Une semaine plus tard..
Les jours avaient passe et tout se passait sur des roulettes, les affaires marchaient bien,...., et les clients etaient tous d'accord sur les formalites que presentait le contrat.
De plus , ils avaient insisté que les travaux débutent et pour cela , Théo avait été obligé d'aviser son père qui heureux de l'apprendre avait décidé de rallonger la durée de leur séjour .
Le jeune patron de la firme de jour en jour devenait de plus en plus fascine de voir a quel point son assistante se debrouillait bien.
En fin de compte, il se dit que son père n'avait peut-etre finalement pas tort.
Au contaire de ce qu'il pensait, elle s'exprimait parfaitement dans la langue et on voyait bien que les messages qu'il lui faisait passer était clair chez ses destinaires.
Les clients l'admiraient tant pour sa sympathie que pour sa franchise et sa reserve.
Bien que les travaux n'avaient vraiment pas encore officiellement débuté , elle avait commencé meme a développer avec les ouvriers chargés de la construction de l'usine une certaine amabilite et un esprit collaborateur a leur egard, ce qui etonnement derangeait Theo vue ses reactions froides et nerveuses qu'il projettait a chaque fois qu'elle s'approchait de l'un d'eux pour leur offrir son aide soit pour apporter un materiels ou pour tenir quelque chose afin de leur faciliter la tache.
A ce fait,en allant diner avec elle un apres-midi apres une longue journee passer a observer les ouvriers entamant les premiers travaux ,il l'avait reprimande d'etre trop aimable et que cela pouvait representer une tache porteuse d'echecs pour sa carriere.
...
Assise sur sa chaise,l'air qui semblait apaisant depuis qu'elle était rentre dans ce restaurant en comparaison au soleil qui menacait de changer son teint sur le chantier, était devenu tout a coup lourd et etouffant.
Jamais elle n'aurait cru recevoir de telle remarque, arborant une mine sceptique et inquiète suite aux flots de parole qui venait de surgir de la bouche de son superieur,revelant la tete de son plat,elle cessa de manger et ne faisait qu'observer l'homme qui était assis devant lui.
Apres des milliemes de secondes qui semblaient interminables, elle pavint a dire :
- Et en quoi etre gentille ou comme vous le dites aimable peut se montrer etre un terrain houleux d'échecs pour ma carriere ?
-Ecoutez Elena ,se montrer professionnel dans sa carriere , ambitieuse, demande a savoir qui frequenter et qui on ne doit pas frequenter. Vous etes une jeune femme, et pour cela il faut certes etre tres prudente avec la gente masculine que vous cotoyez chaque jour pour eviter certaines atrocites non pas ce que je souhaite pour vous mais votre comportement sur le chantier laisse un peu a desirer.
-Alors pour vous,saluez ces ouvriers ou entendre les aventures qu'ils vivent au jour le jour au cours de leur carriere revient a dire que je manque de professionalisme ?
D'accord ! Mais pour vous ! Dit-elle tout en se levant furieuse.
Mais pour moi, je le suis , oui! Je suis une très bonne professionnelle car j'ai fais mon travail d'ailleurs je crois n'avoir neglige aucune clause inscrite dans mon contrat de travail alors si vous n'etes pas satisfait pas ce n'est pas mon probleme.
Encore une chose monsieur, sachez que pour avoir de bon résultat et cette satisfaction dont vous parlez souvent , il faut d'abord savoir comment traiter les gens . Voyez vous même comment sont vos employés quand votre père est à la firme en comparaison à vous.
Sur ce, la brune quitta furibonde sa chaise se souciant guère de ce qui allait se passer ensuite ....
De nature flegmatique,Théo ne fit pas le moindre étonné ni dérangé par la reaction de son assistante bien qu'il ne s'y attendait pas. Il aurait pu la renvoyer dès le moment où elle eut quitté sa chaise mais à quoi bon si certainement elle n'était pas pour longtemps dans ce poste ? Elena etait bel et bien cette assistante qui ne soufflait que quand elle s'était assure que toutes ses taches avaient été reglees mais son caractere tapait les nerfs de Théo, mais elle avait du potentiel. La renvoyer serait tantot une perte pour la compagnie tantot un conflit naissant avec son père d'où sa resolution de la transferer dans l'une des succursales de la firme à leur retour de Médina.
Pourvu qu'il trouve un bon argument et une meilleure assistante pensa t-il.
Se levant à son tour, il régla l'addition et quitta les lieux.
À son grand etonnement, en rentrant dans la voiture qui était suppose leur reconduire à la villa où ils sejournaient,il vit son assistante bien que toujours fachée vue la rougeur de son teint assise sur le siege arriere à l'attendre pour rentrer.
-Ah,vous êtes là ! Dit-il sur un ton moqueur.
-Que pensiez-vous ? Que j'allais rentrer à pieds sur ses talons ? Rétorqua t-elle tout en designant de l'œil les escarpins d'un rouge vif qu'elle arborait avec sa robe noir.
-Oh non ! Pas du tout je me disais juste que vous aviez pris un taxi ou peut-être appeler un ami d'enfance pour vous raccompagner.
-Primero,appelez un taxi ne serait pas une si mauvaise idée mais dépenser plus de vingt pesos juste pour ne pas voir votre face , ne serait pas a mon avantage alors ce qu'il y a une voiture à disposition. Segundo, je ne crois pas que ce terme existe ici à Mexico.
- Lequel ? Ami ? Poursuit-il
-Oui.
- Allons cesez votre plaisanterie, les amis ca existent partout ca, dis-donc ! En plus, vous êtes né et aviez grandit ici. Comment ça se fait que vous n'avez pas d'amis ? Vous connaissez quelqu'un quand même. Non ?
- Et bien... Je sais pas. Répliqua Elena d'un air lointain.
- C'est bizarre. Remarqua Theo absourdi.
- Je l'avoue.Et si on laissait ce sujet ?
- Si vous le dites. Repondit ce dernier un peu confus.
Suite a cette echange de paroles faite avec son patron, Elena sentit tout d'un coup son humeur flancher. Le reste du trajet se passa dans un silence etouffant, on entendait que le bruit du car en mouvement.
Son ame a present était plongee a present dans un flot de mauvais souvenirs que son esprit refusait d'oublier.
Qui aurait cru que le passe reviendrait la hanter ?
Cela a semble bizarre a Theo de la voir de mauvaise humeur juste a l'idee d'etre au pays ou elle a grandit mais pas a elle sachant ce qu'elle a vecu ici.
Bien qu'elle ait rencontre des gens sympas tout au long de ces derniers jours , elle était persuadee que ces bons moments ne dureront pas longtemps et esperaient que les jours passent le plus vite possible pour rentrer a New York.Sa place n'était pas ici au contraire de ce que des gens pourraient penser.
Oui elle était née là mais comme souvent le dit-on , ce qui n'est pas faux:
«Nul n'est prophète en son pays »
Qui donc insinue que la vie, qu'elle rêvait de vivre était loin d'être sur ce sol.
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The fight
RomanceArrogant, sûr de lui ,Théo n'est pas toujours le patron accueillant,encourageant,sympa que tout employé rêve d'avoir. Et si cela ne tenait qu'à Elena ,longtemps elle aurait quitté cette boîte. Mais hélas! Son compte ne détient pas assez de zéro...