Charles Édouard emmena Maxine voir le médecin afin de mettre à jour leurs vaccins. Le domaine administratif avançait bien, du côté médical, quelques injections leurs permettraient d'aller en Afrique sans être inquiet. Charles Édouard était satisfait de la tournure des événements et se surprennait même à avoir hâte de partir. Maxine, quant à elle, était souvent rattrapée par sa peur de l'inconnu. Elle se rassurait en se disant qu'elle ne serait pas seule là-bas.
Elle commença à mettre en cartons ce que Charles Édouard souhaitait emmener. Au fil des jours, ils firent le tri, amenèrent à la déchetterie ce dont il se débarrassait, vendirent d'autres affaires...
Le départ s'annonçait bientôt. Trois mois passèrent, la maison était vendue, le notaire allait s'occuper de distribuer une sommes d'argent aux enfants et petits-enfants. En dehors de Cindy, Marie-Agnès et ses filles, personne n'était au courant de sa décision et de son prochain départ. La surprise serait générale.Août
Charles Édouard était heureux. La maison s'était vendue très rapidement. Aujourd'hui, il prenait le train puis l'avion avec Maxine pour rejoindre Évans en Afrique.
Arrivés sur place, Évans n'avait laissé personne aller chercher son grand-père et Maxine. Enfin arrivés, il les amena à la maison qu'il louait afin qu'ils s'installent. À peine avait-il expliqué la disposition de la maison qu'une infirmière l'appela.
-" je suis désolé, je vais devoir vous laisser. J'ai une jeune patiente en train d'accoucher et ça ne se passe pas bien."
Ils le rassurèrent, ils avaient eux aussi du travail. Les affaires plus nombreuses de Charles Édouard n'arrivaient que dans deux jours par bateau. Celles de Maxine quant à elles tenaient dans son sac.
Une fois l'installation faites, Charles Édouard et Maxine décidèrent de visiter les environs. Ils arrivèrent devant un bâtiment de fortune et constatèrent qu'il s'agissait de la clinique. Les cris d'une jeune femme raisonnaient. Maxine se sentie poussée à entrer. L'endroit ne payait pas de mine mais il était propre et fonctionnel. Instinctivement, elle se dirigea vers les cris. Derrière une paroi vitrée, elle vit Évans aux prises avec une jeune femme. La tension était palpable.
Avec un mouvement de tête, l'infirmière fit comprendre à Évans qu'il y avait quelqu'un.
Il proposa deux minutes de pause.
Il sortit de la pièce, l'embrassa sur la joue.
-" est-ce que je peux t'aider?
-" penses-tu pouvoir la faire se détendre?
-" je ne sais pas, je peux toujours essayer
Il la fit entrer dans la pièce après qu'elle se soit stérilisée. Maxine se plaça à la tête de la jeune femme.
-" bonjour, moi c'est Maxine et vous?
-" katelyne
Maxine commença à lui parler de la France. Katelyne était très attentive. Elle en oublia presque son accouchement. En se détendant, Évans pu retourner le bébé et l'accouchement se termina sur les cris du nouveau-né.
De retour au logement, Évans raconta à Charles Édouard comment Maxine l'avait aidé, la joie qu'il avait eu de travailler avec elle.
Tous les jours après s'être occupée de la maison et de Charles Édouard, Maxine partait rejoindre Évans à la clinique ou dans ses tournées. Après un mois, ils discutèrent de leur ressenti. Ils décidèrent de prolonger de six mois leur séjour. Plus rien ne retenait ni n'obligeait Charles Édouard à revenir en France. Quant à Maxine, elle comprenait que son coeur était auprès d'Évans.Octobre
Avec la complicité de son grand-père, Évans organisa une soirée pour Maxine. À l'issue de celle-ci, profitant de l'absence momentanée de Charles Édouard, Évans la demanda en mariage. Elle accepta, à sa plus grande joie. Dès le lendemain, ils posèrent une date et discutèrent des préparatifs.
Le mariage eu lieu en décembre. Marie-Agnès et ses filles firent le voyage ainsi que Cindy.Fin
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L'ange gardien (Terminée)
Short StoryAprès une enfance malheureuse, la vie lui sourit enfin. Pour avoir sauvé un octogénaire d'une mort certaine, sa vie bascule en compte de fée...