, tentant de l'élargir. Je me lève en sursaut, entendant les lointains hurlement de mon père, comme enfermé dans un bocal.

Je manque d'air, je dois sortir. Je me dirige vers la porte mais le mal attaque mes jambes, les faisant vaciller. Elles me semblent si lourdes que je dois les trainer, m'appuyant contre le mur pour m'en allant péniblement de cette salle dont l'air m'asphyxie. 

Dans le couloir, Mark est assis à une de ces chaises inconfortables, les yeux rivés sur son écran de téléphone. Sentant une vague de chaleur, j'accélère le pas, ignorant la douleur de mes jambes meurtries. Il relève la tête en me sentant passer.

- Donghyuck ? atteindre les toilettes, au plus vite. DONGHYUCK ?! l'odeur de désinfectant m'accueille, repoussante.
Mes genoux tombent vite sur le sol froid, ma tête au dessus de la lunette et les pas de mon ami se rapprochant.

Mon ventre se contracte plusieurs fois, le liquide remontant dans ma gorge et s'échouant dans l'eau au fond de la cuvette. Une main rassurante vint caresser mon dos tandis que mon déjeuner ressort d'une façon très peu ragoûtante. C'est vraiment la dernière facette que je voulais lui montrer de moi. 

- Hé... Ça va ? je me redresse un peu, assez pour apercevoir son visage inquiet.

- J'ai l'air de respiré la joie de vivre ? question rhétorique bien évidement vu que je dois actuellement ressembler à un revenant. Un beau revenant mais un revenant tout de même. 

- C'est le stress ?
- Je- oui, sûrement... Comment tu sais ?

- Ça m'arrivait de temps à autre. C'est à cause de ton père ? je ne puis qu'hocher la tête. Pourquoi tu ne m'en a jamais parlé ? je me relève. 

- C'est le bon lieu pour parler de ma situation familiale ? il m'imita, cette même expression triste sur son visage. Il est magnifique, pourquoi gâche-t-il sa beauté pour mes petits problèmes ? Il vaut mieux que ça.

- Ne change pas de sujet. Tu en as parlé à Renjun non ? Pourquoi pas à moi ? il a l'air sérieusement inquiet, ce qui me fait encore plus mal. Je ne veux pas qu'il soit peiné par ma faute.

- Parce que... Je ne veux pas que tu te fasse du soucis pour rien. je baisse la tête, silencieux tandis que je sens son regard sur moi.

- Mais tu n'est pas rien Donghyuck ! Tu es aussi important que n'importe qui et encore plus à mes yeux. J'aurais aimé être au courant pour te soutenir, quand ton père s'est fait arrêter et que les policiers et les juges te posaient toutes ces questions. J'aurais aimé être là pour toi. je n'ose pas le regarder. Moi, important pour lui ? Pourtant cela fait un an que nous ne nous étions pas vu...

- Viens on s'en va. il prend ma main, emmêla nos doigts et ne la lâcha que quand ma mère arriva. Il ne la lâcha même pas quand nous rentrons dans le magasin ni quand la caissière et que le petit vieux nous regardèrent avec gène.

Il la laissa simplement, la chaleur de sa paume contre la mienne, apaisante. Je ne dis rien non plus quand il posa un baiser sur ma joue, je rougis juste un peu avant de l'embrasser à mon tour. 

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- Tiens, je ne savais pas que tu aimais lire. Mark se tient dans ma petite chambre, debout devant mon armoire. Mon armoire de grimoire. 

- NON PAS DU TOUT ! je l'éloigne en vitesse. Bon sang, j'aurais dut prévoir qu'il aller dormir ici, pourquoi n'ai-je pas pensé à cacher tous les objets compromettants ?

J'ai pourtant pensé aux photos de lui qui trônaient au dessus de mon lit.
Il se désintéresse du meuble et se tourne vers mon lit.

- Où est-ce que je dors ? très bonne question auquel je n'ai pas réfléchi.
- Euuuuuuuuh...

- On dort ensemble ? hein quoi ? C'est une proposition Donghyuck, tu peux refuser tu sais. mais il s'allonge sur le matelas et je sais très bien que je n'ai plus le choix.
Je m'installe à ses côtés, les joues très surement rouges.

- C'est toi qui m'a écrit les lettres. ça sonne comme une accusation, froide, sèche. Je n'ose pas le regarder, trop gêné de cette affirmation.

- Oui.
- Pourquoi tu ne me l'a pas dit ?
- Yerim m'a devancé.

- J'étais amoureux de toi. quoi ? Je me tourne vers lui. Il est allongé sur le dos, la lumière marquant son profil. Mon cœur se sert si brusquement que j'en suffoque presque. Il me sourit. Bonne nuit Donghyuck. comme si je pouvais dormir après ça.

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Yeri est si mignonne T^T

J'ai posté ! Je suis si peu satisfaite ;^;

J'ai commencé le chapitre 49 alors que j'ai même pas écrit un mot du 48 et pas fini le 46. Le 49 me parait long. Je vais peut-être faire un hors série sur des personnages qui y interviennent. J'ai déjà un autre hors-série et le tome deux à écrire. Je suis dans la merde. 

Aller storytime ! :

Une de mes amies et une fille de ma classe avec qui je parle de temps à autre font l'option badminton. Pendant leur séance (ou après, j'en sais rien) elles sont amenées à se parler et à un moment, la fille sort ça :

- Hé leroibanann (ceci est une censure) et "Jade" (une autre ;)) sortent ensemble ? 

Quand mon amie nous a raconter ça, on est partit dans un fou rire x) (je suis lesbienne mais pas elle).

Il faut savoir que beaucoup de personnes pensent ça car on se fait tout le temps des câlins et on se tient par la main mais on fait la même chose avec tous notre groupe d'amies. J'étais surprise que quelqu'un avec qui je suis tout les jours puisse penser ça.

Fin de la storytime :) (c'était de la merde mais c'est mon livre alors je m'en fout)

Like we always doOù les histoires vivent. Découvrez maintenant