48. Johnny / Yuta

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- Mais je m'en fout de lui, je suis pas amoureux ! gorgée de bière. Qu'est-ce que ça peut me faire qu'il danse comme un dieu, hein ? Et qu'il est un corps parfait ? il monte le ton, sa voix amplifié par les murs de la ruelle humide dans laquelle nous sommes. Jamais je n'ai eu envi de faire quoi que ce soit avec lui, tu m'entends ?! il se laisse reposer contre le mur, tagué et sali par les années.

- Oui, oui Yuta, maintenant donne moi cette bouteille. il esquive ma main et porte la bière à ses lèvres sans en boire.

Son regard se perd dans les lumières des décorations de Noël, la foule et l'excitation des fêtes.
Ça a toujours était une période difficile pour lui. Pour beaucoup d'élèves de l'école en réalité.

Mais putain, il est vraiment bourré. J'en ai marre de devoir faire le daron avec lui, c'est Taeil la nourrisse normalement.

- SiCheng... Johnny... Je veux voir SiCheng... ses yeux se mouillent et des larmes dévalent déjà ses joues. Génial, il manquait plus que ça.

Sérieusement, qu'est-ce que je fais un 23 décembre avec un refoulé qui a l'alcool triste dans les bras. Ou plutôt sur les bras puisqu'il vient de me tomber dessus.
Je sors mon téléphone de ma poche et compose l'un des seuls numéros que je connait par cœur.

- C'est Johnny. Oui désolé... Non c'est Yuta, il est complétement bourré... Ouais exactement... Dans la grande rue, en face d'une boutique de bijoux... Oui cela.... Merci petit poussin... Non jamais à tout de suite !

- SiCheng ? mon "meilleur ami" ou maintenant larve de compagnie comate toujours dans mes bras, à moitié conscient.

- Non, Seungyeon. il fait la moue. Tu veux que j'appelle SiCheng pour qu'il vienne avec elle ? il lève brusquement la tête, la hochant plusieurs fois, avec le visage d'un enfant dans un magasin de bonbons.

Je soupire avant de tendre la main et d'attraper son téléphone dans une de ses poches. Je cherche dans ses contacts le nom entouré de cœurs et lance l'appel. Quelques sonneries retentissent puis l'accent si particulier du chinois se fait entendre.

- Hé SiCheng ! Oui c'est moi, Yuta est pas en capacité de te répondre. le nommé se redresse. CET IDIOT a bu plus que ce qu'il n'aurait dût et maintenant il demande son ChengCheng chéri.

- SiCheng ? le japonais tend la main vers son téléphone mais ayant plus possession de mes mouvement que lui, j'arrive à le contrer sans problèmes.

- Oui une amie vient nous chercher, va au parking pour qu'elle t'amène. mon interlocuteur lâche un dernier juron avant de raccrocher. Yuta, ton coloc' me fait te dire que tu es un connard d'ivrogne. je n'est droit qu'à un grognement en guise de réponse.

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Quand la voiture de Seungyeon se gare devant la ruelle, je suis obligé de secouer Yuta pour qu'il se réveille. SiCheng sort de la voiture et mon ami se lève de suite pour le rejoindre. Je prend plus de temps, des courbatures s'étant installées un peu partout dans mon corps.

- SICHENG ! Yuta tombe presque dans les bras de son camarade de chambre qui me lance des appels à l'aide. Seungyeon klaxonne pour nous rappeler son existence. Je rentre dans la voiture et me met à ses côtés tandis que SiCheng fait de son mieux pour rentrer l'ivrogne dans l'engin.

- Ça va ?
- Ça irait mieux si je n'étais pas obligée de me réveiller en pleine nuit pour venir chercher ton pote de merde. son expression en dit long sur son état.

Like we always doOù les histoires vivent. Découvrez maintenant