Une main passe sur mon épaule nue tandis qu'un souffle chaud s'écrase au creux de mon oreille.
- Yuta. la voix de SiCheng, étouffée par le brouhaha des douches, me fait frissonner. Sa main glisse le long de mon bras, suivant le trait noir détonnant sur ma peau pâle. Je ne savais pas que tu avais un tatouage. ses yeux pétillants, il fixe le chat noir à la queue enroulé autour de mon bras, tout en continuant à parcourir de ses doigts fins les courbes encrées.
- C'est pas un tatouage. Et qu'est ce que tu fait là ? je lui lance un regard haineux pour me donnais une contenance. Il me sourit.
- On est camarade de chambre, c'est mieux qu'on soit proches. non dégage. À cause de toi, mes amis pensent que je suis gay. Il n'attend aucune réponse de ma part et ouvre le jet d'eau qui l'arrose presque instantanément.
L'eau coule le long de son corps, partant du haut de son crâne et descend lentement. Je suis les ruissellements du regard, me perdant dans la contemplation de son être fin et légèrement musclé. Je reste dans cet état second quelques minutes, l'atmosphère lourd et chaud des douches m'enveloppant, me rendant vulnérable et enclin à la fantaisie.
Quand je reviens sur terre, je réalise que je n'est rien à faire en ce lieu, étant déjà lavé. Je décide donc de sortir pour rejoindre ma chambre, laissant derrière moi mon colocataire. Après avoir enfilé un jogging et un tee-shirt, je sors de l'espace de bain et immédiatement, je suis attaqué par le froid de l'extérieur. Je me presse pour ne pas avoir à rester trop longtemps dans les couloirs.
- Hé Yuta ! un rayon de soleil me fond dessus, souriant à qui le veux bien. Alors, commence Donghyuk d'un air enjoué, m'assenant un petit coup de coude, ça avance avec SiCheng ? ne pas s'énerver. Surtout ne pas s'énerver.
- Et avec ton hétéro, du nouveau ? il me sourit malicieusement, me décevant grandement. Moi qui voulais le blesser, maintenant il va me parler de vie.
- Oui, il se pourrait que j'ai mes chances. il tente de se lancer dans un monologue mais je le coupe.
- Ok. je le contourne et traverse le couloir jusqu'à ma chambre où je me réfugie rapidement. Je laisse échapper un soupir.
- Enfin seul. je lance ma serviette sur mon lit et m'avance vers les bureaux côte à côte, passant le bout des doigts sur celui de SiCheng. Rangé et propre contrairement au mien, il est remplis de ses cahiers soignés et d'effets personnel.
Mon regard tombe sur une photo encadrée, bien placée en évidence, comme un porte-bonheur qu'il suffit de saisir pour que tout aille mieux. Je la prend pour mieux l'observer. Dessus, un SiCheng un peu plus jeune que celui que je connait, a les lèvres étirées dans un sourire et adorable, dégageant un bonheur brute. Dans ces bras recouvert d'un chaud manteau, une jeune fille aux cheveux noirs et courts se tient, toute aussi souriante et rayonnante que mon colocataire, le nez un peu rougis par le froid. C'est qui elle ?
La porte s'ouvre et SiCheng entre dans notre chambre, ces cheveux mouillés retombant mollement sur ses yeux. Dès l'instant où il voit le petit cadre dans mes mains, ses yeux s'écarquillent et il s'approche vite, le visage fermé dans une expression de colère pure.
- REND MOI ÇA TOUT DE SUITE ! sans me laisser le temps d'effectuer quelconque mouvement, il m'arrache son bien des mains. Je reste bouche bée tandis qu'il replace la photo à sa place initiale.
- Quoi ? C'est si important que ça pour que tu te met autant en colère ? lui lancé-je d'une voix outrée. C'est qui sur cette photo d'abord ? je croise les bras, attendant une réponse qui ne vint pas tout de suite.
- Ma petite amie.
Pardon ?
Pourquoi mon cœur est-il si serré ?
- Comment ça ? ma phrase sort difficilement de ma gorge. Elle est resté en Chine ?
- Non. Elle est partie avant moi. sa voix, froide et sèche, perfore ma poitrine.
- Quoi, en Corée ? C'est pour ça que tu es ici ? il relève la tête, des larmes se formant dans ses yeux.
- ELLE EST MORTE ABRUTI ! une claque ne m'aurait fait plus d'effet. Mon cœur éclate dans ma cage thoracique, y propageant un liquide chaud et désagréable.
Le visage déformé par les larmes de SiCheng me faisait plus mal que savoir qu'il avait perdu un être cher, étant donné que j'en avait moi même perdu énormément. Il s'effondre dans son lit, en sanglots et je m'assis à ses côtés.
- Je euh... Je suis désolé SiCheng. Si il y a quelque chose que je peux faire pour me rattraper, dis le moi. il sort sa tête de son oreiller pour me regarder dans les yeux.
- Vraiment ?
- Oui. je ferai n'importe quoi pour qu'il arrête de pleurer.
- Transformes toi en chat, j'ai besoin d'un câlin.
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Flaming charisma Minho ~ Dibidibidis
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Fiksi Penggemar"- La magie véritable se définit par des intentions malveillantes. C'est la première vérité de ce monde Mark. La deuxième est que je t'aime et que je ferai tout pour te protéger" "- De toutes façons plus personne ne veut de nous, monstres ou pas, on...
