"- La magie véritable se définit par des intentions malveillantes. C'est la première vérité de ce monde Mark. La deuxième est que je t'aime et que je ferai tout pour te protéger"
"- De toutes façons plus personne ne veut de nous, monstres ou pas, on...
- Papa, papa ! il se retourne vers le jeune garçon, le surplombant, le visage caché par un rayon de soleil, tandis que le petit s'écrase sur ses jambes. Ce dernier prends un certain temps à reprendre ses esprits, assez pour qu'il se baisse et passe une main dans mes cheveux.
- Qu'est-ce qu'il y a mon petit Minmin ? - Je me demandais quand est-ce que tu m'apprendra à voir. il le regarde, pensif comme à son habitude.
- Bientôt mon petit, bientôt. - Mais tu disais ça la dernière fois aussi ! - Ne t'en fais pas, tu as tout ton temps pour apprendre à voir, ne sois pas si pressé. il repartit, le laissant les bras ballant et une boule de frustration au creux du ventre. Ses traits se confondent dans la lumière des flammes et il devient trouble. Il s'élance vers lui, son corps passant d'enfant à adolescent, essayant de le retenir mais le brasier l'engouffre, le consumant.
Je m'éveille en sursaut dans un bus m'emmenant au centre ville. Je descends dès que le véhicule s'arrête, reprennant mon souffle. La discussion avec Donghyuck m'avait fait plus d'effet que je ne le voudrais.
🦊
Mes pas résonnent contre le pavé, m'éloignant du centre ville et de ses lumières aveuglantes. Mes joues maintenant sèches me démangent etes yeux le brûlent. Je suis épuisé. Épuisé de fuir ce passé qui resurgit sans cesse et de courir après un futur dont j'ignore tout. Et Renjun... Je m'arrête au milieu de la rue. Renjun me manque. Horriblement. Donghyuck a raison sur ce point, plus je s'éloignait de lui, plus je me sens triste et vide. Mais également en insécurité. Quand j'entends les pas revenir derrière lui, je me remet à marcher, plus vite cette fois. Je ne sais pas qui sont les personnes qui me suivent mais elles m'oblige à aller toujours plus loin de l'école et des quartiers que je connais. Je me retrouve finalement, tremblotant et le ventre noué de peur, dans une impasse seulement éclairé par un unique lampadaire, mes poursuivants entrant dans la petite rue. Les deux se tiennent devant moi, leurs regards de glaces le transperçants, sur leurs bras, le symbole gravé dans mon esprit depuis cette funeste nuit. Des loups.
- Alors c'est lui le dernier Kabe ? Je savais qu'ils étaient peu impressionnant mais là, ça frôle le ridicule. son compagnon la regarde, un sourcil levé. Bon, faisons vite le travail, je veux pas rester ici trop longtemps. elle s'approche de moi d'un pas assuré et avec une certaine agilité, m'envoie un violent coups de pieds dans son abdomen, me coupant le souffle et me tordant en deux. Profitant que mon dos sois ployé, elle abattit son poing sur mon nez, me faisant cette fois tomber en arrière.
- Hé Kat, l'abime pas trop. son acolyte se baisse pour se mettre à ma hauteur et m'observe, tandis que je tiens mon nez douloureux.
- Qu'est ce que tu fais encore ? La consigne est claire, il faut l'éliminer. je sursaute à ces mots et me tourne vers l'homme, paniqué. Il me lance un regard paisible, qui contraste avec l'ambiance régnant dans l'impasse. Aller, laisse moi en finir avec ce p'tit merdeux.
- Oh arrête un peu, si tu avais voulu le tuer tu aurais simplement utilisé ton flingue. Mais tu veux juste t'amuser. Alors laisse moi aussi profiter de cette mission tu veux ? la louve jure tandis que l'autre se tourne vers moi, sa langue venant humidifier sa lèvre inférieure. C'est qu'il est plutôt pas mal...
- Fait ce que tu veux ! Moi je vais monter la garde. elle tourne les talons pour se positionner au bout de la ruelle, un air renfermé sur le visage. Je lance un regard à mon autre tortionnaire, priant pour qu'il ne me fasse pas de mal.
Que les dieux peuvent être cruel.
L'homme s'approcha de moi et mit sa main sur ma bouche. De toutes façons, je n'allait pas crier. Je ne réagi pas non plus quand mes bas glissèrent sur mes cuisse. J'étais pétrifié. J'avais envie de vomir. Quand il eut fini, il me remit mes bas, la chaleur de mon pantalon me fit presque revenir à la réalité. Sa collègue le rejoint pour accomplir sa tâche. Mais j'étais déjà mort, étendu sur le pavé d'une vielle ruelle, des larmes et du sang séchés salissant mon visage.
- Bon, passons aux choses sérieuses. elle s'avança vers moi, le même sourire carnacier que son compère loup sur les lèvres. Elle m'atrappa par le col, me soulevant avec une facilité déconcertante. Soudain, un bruit se fit entendre. Un bruit, ou plutôt un... Ce fut comme si je me réveillait d'hypnose, j'ouvrais enfin les yeux tandis que j'atterrissais sur le sol, la louve m'aillant lâché pour s'occuper du nouvel arrivant. Avec un effort immense, je me redressais pour l'apercevoir. Le loin noir. Il se tenait à l'entrée de la ruelle, magestueux, la rage embrassant ses pupilles. Mais il était trop tard. Il n'y avait plus rien à sauver. J'étais en lambeaux, étalé sur les pierres froides de cette horrible rue, grellotant comme sous un manteau de neige.
La femme vêtu de noir se mit à quatre pattes et, dans un bruit de craquement d'os, se métamorphosa en loup. La louve sauta sur lui mais fut bien vite parée par un coups de cris dans le cou. Il la propulsa contre un mur, où elle s'ecrasa dans un gémissement de douleur. Son collègue prit sa forme lupine à son tour et un duel entre lui et l'imposant félin débuta. Les minutes passèrent et les grognements emplissent la ruelle et résonnaient dans mon crâne meurtri. Je dicernais mal les mouvements rapides des animaux et je ne pouvais dire lequel des deux avait l'ascendant. Soudain, je perçus un mouvement sur ma droite; la femme se relevais en s'appuyant sur un mur et dans sa main tremblante, un révolver pointant les deux combattants.
- NON ! tous se passa très vite. Je me levais d'un bond, emplis une énergie énergie nouvelle, brute. Elle n'eut le temps que de retourner sa tête que déjà, des griffes s'abatur sur son visage. Un cri perdant s'élevait dans la ruelle. Le combat cessa net.
- Kat ! le loup avait repris forme humaine et s'elancait vers sa collègue. Oh mon dieu... elle avait sa main devant son œil, son visage dégoulinant de sang. Je baissais mon regard vers ma main. Elle était inchangé mais recouverte de sang. Un haut-le-cœur me pris et je vomis sur le pavé. - Putain, je savais qu'on aurait dû le buter dès le début lui ! elle pointa son arme vers moi. Puis tout devint noir.
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Hello les gens ! Ça fait longtemps non ? ^^' Désolé de vous laisser avec une pareille fin mais il fallait bien que je poste à un moment. Je n'ai pas commencé le chapitre suivant et je ne sais pas du tout quand je le ferai, je suis sur plusieurs projets en ce moment. Bref, ce fut un plaisir, à la prochaine ! 👋🏻
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